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LITERARY INTELLIGENCE.

CUSHING & JEWETT, Baltimore, intend shortly to publish a work, to be entitled a "Panorama of the city of Baltimore;" or an account of its origin, improvement, and present condition, its progress in sciences, arts, manufactures, commerce, revenue, police and population. To which will be added a view of its various associations, religious, benevolent and literary; its military arrangement; a description of its publick buildings, and a topographical and geological sketch of its present limits. To be accompanied with an accurate map.

A work of this kind cannot fail to be interesting to the citizens of Baltimore, and highly useful to the stranger, as a guide and companion in his rambles through our city.

WE are highly gratified to learn that Mr. Horace H. Hayden, of Baltimore, is engaged in preparing for the press, an inquiry into the causes which have produced the prominent geölogical phenomena of the continent of North America. It is the design of the author to show, that these phenomena are to be traced to the operation of a powerful current, which must, at some former time, have flowed from the north east, to the south west. From the knowledge which we possess of Mr. H.'s active and scientifick mind, his laborious investigations, and his devotion to truth in philosophy, we do not hesitate to promise to our countrymen a valuable addition to their stock of native science.

ALLEN'S HISTORY OF THE REVOLUTION. It gives us great pleasure to be able to announce to the publick, that this work is now ready for the press, and will be published with as little delay as the magnitude of the undertaking will admit of. We understand, that the proprietor and publisher, Mr John Hopkins, of Philadelphia, has been at considerable pains and expense, in collecting, for the use of the author, a great mass of interesting materials, consisting of original state papers, military order books, &c. which will furnish a body of matter superiour in interest and importance, to any which has ever before been offered to the publick. The high reputation of the author, and the great desire of the publisher, to give to the mechanical execution, all the perfection of which it is susceptible, give us reason to anticipate a work, which shall do honour to the country.

Notice sur la manière de recueillir, étiqueter et envoyer les Enchantillons de Corps organisés fossiles et Roches accompagnantes, désirées by M. BRONGNIART., La considération des corps organisés fossiles paraît être d'une très-grande importance pour arriver à déterminer les rapports de position des différ ens terrains, un des buts principaux de la Géologie.

Pour qu'on puisse mieux apprécier la valeur de ce moyen, il faut multipli

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er les observations, chercher à les rendre exactes et précises, et sur-tout à les faire sur un plan général.

M. Brongniart s'occupe depuis long-temps de ce genre de recherches L'Essai que M. Cuvier et lui ont publié sur la Géognosie des environs de Paris, a donné un exemple du parti qu'on peut en tirer.

Il a travaillé depuis cette époque à appliquer ce moyen aux autres terrains qui renferment des débris de corps organisès; mais il a besoin de secours nombreux, et il ose les réclamer non seulement des Naturalistes, mais encore de toutes les personnes qui s'intéressent aux Sciences. Il a cherché à mettre, par l'instruction suivante, les personnes les moins versées dans la connaissance des fossiles, à même de le faire profiter de leur bonne volonté.

1o. Recueillir tous les corps organisés fossiles qu'on pourra se procurer: Notamment les empreintes et débris de Végétaux reconnaissables des terrains houillers, des couches de lignites et des autres terrains.

Les coquilles crustacées, madrepores poissons, etc.

Il n'est pas nécessaire que ces corps soient ni gros ni bien entiers, mais il faut qu'ils soient suffisamment caractérisés pour être reconnus.

Il est inutile d'envoyer les grosses pièces insignifiantes qui ne se font re marquer que par leur volume, tels que les gros ammonites, les gros madrepores, de gros morceaux de bois pétrifiés; des fragmens des uns ou de petits individue des autres suffisent souvent. On peut éviter aussi de recueillir des moules intérieurs de coquilles, parce qu'ils sont presque toujours indéterminables.

2o. Les pétrifications isolées et détachées de leur roche sont les plus conve. nables pour la détermination des espèces; mais quand on ne peut les dégager de la roche, on ne doit pas craindre de les envoyer engagées: il suffit qu'il en paraisse une portion assez grande pour les rendre reconnaissables.

Il faut choisir de préfèrence, les Coquilles, celles dont on peut voir, soit la bouche, soit la charnière; pour les Madrepores, ceux dont la surface laisse bien distinguer les étoiles; pour les Végétaux, ceux dont les feuilles sont bien expalmées.

3°: On désire avoir sur les objets envoyés les renseignemens suivans, au moins en partie:

1o. Le lieu exact d'où vien l'objet; c'est la condition principale et la plus facile à remplir.

2o. La nature du sol dans lequel il s'est trouvé, et un échantillon de la couche, ou au moins de la roche qui le renfermait; il est bon que cette roche montre des débris des pétrifications qui se trouvent dans la couche dont elle a été retirée.

3o. La nature du terrain dont cette couche ou roche faisait partie, et un échantillon d'autant de couches supérieures ou inférieures qu'on pourra s'en procurer, en désignant l'ordre de superposition de ces couches.

