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SPEECH of the King of key on fpe og the Zen wa
Chambers-Rou, Norenbe

(Traduction.)

MM. LES SÉNATEURS, MM. LES DIFTIS.

L'ANNÉE qui tire à sa fit a été rejoue au détm par is be tendant à perpétuer la mémoire è Bargment in a u premier jubilé des institutions nationales: eut & de BILTE ensuite par des désordres qui ont troche le pays a mi riament attristé mon cœur.

Le calme est rétabli à present- grice so bon sens des por La et à l'attitude admirable de l'armée qui a su dans des cremsate très difficiles, remplir avec te stogan € 11 DELE ilimités des devoirs très pénibles pour cela qu. con ma cart 5 ceux qui obéissaient; nous devons autant que ceis 2018 es poli écarter toute cause de nouveles doclears es posen a pasta. des esprits, qui est la meilleure garantie de Torre parke

Si, dans quelques endroits, les tons demen (ne propagande antipatriotique et d'un véritable sentiment de rebellion. dans d'autres parties de l'Italie, ces tumaltes ecserent & CL malaise économique Lablement expiate: et tres tres a firen a conséquences.

Le Père de is Patrie a dit un jour que les peties aimer e estiment les institutions en raison des bei gutles wir spatent.

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Les plus grands bienfaits qu'attendent aujourd' is Talens c'est la tranquillité, afin de pouvoir steintre per le amélioration sociale que tous inroquent

Mais un travail utile n'est possible

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respect des lois, des institutions et de l'organisation, socaJE.

Les agitations légales, les stériles encrusine is morcements désordonr és ne peuvent arriver qu'a sugmenter e miket & rencier tout progrès, à nuire sux libertés publiques.

Mon cœur soupire après l'instant où dans is compete seroitude que ne pourront se renouveler des jours befastes comme cela que nous déplorons, je pourrai faire usage ĉu plus doux des trois que nous confert le Statut, en restituant à leurs fimilies ces égares qui trompés par les fallacieuses espérances qu'on a fait miroiter a leurs yeux, ont été victimes de la forme mensongère et perverse sous laquelle ont été propagées dans les masses les aspirations humanitaires.

Pour håter ce jour je m'adresse à mon peuple, qui partage avec moi les douleurs et les joies, qui, dans une réciprocité c'affections, se réjouissait hier d'un évènement heureux pour ma maison; je n'adres «.

à mon peuple, confiant et sûr qu'il voudra aider mon Gouvernement dans l'œuvre sainte et désirée de guérir au plus vite de douloureuses plaies non encore cicatrisées.

La

Nos relations avec toutes les Puissances sont très-cordiales. preuve en est la façon avec laquelle il fut répondu à l'initiative que mon Gouvernement a cru devoir prendre dans des questions qui intéressent hautement la paix et la tranquillité du monde civilisé.

Le réglement de la question Crétoise est en voie de solution satisfaisante, et dans quelques jours se réunira à Rome une Conférence à laquelle nous avons invité toutes les Puissances d'Europe et dont le but est de chercher, par des moyens conformes à la civilisation actuelle, à mettre un frein à des intentions et des actes criminels qui se sont manifestés récemment sous la forme la plus horrible, par l'assassinat d'une auguste dame bonne et charitable.

En Afrique, votre ferme dessein est de suivre une politique de paix et de recueillement adaptée à nos projets coloniaux et à nos intérêts en Europe.

A l'intérieur, on veillera à maintenir les institutions et les franchises statutaires assez haut pour en imposer à tous le respect et la loyale observance.

Il est urgent de pourvoir à ce que les Représentants élus par le vote populaire soient choisis avec la loyauté et l'indépendance nécessaires, afin d'être la véritable expression de la volonté des électeurs.

Il est de suprême nécessité sociale et politique de tenir haut le prestige de la justice, et un des sujets de vos études sera d'améliorer les procédures pénales et civiles, conformément à l'expérience et au progrès de la science juridique.

