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lemy Prieur pour le chateau de Sy. Prieur exécuta ce dessin en 1599 pour le marquis de La Vieuville. (Voir la précédente Chronique.)

M. Roman communique une matrice de sceau découverte en Tunisie et ayant appartenu à Raimond de Montauban, chevalier dauphinois qui accompagna Saint-Louis à la dernière croisade.

Séance du 15 décembre 1886

M. l'abbé Duchesne communique le dessin d'une coupe chrétienne en verre, gravé récemment, trouvée à Vermand (Aisne); au centre est figurée la Résurrection de Lazare.

M. de Baye présente la photographie de deux fibules trouvées aux environs de Chiusi, en Italie, et qui offrent une grande analogie avec celles qu'on trouve en France et sur les bords du Rhin.

M. Héron de Villefosse lit une lettre de M. Duvernoy sur une découverte de lingots de bronze faite récemment dans les ruines de Mandeure.

M. de Laurière communique le dessin d'une importante mosaïque chrétienne trouvée aux environs de Palma dans les Baléares. On y voit Adam et Ève et Joseph vendu par ses frères.

M. de Lasteyrie lit une note de M. Castan sur un fort beau vase romain en verre à deux couches représentant une scène priapique. Ce vase a été trouvé à Besançon.

RESTAURATION DU PORtique et deS CARIATIDES de Pierre Puget, à Toulon

re

Une intéressante cérémonie artistique a haussé l'éclat de la fête nationale à Toulon. Le 14 juillet, après avoir été privés pendant six mois de la vue des Cariatides, les Toulonnais se sont portés sur le carré du port pour assister à l'inauguration du Portique de Puget, complètement restitué. Cette inauguration a eu lieu en présence des autorités civiles, des conseillers municipaux et de quelques artistes. Le voile tombé, et après une allocution chaleureuse du maire, les amis des arts ont pu admirer, à nouveau, l'œuvre du grand sculpteur, œuvre qui a recouvré toute sa splendeur, grâce à la consciencieuse restauration dont elle a été l'objet de la part de deux artistes distingués, les frères Allar. La municipalité, de son côté, n'a rien négligé ; à plusieurs reprises, elle a accordé des subsides pour rendre aussi complète que possible cette restauration, qui lui fait autant d'honneur qu'à ceux qui ont bien voulu se charger de ce travail délicat.

Les admirateurs de Puget n'auront rien perdu à attendre, car non seulement le Portique leur est rendu tel que le maître le livra après son achèvement (1657), c'est-à-dire avec ses ors et ses couleurs, mais encore ils y auront gagné de posséder un moulage parfait, exécuté par d'habiles mouleurs.

Voici l'explication des couleurs et des ors dont il vient d'être parlé. En débarrassant, au moyen

de lavages inoffensifs, les figures, les ornements et l'architecture des couches de peinture qui les couvraient, l'on s'est aperçu que, primitivement, l'ouvrage de Puget était polychrome, ce qui est prouvé par la délibération du Conseil de ville du 6 mars 1761, relative à la restauration du portique, où il dit : « Ces réparations consistant dans... et le nettoiement des statues et des ornements en leur donnant une couleur conforme à celle que M. Puget employa lors de la construction. »

Le coloriage restitué consiste en ceci la clef ou voussoir central de la porte, en forme de grande console dorique au devant de laquelle sont sculptées les armes de la ville, dont le cadre est surmonté d'une tête de mascaron, a reçu, ainsi que d'autres voussoirs en bossage, une couleur semblable à celle du calcaire gris; et l'écusson armorié, bien que sculpté de manière à suppléer les couleurs, a, comme en 1637, réçu, à l'intérieur, une teinte azurée, et, sur ses bords, une teinte pourpre. La croix qu'il porte a été dorée. Une partie des tympans et une grosse moulure de l'arcade, de même que d'autres détails architectoniques, ont également été teintées en gris. Les autres parties du Portique n'ont pas reçu de couleur, ou ont été coloriées en jaune-gris pâle, qui est la couleur de la pierre de Calissanne, seule pierre employée, si l'on excepte le soubassement, qui est en calcaire gris.

