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SARCER (Erasme), théol. luthér., né à Anneberg en Saxe en 150r, m. en 1559, fut ministre de plus. égl., a laissé des Commentaires sur une partie de l'anc. Testament; un Corps du Broit matrimonial et plusieurs autres écrits. Sarcer, (Regnier), son fils, né à Solmonde en 1540, m. en 1597, a laissé des Poésies latines.

SARDANAPALE, fam. roi d'Assyrie, dont la mollesse et la vie voluptueuse ont passé en proverbe chez les anciens, est, selon quelques-uns, le même prince que Phul, dont il est parlé dans l'Ecriture-Sainte. Sardanapale, réduit à la dernière extrémité, s'enferma dans son palais, et fit élever un grand bûcher, où il se précipita avec ses femmes, ses eunuques et ses trésors, vers l'an 748❘ ou 770 avant J. C., après un règne de 20

années.

né à

SARDI (Alexandre), littér. Ferrare en 1520, m. en 1588, a donné: Numinum et heroum origines, Rome, 1775; De moribus ac ritibus gentium, Venise, 1557; De inventoribus rerum, Mayence, 1577; De nummis tractatus, Metz, 1579; six Discours en langue italienne sur la beauté et la noblesse de la poésie du Dante.

SARDI (Louis), de Ferrare, célèbre jurisc., m. à Bologne en 1445. On a de lai un Traité De naturalibus Liberis, de legitimatione et successione eorum, Lyon, 1544.

SARDI (Pierre), de Rome, vivait au 1 s., a publié : l'Artillerie en 3 liv., Bologne, 1659, in-fol.; Architecture militaire, Venise, 1618, in-fol.; Traité de fortifications, Venise, 1627.

SARISBERY, SALISBERI OU SALISBURI (Jean Petit, dit de), Sarisberiensis, né en Angl. vers l'an 1110, év. de Chartres, où il m. l'an 1182. C'était un des plus beaux esprits de son siècle. Il reste de lui: Polycratius, sive de nugis rurialium et vestigiis philosophorum, Leyde, 1639, in-8° trad. en français l'année suivante, in-4°, par Mézeray, sous le titre de Vanités de la cour; des Lettres; une Vie de Thomas Becquet et un Traité de Logique et de Philosophie.

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SARIUS (Grégoire), bénéd., né en Angleterre, fut prof. de théol. dans le monastère du Mont-Cassin. 11 se retira ensuite au monastère de St.-Georges de Venise, où il m. en 1602. On a de lui: De Sacramentis; De Casibus conscientia; Flores decisionum; Clavis regia sacerdotum.

SARMIENTO (le père Martin), bénédict. espag., prof. de théol. à Madrid; nommé pour examiner les ouv. du philos. espag. Feijoo, il eut le courage de leur donner son approbation, ce qui lui attira des persécutions. Il publia à cette occasion un écrit en faveur du Théâtre critique et universel du père Feijoo, imprimé à Madrid en 1732. Après sa mort arrivée vers l'an 1770, on publia OEuvres posthumes du père Sarmiento, etc., Madrid, 1775, in-4°.

SARPEDON (mythol.), roi de Lycie, fils de Jupiter et de Laodamie fille de Bellerophon, se distingua au siége de Troic, et fut tué par Patrocle.

SARPI (Pierre Paul), connu sous le nom de Fra-Paolo, ou de Paul de Venise, né dans cette ville en 1552, entra dans l'ordre des Servites en 1564, et se rendit habile dans les scien., les lang. et la littér. Il fut élevé à la dignité de provincial de son ordre en 1579. Dans les fameuses affaires de la républ. de Venise avec le pape Paul V, Fra-Paolo soutint le parti des Vénitiens contre le pape, couvrit de ridicule les excommunications, et vengea, dans un ouvrage,

les droits des souverains des foudres du Vatican. Le pape l'excommunia; quelque tems après, en 1607, cinq assassins le frappèrent de quinze coups de stylet; il guerit de ses blessures. Depuis cet accident, Fra-Paolo vécut presque toujours dans la retraite. Il s'occupa alors de son Histoire du concile de Trente, qui a été trad. dans presque toutes les lang. de l'Europe. Il m. en 1623, à Le P. Le Courayer a trad. en français l'hist. du Concile de Trente en 2 vol. in-40 réimpr. en 3 vol., et a écrit sa vie. Ces différ. ouv. furent recueillis à Venise en 1677, 6 vol. in-12. On a publié à Venise, en 1766, des Mémoires sur la vie de cet écrivain.

