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Sculptures en pierre. 884. Plaque rectangulaire en hauteur. Femme nue vue de dos. OEuvre d'A. Dürer; son monogramme connu et la date 1509 3.100. 885. Grand relief rectangulaire en largeur à bord surélevé, attribué à Hans Dollinger. L'empereur Charles V et Ferdinand Ier en armure complète coiffés de chapeaux emplumés à larges bords, sur leurs chevaux bardés de fer, se tendent la main : 50.060. 891. Médaillon circulaire Dame vue de profil: 2.050. 892. Modèle d'une médaille. Buste de Georges Reu à gauche 1.510. - 894 et 893. Médaillon. Inscription dans une bordure de laurier et 963. Médaillon 898. Mécirculaire, portrait d'A. Dürer: 19.600. daillon circulaire, à gauche, le buste d'un homme 908. Médaillon cirbarbu; xvi° siècle : 4.400. culaire en pierre de lard. Profil à gauche du comte Berthold de Henneberg: 5.100.

Bois. 918. Chef ou reliquaire. Jeune femme décolletée, les cheveux ondulés liés par derrière et pendant sur le dos; xv siècle : 3.510.925. Deux anges planant les ailes étendues et jouant l'un du violon, l'autre de la mandoline, figures en ronde bosse à peinture polychrome rehaussée de dorure: 1.650. 938. Grand relief quadrangulaire sculpté par Hans Schwarz d'Augsbourg. Mise au tombeau, fond rocheux de paysage: 12.000.- 940. Jeune homme en costume de l'époque qui supporte un blason; xv° siècle : 3.900.- 961. Médaillon circulaire. A droite, buste d'un homme à longue chevelure vu de trois quarts; xvi° siècle 13.500.

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964. Modèle de médaille. Buste d'homme, de face, à longue barbe, chapeau à larges bords : 8.300. 968. Médaillon circulaire. Portrait d'un homme très obèse, profil de droite; xvi° siècle : 8.950. 969. Médaillon circulaire. Buste d'un homme coiffé d'un béret et portant un habit à fourrures; XVIe siècle : 3.050. 976. Huit dames en chêne noirci avec appliques en chêne naturel, mascarons, tête de lions, trophées d'armes, arabesques; xvi siècle : 2.410.

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rinceaux de feuillages et de verdure entremêlés d'animaux. Italie; xve siècle : 1.110.- 1048. Deux frises verticales en velours vert avec ornement superposé en bouillonné d'or. Italie; xvi° siècle : 520.

Meubles. 1053. Cabinet sur socle avec deux tiroirs et orné de la double aigle aux angles, surmonté d'un dais s'ouvrant à coulisse et sculpté par Peter Opel: 58.500. -1054. Meuble quadrangulaire à couvercle, la face principale s'ouvre à abattant et découvre huit tiroirs, avec un vantail au centre, flanqué de pilastres et surmonté d'une architrave; XVI° siècle : 2.750. 1055. Coflret quadrangulaire à couvercle mouluré, entièrement incrusté d'ivoire coloré et de nacre; faces ornées de bouquets de fruits, de dauphins entourés d'arabesques fleuries habitées par des oiseaux: 6.650. - 1070. Grand bahut à deux corps, en chêne sculpté; XVIe siècle : 2.050.

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Manuscrits enluminés sur vélin. 1096. L'Apocalypse. Dessins à la plume rehaussés de couleurs et de dorure: 1.300.- 1097. Codex membranaceus Saec. XIV. Homiliarius venerabil. Bedae et al. Manuscrit à grandes lettres en deux colonnes entourées de bordures rehaussées d'or et contenant 31 miniatures à sujets bibliques: 4.700.. 1099. Codex membranaceus Saec. XV, eleg. scriptus: Vita S. Simperti, episcopi et confessoris Augustensis. Manuscrit sur parchemin, miniatures encadrées d'arabesques fleuries: 2.800- 1102. Horae sur vélin enrichi de 19 miniatures, à armoiries et sujets religieux de l'école de Van Eyck,bordures d'arabesques 5.700.1103. Horae sur vélin ornés de 20 miniatures rehaussées d'or, bordures d'arabesques fleuries entremêlées de rosaces, d'oiseaux, etc. 1108. École des Van Eyck; xv siècle : 4.750. Dessin à l'encre de Chine. Grand alphabet formé de 23 majuscules romaines grotesques, composées de figures humaines, d'animaux, de rinceaux et 1114. Miniature ovale de de feuillages: 1.700. J. Petitot, garniture d'or avec émail bleu. Portrait de Louis XIV: 1.450.