La grande et belle imposte en fer ciselé et repoussé au marteau, qui, primitivement, avait été dorée, ainsi que le prouve la délibération du Conseil municipal du 11 juin 1657, renfermant le passage suivant : «Sera payé au sieur Puget, maître esculpteur, la somme de deux cens livres pour... et pour dorrer les ferremans (imposte en fer) quy sont à ladite porte », la grande imposte disons-nous, après avoir été dépouillée des couches de couleur qui en altéraient les formes et en dissimulaient l'ancienne dorure, a été complètement redorée. L'on a, aussi, redoré les deux guirlandes de feuillages, détachées du massif, qui, prenant naissance sur les côtés du voussoir central, va rejoindre les Cariatides.

Quant à ces dernières, l'excellent sculpteur chargé de les restaurer n'a pu encore, par respect pour le précieux du travail, se décider à leur faire donner, ainsi que l'avait voulu Puget, la couche de couleur propre à les préserver des intempéries, à dissimuler et raccorder les parties rapportées, à faire disparaître les inégalités de la teinte de la pierre pouvant contrarier le modelé des formes des nus, formes qui, protégées par l'ancienne peinture, ont conservé toute leur pureté, à ce point qu'on retrouve les traces de la gradine qui les a caressées autrefois, c'est-àdire en 1657.

Charles GINOUX.

(Bulletin des Archives de l'Art français).

NÉCROLOGIE

M. Théodore Devilly, directeur de l'Ecole régionale des Beaux-Arts de Nancy, est mort subitement dans cette ville, le 24 décembre dernier, à l'âge de 68 ans. Né à Metz, il avait mani

festé de bonne heure sa vocation de peintre, et dans le peu de temps qu'il fréquenta à Paris l'atelier de Paul Delaroche, ses dons naturels et ses rapides progrès permettaient de présager pour lui une brillante carrière. Devenu prématurément chef de famille, M. Devilly n'avait pas hésité à sacrifier à la sécurité des siens ses promesses d'avenir et il était revenu à Metz. Il y retrouvait les leçons de M. Maréchal, dont il devenait bientôt après le collaborateur dans l'important établissement de vitraux peints que celui-ci dirigeait alors.

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Tout en lui prêtant le concours le plus intelligent et le plus dévoué, Devilly employait ses moments de loisir à peindre, le plus souvent des tableaux militaires fort remarqués aux Salons de Paris, notamment le Bivouac, le Marabout de Sidi-Brahim, la Mort du sergent Blandan et les Adieux de l'Armée de Metz à ses chefs — qui valurent successivement à l'artiste plusieurs médailles. Delacroix, qui les avait distingués, lui laissait à sa mort un précieux témoignage de son affection. Nommé Directeur des Ecoles de dessin de la ville de Metz peu de temps avant l'annexion, Devilly avait accepté après la guerre une situation pareille à Nancy. A partir de cette époque, ses envois aux Expositions parisiennes devinrent de moins en moins fréquents et il s'absorba presque complètement dans les fonctions qui lui avaient été confiées.

Le musée de Nancy est devenu par ses soins une de nos collections provinciales les plus remarquables et certainement une des mieux tenues. Comme son musée, son enseignement lui était particulièrement cher et il y apportait toutes les qualités qui font le professeur excellent. A une connaissance approfondie des conditions de l'art décoratif et de ses différents styles, il joignait le sentiment le plus élevé des responsabilités de sa situation. Habile à discerner les aptitudes de ses élèves, il dirigeait chacun d'eux dans la voie qui convenait le mieux à son tempérament, et s'il était parfois heureux d'encourager des vocations qui lui paraissaient décisives, il estimait le plus souvent qu'un bon chef d'atelier ou un décorateur distingué valent mieux qu'un méchant peintre. Aussi, en même temps qu'il avait la satisfaction de voir déjà quelques-uns de ses meilleurs élèves, comme MM. V. Prouvé et Em. Friant, devenir les lauréats de nos dernières expositions, il contribuait puissamment à élever le niveau des diverses industries de la région en leur préparant des coopérateurs d'une capacité reconnue. Sans ménager ni son temps, ni ses services, il ne cessait pas de s'intéresser à tous ses élèves, de les stimuler, de les suivre dans leurs carrières. Ils avaient en lui une confiance absolue, et Devilly s'était fait aimer de tous. Au bord de sa tombe, M. Volland, sénateur et maire de Naucy, en rappelant, au milieu de l'affliction générale, tous les mérites d'une vie si droite, si utile et si généreusement remplie, se faisait l'éloquent interprète des regrets d'une ville tout entière.