71 ans.

SARRABAT (Nic.), jés., né à Lyon en 1698, m. à Paris en 1737, physic. et math., découvrit le prem., à Nîmes, la comète de 1709. Il a publié deux Mémoires couronnés par l'acad. de Bordeaux. Le 1er offre une nouvelle hypothèse sur l'aiguille aimantée; le 2e a pour objet la salure de la mer; une Dissert. sur la circulation de la sève dans les plantes, Bordeaux, 1733, in-12.

SARRASIN (Jean - Antoine), né à Lyon en 1548, prof. la méd. à Genève où il m. en 1598. On a de lui un Traité, en latin, de la Peste, Genève, 1571, in-4°, et une édit. de Dioscoride, en gree et en lat. avec des seolies, ibid., 1598.

Son fils Jean, m. en 1632, à 51 ans, a laissé quelques écrits, Un autre fils, Philibert, a publié quelques ouv. sur Ja médecine; son Histoire De latis lumbricis est estimée. Elle a été réimprimé avec les Observations de Guillaume Hildanus en 1611.

SARRASIN (Michel), né à Nuys en Bourgogne, et m. à Quebec, à 77 ans, où il prof. la méd, et la chirurgie. On á de lui une Histoire du castor, et quelques Observ. d'Histoire naturelle. SARRASIN (Pierre), né à Dijon, acteur cél., il débuta au théâtre franc. en 1729, par le rôle d'ОEdipe, dans la tragéd. de ce nom, de P. Corneille. Après la mort du cél. Baron, il joua

les rôles de rois Il se retira du théâtre en 1759 et m. en 1763.

SARRAU DE VERIS ET SARRAU DE BOYNET, m. à Bordeaux leur patrie, le premier en 1739, et le second en 1772, furent les fondat. de l'acad. de Bordeaux, et ont laissé d'eux, dans les an.ss. de cette acad., des Dissertations académiques, et des recueils d'observations météorologiques et d'histoire

naturelle.

à l'Eglise romaine. A son second voyage il pénétra en Egypte, en Ethiopie et en Arménie pour tacher d'amener les schismatiques au concile de Florence, et eut un succès si heureux, que le patriache des Arméniens envoya au synode ses ambassadeurs, et se soumit à la foi apostolique. Sartiano mourut à Milan en 1450. Il a laissé des Lettres et div. Traités sur des matières théologiques.

SARTORIS (Jean-Pierre), conseiller d'état en 1752 et en 1763 syndic de la république de Gênes, a publié, Elemens de la procédure criminelle, suivant les ordonnances de France, la constit. de Savoie et les édits de Genève, 1774, 2 vol. in-8°. Il m. en 1780.

SARTORIUS (Jean-George), né à Bamberg et m. en 1696, méd. à Altorf. On a de lui: Admiranda narium homorrhagia, etc., Altdorffii, 1682, in-4°; De morbo militari seu castrensi, etc., Bamberge, 1684, in-fol.

SARTRE (Pierre), né à Montpellier en 1693, doct. et prienr de Sorbonne, m. à Paris en 1771, signala son attachement au parti contraire à la bulle unigenitus par quelques lettres contre les SARRITOR (myth.), dieu cham-jés. Il a écrit Vie de Mlle. de Joncoux, pêtre, présidait à cette partie de l'agri- bienfaitrice de Port-Royal, in-12. culture qui consiste à sarcler, et à ôter les mauvaises herbes qui naissent dans les terres ensemencées.

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SARROCHIA (Marguerite), savante Napolitaine, m. à la fin du 17e s. à qui l'on doit plus. épigrammes en vers lat., et un poème en ital. ayant pour titre : Scanderberg, roi d'Albanie.

SART (Corille du), peint. de Harlem, m. en 1704 à 39 ans, exprima avec une vérité frappante les jeux et debats des villageois. On estime ses fleurs ainsi que ses jolis dessins au crayon et à l'encre de la Chine.

SARTI (P. D. Maur), savant camaldule, né dans le dioc. d'Imola en 1709, m. en 1756, après avoir professé pendant quelques années, obtint div. emplois auprès de la cour de Rome. Il a écrit: De claris archigymnasi Bononiensis professoribus, Bologne, 1769, 2 tom. in-fol. ; De antiqua Picentum civitate, Pesaro, 1748; De Episcopis Eugubinis., Pesaro, 1755.