CONCOURS & EXPOSITIONS

Lundi s'est ouverte à l'Ecole des BeauxArts l'Exposition de tebleaux de Maîtres anciens et modernes organisée par les soins du comité de la presse au profit des inondés du Midi. C'est M. Henri Rochefort qui s'est chargé de recueillir les œuvres chez les principaux collectionneurs et de les assembler dans la salle Melpomene.

L'Exposition est fort intéressante; les écoles française, hollandaise et flamande y sont représentées par des œuvres précieuses; nous en reparlerons dans la Gazette.

On nous prie de rappeler qu'une souscription est ouverte pour élever, dans la ville de

Saint-Claude, un monument à Voltaire et à l'avocat Christin, en mémoire de l'affran– chissement des derniers serfs du mont Jura.

Les travaux sont confiés au sculpteur Syamour et à M. Monnier, architecte du gouver

nement.

D'accord avec le comité, le président, M. de Ronchaud, administrateur des musées nationaux, a fixé la date de l'inauguration au 4 septembre 1887.

Les sénateurs et députés du Jura, le conseil général, le préfet et les sous-préfets du département, ont pris l'initiative de cette œuvre. Appel est fait maintenant au public. Adresser les communications, demandes de listes ou mandats au trésorier, M. Victor Poupin, député, 66, rue de Rivolí, Paris.

La section d'architecture de l'Académie des beaux-arts a procédé au jugement des esquisses du concours Achille Leclère, dont le sujet donné était : « Un établissement pour l'exposition des produits horticoles. » Ont été réservés, pour le concours définitif, les projets · portant les nos 1, 3, 5, 6, 8, 11, 12, 14, 15, 17, 18, 19 et 20. Le jugement définitif sera rendu le samedi 12 mars 1887.

Le jury de l'Ecole des beaux-arts vient de juger les concours de l'enseignement simultané des trois arts.

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Peinture (Dessin). Mention, M. A. Martin. Sculpture (Modelage). - Mention, M. Pfister. Architecture (Dessin). 3o médaille, MM. Bernard et Breffenialle, élèves de M. Ginain. Mentions: MM. Pasquet, Parize, Rousseau, Morsier, Bontz. Architecture (Modelage). 3e Médaille, M. Guilbert, élève de M. André. Mentions, MM. Pélissier, Bountay, Balzac, Meunier. ments dessinés. Mention, M. Dupuis. Histoire de l'architecture.· Médaille, M. Vivier, élève de M. André.

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Orne

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NOUVELLES

Le Conseil municipal de la Ville de Paris a voté le 30 décembre son budget des Beaux-Arts pour 1887. Le rapport était présenté par M. Delhomme.

Sur l'article 36, travaux de peinture, sculpture, gravure en médaille, etc., la commission propose, comme pour l'année dernière, l'inscription d'un crédit de 200.000 francs. M. Emile Richard dépose un amendement tendant à ce que ce crédit soit porté à 300.000 francs, chiffre auquel il figurait au budget jusqu'en 1885.

L'orateur a fait observer que si Paris a su conserver la première place au point de vue industriel et artistique, et s'il a pu passer sans grands dommages une crise qui aurait été funeste à tout autre pays, il faut attribuer ce résultat au génie de ses artistes qui, indépendamment de l'art pur proprement dit, ont contribué à conserver à l'industrie parisienne le cachet particulier qu'elle possède. L'amendement est adopté par 4 voix sur 60 votants. Sur la demande de M. Hovelacque, le Conseil décide que les crédits nécessaires pour la réparation des tapisseries artistiques de la Ville seront pris sur le crédit de 300.000 fr.