E. M.

M. Edouar Renaud, architecte de la Compagnie des Chemins de fer d'Orléans, contrôleur des travaux d'architecture de la Ville de Paris, est

mort à Paris le 21 décembre, à l'âge de 77 ans. Élève d'Alavoine, il obtint diverses récompenses aux Salons: une médaille de 3 classe en 1849, pour un Projet d'hôtel des Invalides civils et un Projet de mairie du II® arrondissement; une médaille de 1r classe en 1857 pour son Projet de reconstruction du palais de l'ambassade de France à Therapia (Bosphore); et une médaille de 2e classe

l'Exposition universelle de 1878 où il exposait les plans d'un Château construit à Armainvilliers pour MM. Pereire, et ceux de l'Hôtel-de-Ville et du Tribunal de Cambrai, construits en collaboration avec M. Edmond Guillaume. M. Renaud fut nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1858. Il était né à Gravelines (Nord).

BIBLIOGRAPHIE

La Reliure moderne artistique et fantaisiste, par Octave Uzanne. Paris, Edouard Rouveyre, 1887, 1 vol. in-8° de 376 pages, orné de très nombreuses illustrations dans le texte et hors texte.

Sur ce joli canevas, M. Octave Uzanne a brodé un ouvrage pimpant et leste. Il ne faudrait point chercher dans ce nouvel essai de l'auteur de l'Ombrelle, de l'Eventail et des Caprices d'un Bibliophile, un traité didactique ou une histoire de la reliure moderne. On prend soin de nous le dire, c'est la fantaisie d'un simple dilettante, « amoureux du livre et des livres jusqu'à la moelle, flâueur bibliographe et curieux littéraire plus que bibliophile». En vérité, c'est une aimable causerie, toute primesautière, sur le goût qu'un amateur doit apporter dans l'habillement de ses livres, une causerie de raffiné et d'indépendant, qui fait volontiers litière des idées reçues, des routines rigoristes.

Elle ne s'adresse pas aux gens à méthode, aux adeptes méticuleux de la tradition, mais « aux chercheurs, aux modernes, aux artistes », à ce monde si étendu, si varié des passionnés du Livre, « qui ne bornent pas leurs désirs à une collection d'ouvrages uniques à mettre sous vitrine, mais qui aiment à tapisser leurs murs de tous les grands et petits chefs-d'œuvre de l'esprit humain ».

Ceci n'est pas pour nous déplaire et, sans aller plus avant, nous éprouvons un mouvement de sympathie pour celui qui a si nettement le courage de ses opinions.

Au point de vue du «corps d'ouvrage », pour nous servir de l'expression technique, au point de vue du soin apporté à l'exécution, et même si l'on veut de la perfection matérielle, les productions de la reliure moderne n'ont jamais été dépassées, ni peut-être égalées. Au point de vue de l'originalité du goût, de la personnalité, de l'invention, en un mot, nous reconnaissons volontiers avec M. Uzanne que l'art de la reliure, dans lequel les Français ont de tout temps excellé, est en décadence, non parce que les praticiens actuels le cèdent en habileté aux artistes d'autrefois, mais parce qu'ils ont moins d'imagination; ils copient, ils ne savent plus inventer.

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Pour répondre au désir d'un certain nombre de nos abonnés, nous avons réuni en volume le

Telle est la thèse soutenue par M. Uzanne avec autant d'esprit que d'à-propos. Son travail n'empêchera pas quelque homme du métier d'étudier un jour plus à fond l'histoire de la reliure au xix siècle et de faire revivre dans leurs œuvres pré- Journal du Voyage du Cavalier Bernin

cieuses les Simier, les Thouvenin, les Capé, les Trautz, les Duru. Après le hors-d'œuvre viendra le plat de résistance.