SARTIANO (Albert de), de l'ordre des frères mineurs, né en 1385 à Sartiano en Toscane, devint un des meil leurs orateurs sacrés du 15 s. Le pape Eugène IV l'envoya deux fois en Orient pour réanir les peuples de ces contrées

SAS (Corneille), né à Turnhout l'an 1593, chan. official et vic.-gén. d'Ypres, m. en 1656. On a de lui: OEcumenicum de singularitate clericorum, illorumque cum feminis extraneis vetito contubernio, judicium, Bruxelles, 1653, in-4°; Epitome praxeos virtutum theologicarum, Rome, 1632, in-12.

SASBOUTH (Adam), cordelier, né à Delft en 1516, m, à Louvain en 1553. Ses ouvrages ont été impr. à Cologne en 1568, in-fol.; le plus considérable est un Commentaire sur Isaïe et sur les Epitres de Saint-Paul.

SASSETTI (Philippe), florent., après avoir fait plus. voyages de Florence à Lisbonne, et de Lisbonne aux Indes orientales, m. à Goa en 1589, a laissé plus, lettres à Pierre Spina et autres savans insérées dans la Prose Florentine.

SATUR (Pierre-David), savant économiste, né en 1739, à Montauban, m à Paris en 1811, est ant. de plus. projets relatifs aux finances et au crédit public. Dans le cours de la révol., it coopéra aux travaux de plus, membres de l'assemblée constituante, et publia plus. brochures concernant les matières les plus importantes sur l'économie politique.

SATURNE (mythol.), autrement

appelé le tems, Vesta.

était fils du Ciel et de

SATURNIN (Publius Sempronius Saturninus), embrassa le parti des armes, et fut élevé par Valérien au rang de général. Devenu célèbre par ses victoires sur les Barbares, il fut proclamé empereur vers la fin de l'an 263. Il continua de se signaler par des actions éclatantes; mais comme il traitait ses troupes avec sévérité, elles lui ôtèrent la vie vers l'an 267.

SATURNIN (Sextus-Julius Saturninus), gaulois, cultiva d'abord la littér. et ensuite les armes. Aurélien le regardait comme le plus expérimenté de ses généraux. Il pacifia les Gaules, délivra l'Afr. du joug des Maures et rétablit la paix en Egypte. Le peuple d'Alexandrie le salua empereur en 280, la 4e année du règne de Probus. Il refusa d'abord la pourpre impér, mais il fut contraint de l'accepter. Probus fit marcher contre lui un corps de troupes qui l'assiégea dans le château d'Apamée, où il fut forcé et tué peu de tems après son élection.

SATURNIUS LAZARONEUS, aut. du 16 s., né à Bueno, petite ville du Val-Camonica dans le Bressan, composa, sous le titre de Mercure, dix liv. d'Institutions grammaticales, imprimés à Bile en 1546, et à Lyon en 1556.

SATYRES (mythol.), espèces de demi-dieux qui habitaient dans les forêts avec les Sylvains, les Faunes et les Pans. On les représentait sous la fig. de monstres moitié hommes et moitié boucs, ayant des cornes sur la tête, le corps velu, avec les pieds et la queue d'un bouc.

SATYRUS, philos. péripatéticien, écrivit avec soin des Vies d'hommes cél. La seule Vie de Sophocle qui nous reste est tirée en grande partie de l'ouvrage de Satyrus.

comtesse

SAVAGE (Richard), fils naturel du comte de Rivers et d'Anne, de Macclesfield, né en 1697, chercha vainement à émouvoir la tendresse d'une mère dénaturée, et fut réduit à tous les malheurs de l'indigence; après avoir reçu une éducation incomplète à l'école de St.-Alban, il se fit auteur et débuta dans la carrière littér. par une satire contre Hoadley, év. de Bangor. Sir Thomas Overbury, tragédie représentée avec succès, procura à l'aut. de l'argent et des protecteurs. Un événenient malheureux le priva de sa liberté, et il ne sortit de prison que pour éprouver les

horreurs de l'indigence. Il trouva peu après, dans le lord Tyrconnel, un bienfaiteur qui le recut chez lui. Ce fut à cette époque qu'il composa son poëme intitule The Wanderer (le Vagabond), que l'aut. regardait lui-même comme son chef-d'œuvre. Sa mauvaise conduite et son imprudence le réduisirent à de nouvelles extrémités, et il m. dans la plus profonde misère en 1743. Outre les ouv. cités, on a encore de lui le Bátard, poëme, et un autre poëme sur l'anniv. de la naissance de la Reine. Tous les ouv. de Savage ont été recueil. et publiés en 2 vol. in-8°, et réimpr. dans la colleet. de Cazin, Paris, 2 vol. in-12.