Dans la précédente réunion, une commission de sept membres a été nommée pour procéder à la recherche de tous les documents relatifs à l'histoire de Paris pendant la Révolution française. Le scrutin désigne pour faire partie de cette commission: MM. Hovelacque, Cernesson, Depasse, Richard, Mesureur, Lefebvre-Roncier et Longuet.

M. Bouvard, architecte de la Ville, termine en ce moment la construction, rue Boulainvilliers, d'une grande galerie où vont être transportées provisoirement les collections du service des beaux-arts de la Ville de Paris qui ne peuvent trouver place dans les magasins achetés au boulevard Bourdon.

Ces collections comprendront les maquettes de l'Hôtel-de-Ville, celles des concours divers; les statues en plâtre ou en fonte, dont la destination n'a pas encore été arrêtée.

Le musée Carnavalet vient d'acquérir quinze volumes reliés aux armes de la Ville de Paris, et provenant de la collection composée de quatorze mille volumes et de deux mille manuscrits, de M. de Godefroy, relatifs à l'histoire de France, depuis le XII jusqu'au XVIIIe siècle, léguée à la Ville en 1759, par Moreau, procureur du roi et avocat de la Ville.

On sait que le Conseil municipal, dans une délibération datant de quelques mois, a, sur la proposition de M. Alfred Lamouroux, introduit auprès de l'Etat une demande de revendication du legs Morriau, qui fut confisqué, au profit de l'Institut, par un arrêté illégal du Directoire exécutif, du 27 ventôse an V

Il paraît assez difficile de pouvoir consta

ter maintenant si les quinze volumes acquis sont des doubles, car, par une coïncidence à noter, le catalogue de la bibliothèque Moriau a disparu de la Bibliothèque de l'Arsenal, où il se trouvait.

D'un autre côté, nous croyons savoir, dit le Siècle, que la revendication amiable de la Ville de Paris n'a pas reçu un accueil favorable au ministère de l'instruction publique.

C'est donc une affaire sur laquelle le Conseil municipal va avoir à se prononcer de

nou veau.

On signale la découverte à Cenac, près de Sarlat, d'une importante carrière d'une étendue de dix à douze hectares, de pierres lithographiques supérieures comme finesse de grain et solidité.

Jusqu'à présent, on était contraint d'acheter en Bavière les pierres destinées à des travanx d'art, les carrières françaises ne produisant que des pierres dures, dont on tirait parti pour les vignettes commerciales et les planches de couleur de la lithochromie.

Dans la Nécrologie de notre précédent numéro, nous avons attribué à tort la qualité d'architecte de la Compagnie des Chemins de fer d'Orléans à M. Edouard Renaud qui vient de mourir.

M. Edouard Renaud n'a jamais été attaché à cette Compagnie, dont l'architecte est, depuis de longues années, M. Louis Renaud. Ajoutons qu'il n'y a aucun lien de parenté entre les deux homonymes.

Plusieurs de nos lecteurs nous ont demandé quelle était la destination de cette grande bâtisse en fer que l'on construit sur l'emplacement de l'ancien palais des Tuileries. Il paraîtrait, d'après une communication faite par M. Depasse au Conseil municipal de Paris, que cet édifice est destiné à abriter « les colsections de gravures et de livres très précieuses» que l'honorable M. Schoelcher à données à l'Etat. Le Conseil s'est contenté de cette explication qui lui a sans doute paru lumineuse. Jusqu'à preuve du contraire, nous sommes tentés de penser, comme le Journal des Débats, que M. Depasse a été victime d'une mytification. Notre confrère fait, en effet, remarquer, avec juste raison, que l'idée d'installer une bibliothèque au milieu de baraquements et d'un dépôt de balayeuses municipales est plus que singulière. Admettons même que les baraquements disparaissent, l'aspect déplorable de cette grande carcasse de fer, placée dans l'axe des Champs-Elysées, n'en sera pas diminué. Si « précieux » que soient les livres de M. Schoelcher, ne pourraient-ils trouver place dans quelques salles vacantes de bâtiments déjà existants? Etait-il nécessaire, pour les exposer, d'élever une construction monumentale dont le coût ne sera pas mince, sur un emplacement qu'une loi seule peut affecter à un usage déterminé ? L. G.