Mon Gouvernement suivra dans ses rapports avec l'Église la politique de liberté fondée sur des traditions et le sentiment du peuple Italien; et toujours respectueux de la religion, mon Gouvernement saura, dans toutes circonstances, garder les droits du pouvoir laïc.

Des propositions vous seront présentées pour améliorer la situation de la partie du clergé qui se trouve en rapport plus direct avec les populations et qui exercera ses fonctions en s'inspirant des devoirs qu'il a envers la religion et envers la patrie.

Les conditions financières du pays restent satisfaisantes et s'amélioreront par le réveil de l'activité économique.

Nous en avons eu une preuve splendide dans le succès de l'Exposition Nationale, qui, pendant ces derniers mois, a donné tant d'éclat à la ville de Turin qui nous est chère et a bien mérité de la patrie.

Ce réveil sera suivi de l'activité la plus vive dans les différentes branches de la production et du commerce.

Une attention spéciale sera donnée à l'agriculture et nous devons avoir confiance en son développement. Je vous recommande donc d'étudier avec amour les propositions qui peuvent rendre plus faciles et plus fructueuses les conditions du travail agricole et industriel.

En cherchant à atténuer les âpretés des lois d'impôt, autant qu'il est possible sans porter atteinte à la solidité du budget, solidité à laquelle sont étroitement liés les intérêts économiques de la nation, mon Gouvernement s'appliquera à faire, avec une administration prudente et sévère, le meilleur usage des ressources publiques de façon à alléger les charges et les souffrances là où elles sont les plus grandes. Dans ce but vous seront présentées des propositions qui, avec toute la sagesse voulue en semblable matière, nous mettront sur la voie d'une répartition plus équitable des charges que la justice, la science, et la raison d'État imposent.

Aussitôt après sa nouvelle réorganisation, l'armée a été soumise à une dure épreuve qu'elle a heureusement traversée, et, avec quelques retouches reconnues nécessaires, nous aurons atteint cette stabilité relative qui est désirable dans toute œuvre humaine.

Tout en soignant jalousement le Budget de l'État, nous porterons progressivement nos forces de mer, pour le nombre et la qualité des vaisseaux à la hauteur que requiert notre situation géographique ainsi que la défense de nos légitimes intérêts, en augmentant notre flotte proportionnellement aux augmentations apportées dans leurs flottes par les Grands États d'Europe.

Ce sera œuvre sage de favoriser le développement rationnel des travaux publics et des initiatives privées, spécialement dans la construction des voies ferrées; en tirant le meilleur parti de toutes les forces disponibles; en répondant par des moyens proportionnés à l'accroissement du trafic; en améliorant et en assainissant peu à peu les terrains marécageux, les plages incultes, les régions insalubres en reboisant nos montagnes et en régularisant le cours de nos rivières; il sera aussi prudent d'étudier le moyen de fournir en abondance de l'eau aux provinces qui en manquent

encore.

Tout cela constitue un travail de longue haleine, en partie commencé, et sera, en raison des moyens disponibles, poursuivi avec la plus grande sollicitude par mon Gouvernement, qui cherchera également à résoudre sans dommage pour les finances un grand problème de prévoyance au bénéfice du nombreux personnel des. chemins de fer.

Pour l'instruction publique, les propositions qui seront faites. tendent plus à éduquer qu'à instruire; elles visent à répandre davantage dans la jeunesse le sentiment de la discipline et du devoir; à faire que l'école populaire alimente le pays de citoyens et de [18.7-98. xc.]

H

soldats à préparer d'une manière rationnelle les jeunes gens à la tie pratique à laquelle ils seront probablement destinés; à dresser, grâce à des écoles spéciales, ceux des campagnes à l'art de l'agricul ture, et ceux des villes à l'industrie.

L'école technique doit être le centre des écoles professionnelles, et le lycée doit se moderniser par l'étude des langues vivantes. L'idée de l'autonomie de l'Université étant mûre désormais, on vous proposera de la mettre en pratique.