SAVARON (Jean), né à Clermont en Auvergne, fut président et lieutenantgénéral en la sénéchaussée et siége présidial de sa patrie, se trouva aux étatsgénéraux tenus à Paris en 1614, en quavince d'Auvergne, et y soutint avec ferlité de député du tiers-état de la pro

meté, les droits de son ordre contre la noblesse et le clergé, et m. en 1622. Ses princip. ouv. sont: Sidonii Apollinaris opera, 1609, in-4o, avec des notes. Origine de Clermont, ville capitale d'Auvergne, in-8°. Pierre Durant a donné une plus ample édition, 1662, in-fol., de cet Ouvrage; Traités contre les Duels, etc., in-8°; Traité de la souveraineté du roi et de son royaume, aux députés de la noblesse, 1615, in-8, Chronologie des Etats-généraux, in-8°. Il a donné aussi une édition de Cornélius-Népos, avec des notes, Paris, 1602.

SAVARY (Franc.), seigneur de Bre ves, fut ambassadeur de France à Constantinople pendant 22 ans. A son retour, vers la fin de 1611, Henri IV le nomma ambassa leur à Rome auprès de Paul V, où, dès l'an 1613, il fit imprimer en arabe le catéchisme de Bellarmin, et en 1614 un psautier arabe, avec une traduction latine. En 1615 Louis XIII confia à Savary l'éducation du duc d'Anjou son frère, place qu'il perdit en 1618, et m. en 1627. Savary fit imprimer à Paris la relation de ses voyages. Le nombre des m.ss.orientaux qu'il avait apportés du Levant se monte à 97.

SAVARY (Jacques), né à Doué en Anjou en 1622, ayant fait une fortune assez considérable dans le négoce, à Paris acheta une charge de secrétaire du roi, et fut nommé, en 1670, pour travailler an Code marchand, qui parut en 1673; il m. en 1690..On a aussi de lui le Parfait negociant, dont il y a eu un grand nom bre d'éditions.

SAVARY (Jacques et Philémon), fils du précédent. Jacques, sieur des Brůlons, fut nommé en 1686, inspecteur-général de la douane à Paris, travailla conjointement avec Philémon son frère, chan. de l'église de Saint-Maur-des-Fossés, au Dictionnaire du Commerce, qui parut en 1723, en 2 vol. in-fol. Jacques Savary était m. en 1716, à 56 ans. Philémon m. en 1727, à 73 ans. On a de ce dernier un 3 vol. imprimé en 1730, pour servir de supplémentau dictionnaire du commerce. La dernière édit. a été donnée à Paris en 1748, en 3 v. in-fol.

SAVERIEN (Alexandre), ingénieur de la marine, membre de l'acad. de Lyon, né à Arles en 1720, m. en 1805, a publié un grand nombre d'ouv. sur la marine et la navigation, dont les principaux sont: Nouvelle Théorie de la manoeuvre des vaisseaux, 1746, in-8°; Recherches historiques sur l'origine et les progrès de la construction des navires des anciens, 1747, in-4°; La mature discutée et soumise à de nouvelles lois, 1747, in-8°; L'art de mesurer sur mer le sillage des vaisseaux, 1750, in-8°; Dictionnaire universel de mathématique et de physiSAVARY (Jacques), né à Caen, m. que, 1753, 2 vol. in-80'; Dictionnaire en 1650, à 64 ans, a fait quatre poëmes sur d'architecture, par d'Aviler, 1755, Dicla Chasse du lièvre, 1655, in-12; dutionnaire historique, théorique et prarenard et de la fouine, 1658, in-12; du cerf, etc., 1659, in-12, et un 4 sur le Manège, 1662, in-4°; l'Odyssée en vers latins; les Triomphes de Louis XIV, depuis son avénement à la couronne ; et 1 vol. de Poésies mêlées.