LE GRAND CAMÉE DE VIENNE

Jusqu'à présent, l'histoire du grand camée de Vienne, la Gloire d'Auguste, qu'on admire dans le cabinet de S. M. l'empereur d'Autriche, n'était connue que par ce qu'en rapportait Peiresc. Les lecteurs de la Gazette des Beaux-Arts peuvent même se souvenir qu'il en a été question dans le T. XIV (2o période) à propos d'une étude sur l'inventaire des collections de l'érudit provençal (1). No-. tre collaborateur, M. F. de Mély, vient d'en reconstituer (Gazette archéologique) presque entièrement l'histoire : s'il ne peut remonter jusqu'à ses origines, il le trouve du moins dès 1246 dans l'inventaire de l'abbaye de Saint-Sernin de Toulouse, car c'est là et non pas dans le Trésor de l'abbaye de Poissy que cette pierre magnifique a passé tout le moyen âge.

Par qui le camée fut-il apporté à Toulouse? Il est difficile de le déterminer; mais parmi les suppositions permises, s'il en est une qui doive paraître vraisemblable, c'est que Raymond de Saint-Gilles l'aurait peut-être reçu d'Alexis Comnène en 1074; il n'y a guère d'autre époque d'arrivée qu'on puisse lui assigner, car il faudrait rentrer dans le domaine de la légende pour le fatre venir de Jérusalem avec Charlemagne.

En tous cas, dès qu'il est connu à Saint-Sernin, dès que la réputation du Grand Camariel a dépassé les limites de la cité toulousaine, son histoire devient des plus curieuses: chacun l'envie, chacun le convoite: un jour c'est Paul II qui le demande et qui offre en échange un pont de pierre sur la Garonne et cinquante mille écus; un autre jour, ce sont les Vénitiens qui font les propo. sitions les plus irvraisemblables; mais les capitouls, les abbés de Saint-Sernin, les bourgeois de la ville, se défiant d'eux-mêmes, l'ont mis sous quatre clefs différentes : ils ont fait déclarer par le pape peine d'excommunication contre quiconque tenterait de le faire sortir du Trésor de Saint-Sernin; ils parviennent ainsi à le conserver jusqu'en 1533.

François Ier en revenant de captivité l'avait vu à Toulouse; lorsqu'il va marier à Marseille le dauphin à Catherine de Médicis, il se souvient de la pierre magnifique qu'il a vue à Toulouse, il se rappelle que de tout temps les papes ont aimé à réunir dans le Trésor pontifical les plus beaux camées, et il songe à offrir celui de Saint-Sernin à Clément VII. L'échange des lettres du roi avec les Capitouls est des plus intéressant. On y voit une gradation savamment ménagée. D'abord le roi demande, on lui résiste; il insiste, et voyant qu'il ne gagne rien, il finit par ordonner sèchement qu'on le lui envoie sans explications. L'accusé de réception est, entre autres, une mervellle.

