De J. J. Rousseau: considéré comme l'un des premiers auteurs de la Révolution, 2. köideBuisson, 1791 |
From inside the book
Results 1-5 of 54
Page 10
... placé un invin- cible obstacle au trop grand développement de nos idées ; et ce qui le prouve , c'est que celles - ci finissent toujours par être illusoires , lorsque nous voulons les pousser trop Join . Voyez , disoit - il , en toutes ...
... placé un invin- cible obstacle au trop grand développement de nos idées ; et ce qui le prouve , c'est que celles - ci finissent toujours par être illusoires , lorsque nous voulons les pousser trop Join . Voyez , disoit - il , en toutes ...
Page 28
... placés dans des états différens les uns des autres , mais qui tous tendent au même but d'une justice exacte , d'un ordre plus parfait ? Eux qui nous ont enseigné dans toutes les chaires évangéliques que Dieu tient la balance entre tous ...
... placés dans des états différens les uns des autres , mais qui tous tendent au même but d'une justice exacte , d'un ordre plus parfait ? Eux qui nous ont enseigné dans toutes les chaires évangéliques que Dieu tient la balance entre tous ...
Page 35
... phrase entiere . Rien ne prouve mieux , je crois , la foiblesse , l'esprit courtisan et l'abné- gation entiere du caractere des gens en place sous l'ang cien régime . Ca est la gardienne naturelle de leurs mœurs . Il veut ( 35 )
... phrase entiere . Rien ne prouve mieux , je crois , la foiblesse , l'esprit courtisan et l'abné- gation entiere du caractere des gens en place sous l'ang cien régime . Ca est la gardienne naturelle de leurs mœurs . Il veut ( 35 )
Page 51
... place du despotisme insensé ; qu'il détruise pour le présent et pour l'ave nir toute législature , c'est - à - dire , un œil perpétuellement ouvert sur les changemens et les accidens des choses ; car les loix ne sont que des remedes ...
... place du despotisme insensé ; qu'il détruise pour le présent et pour l'ave nir toute législature , c'est - à - dire , un œil perpétuellement ouvert sur les changemens et les accidens des choses ; car les loix ne sont que des remedes ...
Page 71
... place de ces mots illusoires , mettez des poids matériels , suivez l'autorité souveraine de la nature qui veut que tout se balance ou se combatte . On veut à toute force créer la société , et c'est la nature qui l'a faite ; elle existe ...
... place de ces mots illusoires , mettez des poids matériels , suivez l'autorité souveraine de la nature qui veut que tout se balance ou se combatte . On veut à toute force créer la société , et c'est la nature qui l'a faite ; elle existe ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
Anglois aristocrates arts assemblée nationale auroient auroit avoient avons bonheur choses citoyens cœur connoissance constitution Contrat Social corps législatif décret despotisme devoit Diderot Dieu dignité disoit disoit-il doit écrivains enfans ennemis Ermenonville esclaves esprits éternelle étoient étoit eût falloit foiblesse force François génie gloire gouvernemens gouvernement hommes humaine idées J. J. Rousseau jamais Jamais Rousseau justice l'assemblée nationale l'autorité l'empire l'esprit l'état l'Europe l'homme législature liberté libre loix long-temps Louis XIV lumieres magistrats majesté maniere ment monarchie monarque Montesquieu morale n'avoit n'étoit nation nature nécessaire nobles noblesse orgueil par-tout parle particulieres passions patrie patriotisme pensée peuple philosophe poëte police politique pourroit pouvoir exécutif pouvoir législatif premiere prince principes public puissance qu'un raison régénération représentans révolution rien rois Rousseau avoit sentiment sera seroit seul siecles société Socrate souverain souveraineté sur-tout systême tête tion tisme toyens trône tyrannie vérité vertu publique voilà volonté générale Voltaire vouloit
Popular passages
Page 93 - Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale; et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout.
Page 107 - Tant qu'un peuple est contraint d'obéir, et qu'il obéit, il fait bien; sitôt qu'il peut secouer le joug, et qu'il le secoue, il fait encore mieux : car , recouvrant sa liberté par le même droit qui la lui a ravie, ou il est fondé à la reprendre, ou l'on ne l'était point à la lui ôter.
Page 287 - Allez dire à votre maître que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes.
Page 303 - ... c'est qu'au lieu de détruire l'égalité naturelle, le pacte fondamental substitue au contraire une égalité morale et légitime à ce que la nature avait pu mettre d'inégalité physique entre les hommes, et que, pouvant être inégaux en force ou en génie, ils deviennent tous égaux par convention et de droit 1.
Page 186 - Ce passage de l'état de nature à l'état civil produit dans l'homme un changement très remarquable, en substituant dans sa conduite la justice à l'instinct, et donnant à ses actions la moralité qui leur manquait auparavant.
Page 187 - Réduisons toute cette balance à des termes faciles à comparer ; ce que l'homme perd par le contrat social, c'est sa liberté naturelle et un droit illimité à tout ce qui le tente et qu'il peut atteindre ; ce qu'il gagne, c'est la liberté civile et la propriété de tout ce qu'il possède.
Page 25 - Quand donc il arrive que le peuple institue un gouvernement héréditaire, soit monarchique dans une famille, soit aristocratique dans un ordre de citoyens, ce n'est point un engagement qu'il prend ; c'est une forme provisionnelle qu'il donne à l'administration, jusqu'à ce qu'il lui plaise d'en ordonner autrement.
Page 127 - Le moyen en est de la dernière facilité dans la bonne éducation publique; c'est de tenir toujours les enfants en haleine , non par d'ennuyeuses études où ils n'entendent rien et qu'ils prennent en haine par cela seul qu'ils sont forcés de rester en place , mais par des exercices qui leur plaisent, en satisfaisant au besoin qu'en croissant a leur corps de s'agiter , et dont l'agrément pour eux ne se bornera pas là.
Page 187 - Ce que l'homme perd par le contrat social, c'est sa liberté naturelle et un droit illimité à tout ce qui le tente et qu'il peut 20 atteindre; ce qu'il gagne, c'est la liberté civile et la propriété de tout ce qu'il possède. Pour ne pas se tromper dans ces compensations, il faut bien distinguer la liberté naturelle qui n'a pour bornes que les forces de l'individu, de la liberté civile qui est limitée par la volonté générale, et la possession qui n'est que 26 l'effet de la force ou le...
Page 304 - Sous les mauvais gouvernements, cette égalité n'est qu'apparente et illusoire; elle ne sert qu'à maintenir le pauvre dans sa misère, et le riche dans son usurpation. Dans le fait, les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent, et nuisibles à ceux qui n'ont rien : d'où il suit que l'état social n'est avantageux aux hommes qu'autant qu'ils ont tous quelque chose , et qu'aucun d'eux n'a rien de trop.