SAVARY (Jacq.), méd. de la marine à Brest, mi. en 1768, a traduit le Traité de l'Hydropisie de Monro, 1760, in-12; celui du Scorbut de Lind, 2 v., 1776.

tique de marine, 1758, in-8°, nouvelle édition, 1781, 2 vol. in-8°; Histoire des philosophes modernes, etc., 1762—69, 8 vol. in-4° et in-12, Histoire des progrès de l'esprit humain dans les sciences exactes et dans les arts qui en dépendent, 176, in-8°; nouvelle édit., 1776, 4 vol. in-8°; Histoire des philosophes anciens jusqu'à la renaissance des lettres, avec leurs portraits, 1771, 5 vol. in-12.

né à

SAVARY (Nicolas), né à Vitré en Bretagne, après avoir fait d'excellentes études, partit en 1776 pour l'Egypte, où il séjourna près de trois ans. Après avoir quitté l'Egypte, il parcourut pendant 18 mois les isles de l'Archipel; de retour en France en 1780, il publia le Coran, traduit de l'arabe, avec un abrégé de la Vie de Mahomet, 1783, 2 vol. in-8°; La Morale de Mahomet ou Recueil des plus pures maximes du Coran, in- 18; Lettres sur l'Egypte, dont le 1er vol. parut en 1785, in-8o, et fut suivi de deux autres. Il redigeait aussi son Voyage en Grèce, quand une mort prématurée l'en-in-40, et quelques autres ouvrages. leva aux lettres en 1788.

SAVERY (Roland), peintre, Courtray en 1576, m. à Utrecht en 1639, a excellé à peindre le paysage; il fut longtems employé par l'emp. Rodolphe II. Les torrens qui se précipitent du haut des rochers, les animaux, les plantes, les insectes, sont exprimés dans ses tableaux d'une manière admirable. On a gravé plus. morceaux d'après lui, entre autres son Saint-Jérôme dans le désert.

SAVASTANO (François-Eulalius), jes. napolitain, né en 1657, m. en 1717, est auteur d'un poëme latin, intitulé: Botanicorum seu institutionum rei herbarice libri quator, Naples, 1712, ́in-8°, traduit en vers libres par Bergantini, Venise, 1749.

SAUBERT (Jean), qui vivait dans le 176 s., publia en latin une Histoire de la bibliothèque de Nuremberg, avec le Catalogue des premières éditions typographiques, 1643, in-40; un Traité latin sur les sacrifices des anciens, et un autre sur les prétres et les sacrificateurs hebreux; Thomas Crenius en donna une édition sous ce titre : De sacrificiis veterum, et de sacerdotibus Hebræorum commentarium, Leyde, 1699, in-8°.

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SAVI (Jean-Jacq.), méd. de Bologne, m. en 1539, a donné: In præsagiorum Hippocratis libros, deque ordine librorum ejusdem prælectio, Bologne, 1526,

SAVI (Pierre), jés,, a laissé une trad. italienne de la Conjuration de Catilina par Salluste, Turin, 1763; une autre de la lettre du P. Ferrari, De institutione adolescentiæ, Milan, 1750; et une De rebus gestis Eugenii principis a sabaudia bello italico et bello Pannonico, du P. Ferrari, Milan, 1754.

SAVIARD (Barthélemi), chirurg. de l'Hôtel-Dieu de Paris, excellent lithoto miste, né à Marolles-sur-Seine en 1656, et m. en 1702, est auteur du Nouveau Recueil d'Observations chirurgicales Paris, 1702, in-8°; et d'une brochure sur les Accouchemens.

SAVIGNY (Christophe), seigneur de Savigny et de Piment en Rethelois, vivait dans le 16 s., il fut le premier qui assujétit les sciences et les arts en tableaux

généalogiques et méthodiques. C'est lui qui le premier employa le mot encyclo pédie pour en exprimer la pensée. La première de ses planch., gr. in-fol., gravée en bois, est intitulée: Encyclopédie ou la suite et liaison de tous les arts et sciences, in-fol., ouvrage rare; il a eu diverses édit., une avec une grav. en bois où il est représenté offrant son ouvrage moitié imprimé et moitié gravé en bois, au duc de Nevers. Une autre édit. avec des changemens, a été publiée par Jean Libert; sous ce titre : Sacra Parisiorum anchora, 1619.

SAVILE (Henri), né à Bradley, prov. d'Yorck, en 1549, et m. à Oxford en 1621. I a laissé des Commentaires sur Euclide et sur Tacite, et un édition en grec des (Euvres de Saint-Jean-Chrysostôme, Etonæ, 1613, 8 vol. in-fol. Savile donna aussi une édit. du Traité de Bradwardin contre les pélagiens, sous ce titre : De causâ Dei contra Pelagium, Lond., 1618, in-fol. On a encore de lui: Rerum Anglicarum scriptores post Bedam, Londres, 1696, in-fol.