Là finissait l'odyssée du camée de Saint-Sernin. Les archéologues le perdaient de vue : M. de Mély le retrouve à Vienne. Comment est-il entré dans la collection de Rodolphe II? Beaucoup de points sont évidents, d'autres sont des suppositions, mais auxquelles on doit attacher la plus grande créance. On le retrouve en 1560 dans l'inventaire de Fontainebleau; donc il est revenu en France; on

(1) Il en a été fait un tirage à part.

pourrait supposer qu'il ne l'a pas quittée, mais Mézeray, dans son histoire, où il raconte l'entrevue de François Ier et de Clément VII, dit bien positivement que le grand camée fut donné au pape; il serait donc revenu dans l'héritage personnel de Clément VII, dont une partie aurait été envoyée de Florence en France à Catherine de Médicis: plus tard, au moment du mariage d'Elisabeth avec Charles IX, il n'est pas compris dans les bijoux donnés en présent à l'archiduc Ferdinand, et cependant quelques années plus tard nous le retrouvons en Autriche. Reste donc à choisir entre la tradition qui nous apprend que Charles IX l'a donné à son beau-père Rodolphe II, et la supposition qu'Elisabeth l'a emporté avec elle après la mort de son époux. M. de Mély n'émet qu'une hypothèse, laissant prudemment aux érudits le soin de découvrir dans des pièces authentiques la voie précise suivie par le camée de Saint Sernin pour aller de Fontainebleau à Vienne. En tous cas, ce qu'il a positivement identifié, c'est le grand camée de Vienne et le Camahiel de SaintSernin, dont l'histoire se trouve remonter ainsi à près d'un siècle au delà de celle du grand camée de la Sainte-Chapelle, aujourd'hui au Cabinet des Médailles, et qui offre, avec celui qui nous occupe aujourd'hui, beaucoup de points de ressemblance, comme la belle héliogravure publiée par M. de Mély permettra de le reconnaître facilement (1). A. de L.

Les bibliothèques d'art industriel

Rien n'est plus intéressant que de suivre les progrès des bibliothèques municipales à Paris et dans les communes suburbaines, et de se rendre compte de l'essort nouveau, imprévu, étonnant qu'ont pris depuis quelques années ces utiles institutions. Nous aurons l'occasion de nous en convaincre dès qu'un peu de place pourra nous être laissée pour cet objet. Bornons-nous aujourd'hui à annoncer l'heureuse naissance et les premiers progrès d'un nouveau genre de bibliothèques, les bibliothèques d'art industriel, qui paraissent appelées à une croissance plus rapide encore que les autres. Elles répondent à un besoin et à un goût spécialement parisiens. C'est la générosité privée qui, comme toujours, a pris l'initiative de cette fondation.

Un honorable négociant, M. Forney, mourait le 2 janvier 1879 en léguant à la ville de Paris une somme de 200.000 fr., que le conseil municipal décida d'affecter à la création d'une bibliothèque spéciale d'art et d'industrie. Un emplacement fut choisi dans le quartier de Charonne, un des centres les plus industriels et les plus populeux de la capitale, et l'école communale de la rue Titon reçut bientôt les premiers volumes et les premières estampes de la nouvelle bibliothèque. Elle a été officiellement ouverte le 1er mars dernier et compte aujourd'hui 13.092 volumes ou estampes, divisés en dix séries relatives aux industries de la pierre (sculpture, marbrerie), du bois (ébénisterie, ivoire) du fer, du bronze, de l'or et de l'argent, du verre, sans parler des ouvrages

(1) M. F. de Mély a publié à part cette très intéressante découverte. (Chez A. Lévy, 13, rue La Fayette.)

d'art et de sciences morales et politiques. Livres et estampes si recherchés qu'au bout de six mois le nombre de prêts dont ils ont été l'objet s'est élevé à 8.224.

Car on prête ces beaux livres à images, on prête ces gravures artistiques qui pourraient trop séduire le bon goût des emprunteurs, et, chose surprenante, pas un ne s'est égaré, pas une encore n'a été abîmée.

Pour les faire mieux apprécier, des conférences sur les sujets d'art industriel ont été établies dans le préau de l'école de la rue Titon, et elles ont si bien réussi qu'on va leur donner une suite cet hiver et les renouveler chaque année.

