What blessings thy free bounty gives Let me not cast away; For God is paid, when man receives, Yet not to earth's contracted span When thousand worlds are round! Let not this weak, unknowing hand, If I am right, thy grace impart Save me alike from foolish pride Teach me to feel another's woe, That mercy I to others show Que ma raison jamais ne dédaigne l'usage Des biens dont un Dieu m'enrichit! En recevant tes dons l'homme t'en fait hommage; Mais dois-je seul prétendre à ces biens ineffables? Non, le Dieu de l'humanité Est encore le Dieu des mondes innombrables Ne permets pas, grand Dieu, que mes mains impuissantes Et que j'ose vouer aux flammes dévorantes Lorsque je fais le bien, daigne affermir encore Mes pas toujours mal assurés ; Lorsque je fais le mal, vers ce bien que j'ignore Heureux ou malheureux, que mon cœur ne connaisse Fais-moi, dans tes refus, adorer ta sagesse, Que prompt à compatir aux malheurs de mon frère Et, lorsque je pardonne un injuste adversaire, Daigne, grand Dieu! me pardonner. Mean tho' I am, not wholly so, Since quicken'd by thy breath; Thro' this day's life or death. This day, be bread and peace my lot; Thou know'st if best bestow'd or not; To thee, whose temple is all space, Whose altar, earth, sea, skies, One chorus let all being raise, All nature's incense rise! ST. CECILIA'S DAY. AN ODE. DESCEND, ye Nine! descend and sing; The breathing instruments inspire; Wake into voice each silent string, sweep the sounding lyre! And In a sadly-pleasing strain Let the warbling lute complain, L'homme est vil, il est vrai, mais l'homme est ton ouvrage, L'homme encor doit s'enorgueillir. Ah! sois toujours son guide, et l'homme, avec courage Je demande aujourd'hui que ta bonté suprême Sur le reste je dois m'en remettre à toi-même, Tes autels sont les cieux et la terre et les ondes; Chœur des êtres, chantez; brûlez, encens des mondes, LA FÊTE DE SAINTE CÉCILE. ODE. USES, quittez vos célestes retraites; Aux accords de mille instrumens! En sons nobles, harmonieux, Venez faire parler la lyre! Plus tendre, que le luth soupire En sons plus doux et plus mélodieux! The shrill echoes rebound: And fill with spreading sounds the skies : Exulting in triumph now swell the bold notes, In broken air, trembling, the wild music floats; Till, by degrees, remote and small, The strains decay, And melt away, By music, minds an equal temper know, Warriors she fires with animated sounds, Morpheus rouses from his bed Sloth unfolds her arms and wakes, |