Quelque tems après Saül fut tourmenté du malin esprit, il ne trouva d'anice remède, que le son de la harpe de David; ce qui ne l'empêcha point de le persécuter, ni de chercher tous les moyens possibles de le perdre. Saül consulta la pythonisse pour savoir quelle serait l'issue du combat qu'il allait livrer aux Philistins. Peu après son armée fut taillée en pièces, et, croyant la mort inévitable, il s'enfonça la pointe de son épée dans l'estomac, et m. vers l'an 1055 avant J.-C.

SAULAT (Jacob), sieur des Marez, a publié un Recueil fameux parmi les bibliomanes, et sur-tout parmi les alchimistes, intitulé: Mutus liber, in quo tamen tota philosophia hermetico figuris hieroglyphicis depingitur, etc., Rupelle, 1677, in-fol. Des figures hieroglyphiques, pour la découverte de la pierre philosophale, composent ce singulier vol. Il n'y a rien d'écrit que le frontispice. Cet auteur a caché son nom sous celui d'Altus.

SAULIER (Gui), méd. de Lyon, qui vivait en 1638, écrivit un Traité latin sur la stérilité des femmes; et le Guidon des barbiers, que Jean Canaples, médecin, a traduit en français.

SAULT (Jean-Paul du), bénéd. de

en 1724, à Ville-Neuve-les-Avignon. Il a écrit: Entretiens de J.-C. dans le trèssaint-Sacrement de l'Autel, Toulouse, 1701 et 1703, 5 vol. in-12; Avis et réflexions sur l'état religieux, 3 vol. in-12; et Le Religieux mourant, 2 vol. in-8°. On en a donné un abrégé in-12.

SAVILE (sir Georges), marquis d'Hallifax, d'une ancienne famille du comté d'Yorck, naquit vers 1630, déploya de grands talens, et fut créé pair en consi-Saint-Maur, né à Saint-Sever en 1650, m. dération de ses services et de ceux de son père, en faveur de la restauration. Il obtint le sceau privé et la présidence du conseil à l'accession du roi Jacques, sous le règne duquel il fut obligé de renoncer à toutes ses fonctions publiques. Il s'éloigna de la cour en 1689, et fut opposé à toutes les mesures du gouvernement jusqu'à sa mort, arrivée en 1695. On a de lui plus. pamphlets politiques, des Avis à sa fille, des Maximes d'état, qui ont été imp. après sa mort. La 30 édit. est de1717, in-8°. Depuis on a publié sous son nom le Portrait de Charles II, avec les Maximes d'état, 1750, in-8°; le Portrait de l'évêque Burnet à la suite de l'Histoire de

son tems.

SAUL (Saülus), fils de Cis, homme riche et puissant de Gabaa dans la tribu de Benjamin, fut sacré roi d'Israël par le prophète Samuel, l'an 1095 avant J.-C. Il défit Naas, roi des Ammonites, et fut victorieux de divers autres peuples. Mais dans une guerre contre les Philistins, il offrit un sacrifice sans attendre Samuel, et y conserva ce qu'il y avait de meilleur dans les troupeaux des Amalecites, avec Agag, leur roi, contre l'ordre exprès du seigneur. Son sceptre passa dans les mains de David, qui fut sacré par Samuel, et qui épousa ensuite Michol, fille de Saül.

SAUMAISE (Benigne de ), seigneur de Tailly, m. doyen des conseill. du parl. de Dijon en 1640. Dans les troubles de Ja ligue, il se distingua par son attachement

au service des rois Henri III et Henri IV. Il a trad. en vers français la géographie de Denys d'Alexandrie, publ. sous ce titre: Denys Alexandrin de la situation du monde, nouvellement traduit de grec еть français, etc., Paris, 1597, in-12.

SAUMAISE (Claude de), né à Sémur en Auxois, l'an 1588, fils du précédent, fameux érudit et critique du 17 s., se fit protestant. Il se retira à Leyde, où il fut prof. honoraire après Scaliger. Saumaise fit un voyage en Suède, où la reine Christine l'appelait depuis longtems. Après un séjour d'un an, il revint en Hollande, et m. aux eaux de Spa en 1653. Ses princip. ouvr. sont: Nili archiepiscopi Thessalo nicensis, de primatu papæ Romani, libri duo, Hanovre, 1608, in-8°; Heidelberg, 1608 et 1612; Historic Augustæ scriptores sex, Paris, 1620, in-fol., et depuis

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