Ce bon exemple ne pouvait manquer d'être suivi à peine le projet d'ouvrir la bibliothèque Forney a-t-il été annoncé que la municipalité du II arrondissement, qui a des ressources et sait en user, a trouvé l'idée bonne et s'est empressée de l'adopter en ajoutant à sa bibliothèque communale une section d'art industriel. Ici, pour commencer, les gravures ont été peut-être moins belles, mais bien choisies aussi et suffisamment nombreuses. Il y en a présentement 11,000, qui circulent parmi 7.000 emprunteurs ou lecteurs sur place. Il y a juste un an que cette section de la bibliothèque de la mairie du IIo arrondissement a été organisée.

Même date de naissance et développement pareil pour la bibliothèque artistique de l'école communale du boulevard Montparnasse; 3.000 estampes ou volumes y ont été jusqu'ici l'objet de 4.812 prêts.

La 3 mairie prétend ne pas rester en arrière; la 17 étudie la question de ce développement à se donner; d'autres ne tarderont pas à éprouver la même ambition.

Ce progrès est-il bien onéreux? Si peu, que le chef de cet intéressant service, M. Feillet, chef du cabinet de M. le préfet de la Seine, compte l'an prochain, avec 10.000 fr. entretenir quatre sections d'art industriel dans les bibliothèques des mairies que nous avons nommées, salarier quatre emplois de bibliothécaires spéciaux, ouvrir enfin deux sections nouvelles dans les mairies des VI et XII arrondissements. Quant à la bibliothèque Forney, elle est assez bien rentée pour se suffire à elle-même.

Voilà qui fait plus de bien avec moins de bruit que beaucoup de discours de certaines réunions publiques.

(Le Temps).

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PRIX DES PLACES:

De Paris à Avignon, 152 fr, 40.

à Marseille, 174 fr. 30.

à Saint-Raphaël, 204 fr. 25.

à Cannes, 210 fr, 20.

à Nice, 216 fr.

à Menton, 220 fr.

Jusqu'au 28 février 1887 (de Nice à Paris), et du er mars au 30 mai 1887 (de Paris à Nice), les prix seront ceux du billet de 1r classe augmentés seulement de 50 0/0.

Le nombre des places est limité. On peut se procurer des billets à l'avance, à la gare, boulevard Diderot; rue Sainte-Anne, 4; à l'agence Cook et fils, rue Scribe, 9, et GrandHôtel, boulevard des Capucines; à l'agence H. Gaze et fils, rue Scribe, 7, et rue Duphot, 8; aux bureaux de la Compagnie des WagonsLits, 3, place de l'Opéra; à Nice, à l'agence Cook et fils, quai Masséna, 15; aux bureaux de la Compagnie des Wagons-Lits, 1, quai Masséna; enfin, aux gares où les trains prennent des voyageurs; et à la Compagnie internationale des Wagons-Lits, place de l'Opéra, 3, à Paris, et 1, quai Masséna, à Nice.

On trouve des prospectus détaillés aux endroits indiqués ci-dessus.

De Mme Marie HEILBRON

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Me PAUL CHEVALLIER commissaire-priseur 10, rue Grange-Batelière

M. CH. MANNHEIM expert

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1° Service quotidien (dimanches compris), à heure fixe, entre Paris et Londres et vice

versa.

Départ de Paris, Gare Saint-Lazare, tous les soirs à 8 h. 50.

Départ de Londres, Gare Victoria, tous les soirs à 7 h. 50. Gare London Bridge, tous les soirs à 8 heures.

Billets simples, valables pendant sept jours: 1r classe 42 fr. 50—2o classe 31 fr. 25-3° classe 22 fr. 50.

Billets d'aller et retour, valables pendant un mois. 1re classe 71 fr. 25- 2o classe 51 fr. 25 3 classe 40 francs.

Ces billets donnent le droit de s'arrêter à Rouen, Dieppe, Newhaven et Brighton.

2° Paris et l'Ouest de la France en communication directe avec l'Angleterre, par un service quotidien (dimanches exceptés) entre Cherbourg et Weymouth.

Billets simples, valables pendant sept jours. Billets d'aller et retour, valables pendant un mois.

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