4o. Il est important de noter du même signe toutes les pétrifications trouvées bien évidemment dans la même couche, ou au moins dans le même terrain. Les échantillons doivent être à peu près quarrés de 3 pouces de côté au plus, et d'environ 1 pouce 1-2 d'épaisseur.

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5°. Il est également important de ne point mêler ensemble les pétrifications trouvées dans des terrains différens ou dans des couches différentes d'un même terrain, ou, si on les encaisse ensemble, de les distinguer par des numéros, des signes ou des étiquettes.

Quand on ne pourra pas se procurer les renseignemens précédens, le premier suffira.

Il n'est point nécessaire de connaître les pétrifications pour les recueillir et pour les rendre utiles: il ne faut ni s'inquiéter de les déterminer, ni craindre d'envoyer des objets déjà connus on peu remarquables; une partie des renseignemens précédens, joints aux pétrifications les plus communes, les rendront toujours utiles. L'essentiel est donc de ne point mêler celles qui se trouvent séparées, et de ne point séparer celles qui sont réunies dans une même couche.

On y parviendra aisément en désignant par un numéro, une lettre ou un signe quelconque, un terrain ou une couche, et marquant du même signe toutes les pétrifications qui se sont trouvées évidemment ensemble.

On peut placer les étiquettes désignant le lieu et le gisement, dans le papier même qui enveloppera les échantillons, ou donner à chaque échantillon un numéro qui renverra a un catalogue explicatif.

Il faut, autant que possible, rendre les étiquettes ou numéros adhérens aux pièces, en les colant, et le plus sûr de tous ces moyens est d'écrire sur la pièce même, 1° lieu où on l'a trouvèe; 2° le numéro sous lequel on la désigne dans les notes historiques demandées plus haut.

Si on n'avait pas le temps de faire autant de numéros ou d'étiquettes que de pièces, il suffirait de réunir dans une même boîte ou dans un même paquet, toutes les pétrifications d'une même couche, et de les désigner par une étiquette générale.

Il est nécessaire d'emballer les coquilles et autres pièces fragiles dans des boites séparées, et d'envelopper chaque pièce dans un papier particulier. M. Brongmart ne se permet de faire de pareilles demandes, que sous la condition expresse que la note de tous les frais que le transport des échantillons et leur emballage entraîneront, sera jointe à la lettre d'avis de l'envoi. Les objets qu'on voudra bien lui destiner, seront envoyés par la voie du roulage ordinaire, avec une lettre d'avis, à l'adresse suivante:

M' A. BRONGNIART,

Membre de l'Académie Royale des Sciences,
Ingénieur des Mines, etc. rue Saint-Domi-

nique, faubourg Saint-Germain, No 75.

PARIS.

THE REPOSITORY.

Original Poetry-for the Portica.

To a Lady on her birth day.

Far, in a deep and winding wood,

Whose shade the sunbeam scarce receives,

Where the pale, weeping willow stood,
And hung its meditating leaves;
Was built a solitary bower,

Entwin'd with many a pensile flower,
Where dwelt a fairy, known to fame,
And Sympathy was call'd her name.

Tho' thousands said that well they knew,
And oft had wandered on the green;

Yet scarcely on surrounding dew,

Was print of human footstep seen. And yet I ween should lucky wight, For once discern the place aright; Silence o'er boasting would prevail, And echo ne'er repeat the tale.

Tho' rarely found, belov'd was she,

Of all the tribes of Oberon;

And when beneath the greenwood tree
Their midnight revelry begun,

In vain the Monarch oft would chide,
Still would she slily slip aside,
And never mingle with their joys,
For much the Fairy hated noise.

And when her sisters with delight,
Would tell the tricks of every fay,
How they had pinch'd the maids all night,
Or led the traveller astray:

For every smile, she gave a tear,
Then sought the mortal far and near,
She, who that night was sore perplex'd,
Would have a pleasant dream the next

When ocean's waves were vexed sore;

And sailors hearts were wild with dread, Alone she paced the soundiug shore,

Then sought some neighbouring slumberer's bed;

Then with a speed that knew no check,

Would on his fancy, paint a wreck,

And rouse him by a dream to stir,
To aid the dying mariner.

This fairy often did lament,

To wander darkling on the wild;
And have which-ever way she went,
No converse sweet with human child.
For Fairies much it doth delight,
To visit mothers in the night;
And seldom deem the deed amiss,
To rob them of an infant's kiss.

And once; 'twas on this very day,
By all her sister's arts beguil❜d;
Sweet Sympathy was led astray,

And strove to steal a female child.
While the dear mother safely slept,
Close to her side the Fairy crept,
Attracted by the Infant's charms,
And stole the treasure from her arms.

Reclin'd upon her heaving breast,

The lovely babe forgot to weep;
The new born smile its joy express'd,
On that dear cradle rock'd to sleep.
It stretch'd its little hands so fair,
And gently grasped the flowing hair,
All thoughts of danger far away,
Nor knew the mother from the Fay.

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