On vous proposera aussi de résoudre la question qui revient toujours des galeries de fidéï-commis de façon à ne léser aucun droit.

Depuis longtemps on demande, on promet, on attend, que la stabilité soit donné au personnel des postes et télégraphes; ce sera justice de ne pas tarder davantage.

Une fois la question du personnel réglée, il sera plus facile de procéder aux réformes nécessaires dans l'organisation de certains services qui intéressent le plus nos relations commerciales.

MM. les Sénateurs, MM. les Deputés,

Notre action dans le concert des Puissances a toujours tendu, comme celle de nos alliés, à un but suprême qui est dans la conscience de tous, le maintien de la paix.

Pour cela nous nous sommes hâtés d'adhérer à l'initiative généreuse d'un Souverain ami pour étudier dans un Congrès Européen la possibilité du désarmement.

En attendant la solution qui pourra être donnée à ce grave problème, nous tournons avec pleine confiance notre regard vers l'avenir.

L'Italie a besoin de paix à l'extérieur et à l'intérieur pour se vouer, avec une administration austère, avec des réformes tributaires prudentes et équitables, avec justice et sérénité, au bien véritable de ses enfants.

Qu'atteindre ce but soit pour vous le suprême désir, le meilleur soutien comme cela a été l'ambition de ma vie, la gloire espérée de mon règne.

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SPEECH of the Queen of the Netherlands, on the Opening of the States-General.-The Hague, September 20, 1898.

(Traduction.)

MESSIEURS,

PEU de jours se sont écoulées depuis le moment solennel où, après avoir assumé les rènes du pouvoir, j'ai prêté serment au milieu de vous et reçu vos hommages d'allégeance.

Les preuves de patriotisme et de dévouement à ma maison ont été innombrables. Leur souvenir restera ineffaçable pour moi. L'ouverture de la Session Annuelle fait appel à votre zêle pour la reprise de vos travaux législatifs habituels. Puissent-ils, avec la bénédiction de Dieu, contribuer au bien-être du royaume.

L'état du pays et de la nation est satisfaisant à beaucoup d'égards. Les relations avec les Puissances étrangères sont toujours très amicales. C'est avec la plus vive satisfaction que j'ai reçu la proposition de Sa Majesté l'Empereur de Russie pour la réunion d'une Conférence des Représentants de toutes les Puissances en vue de rechercher les moyens de mettre un terme à l'accroissement continuel des armements militaires.

A Atjeh nous avons obtenu des résultats qui justifient l'espoir d'une amélioration durable dans l'état des affaires de cette partie des Colonies. Je rends hommage aux sentiments de modération et d'humanité avec lesquels ont été conduites les opérations, et à la persévérance et à l'héroisme déployés par l'armée des Indes Néerlandaises et la flotte.

Les travaux qui vous attendent sont aussi importants que multiples. De toutes parts se présentent des problèmes d'une importance sociale majeure dont la solution ne peut être obtenue qu'avec le concours de la Législature.

Des projets de loi règlant l'assurance des ouvriers contre les dommages financiers causés par des accidents professionnels et concernant l'instruction ainsi que la protection de la jeunesse, vous ont déjà été présentés; pendant cette Session j'espère continuer dans la même voie, et je me propose de vous faire parvenir des projets de loi concernant les habitations ouvrières, la répression du travail excessif des adultes dans les fabriques et les ateliers, et la révision de la loi sur les boissons alcooliques.

Des propositions vous seront soumises au sujet de la construction de chemins de fer vicinaux, de la suppression des péages sur les chaussées de l'État et les canaux; en outre, pour ce qui regarde les Colonies, des projets de loi tendant à l'augmentation des ressources financières et à l'amélioration des pouvoirs aux Indes Orientales et revisant les règlements organiques en vigueur aux Colonies de Suriname et de Curaçao.

« EelmineJätka »