Nous ajouterons, à la louange de l'éditeur du volume de M. Uzanne, que les 72 planches d'héliogravure exécutées directement d'après des reliures appartenant en grande partie aux collections de MM. Ph. Burty, Ed. Rouveyre, et à celle de l'auteur, sont d'une merveilleuse exactitude. Tout au plus pourra-t-on exprimer le regret que cet album de gravures ne concorde, que d'une façon très approximative avec la distribution du texte.

L. G.

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Les Propos de Valentin, par Edmond Bonnaffé. Paris, J. Rouam, 1887, 1 vol. in-12 de 112 pages.

Notre collaborateur, M. Edmond Bonnaffé, vient de réunir en une élégante plaquette un certain nombre de petits articles de circonstance. Ce sont les Propos de Valentin. Nous avons à peine besoin d'ajouter qu'on retrouve dans ces pages légères, écrites sur le coin de la table, l'esprit habituel de l'auteur de la Physiologie du curieux et aussi la fermeté de son goût, son sens net des choses de l'art, les ciselures délicates de sa forme bien française.

L. G.

Au moment où la clientèle des livres d'art fait des achats de fin d'année, nous rappelons à nos lecteurs la belle publication récemment éditée par la maison Fetscherin et Chuit (18, rue de l'Ancienne-Comédie): Les Illustrations des œuvres de Frédéric le Grand, par Adolphe Menzel. C'est là un magnifique livre d'étrennes et aussi une œuvre d'art, au meilleur sens du mot. Le prix de cette édition française, imprimée avec luxe sur beau papier, n'est que de cinquante francs les deux volumes, de format in-4°, reliés dans un superbe cartonnage cont les fers ont été dessinés par Menzel lui-même.

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CHEMINS DE FER

DE PARIS A LYON ET A LA MÉDITERRANÉE

Trains de luxe quotidiens entre Paris et Nice

Trajet en 18 heures et dewie.

Composés: Au départ de Paris, de lits-salons P. L. M., les mardi, mercredi, vendredi et dlmanche; et de Sleeping-Cars, les lundi, jeudi et samedi ;

Au départ de Nice, de lits-salons P. L. M., les mardi, jeudi, vendredi et dimanche; et de Sleeping-Cars les lundi, mercredi et samedi.

PRIX DES PLACES :

De Paris à Avignon, 152 fr, 40. à Marseille, 174 fr. 30.

à Saint-Raphaël, 204 fr. 25. à Cannes, 210 fr, 20.

à Nice, 216 fr.

à Menton, 220 fr.

Jusqu'au 28 février 1887 (de Nice à Paris), et du er mars au 30 mai 1887 (de Paris à Nice), les prix seront ceux du billet de 1re classe augmentés seulement de 50 0/0.

Le nombre des places est limité. On peut se procurer des billets à l'avance, à la gare, boulevard Diderot; rue Sainte-Anne, 4; à l'agence Cook et fils, rue Scribe, 9, et GrandHôtel, boulevard des Capucines; à l'agence H. Gaze et fils, rue Scribe, 7, et rue Duphot, 8; aux bureaux de la Compagnie des WagonsLits, 3, place de l'Opéra; à Nice, à l'agence Cook et fils, quai Masséna, 15; aux bureaux de la Compagnie des Wagons-Lits, 1, quai Masséna; enfin, aux gares où les trains prennent des voyageurs; et à la Compagnie internationale des Wagons-Lits, place de l'Opéra, 3, à Paris, et 1, quai Masséna, à Nice.

On trouve des prospectus détaillés aux enroits indiqués ci-dessus.

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LA CHRONIQUE DES ARTS ET DE LA CURIOSITÉ

PRIMES DE LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

ALBUM RELIÉ

DE VINGT EAUX-FORTES
DE JULES JACQUEMART

Imprimées sur beau papier 1/4 colombier. - Nouveau tirage
Pour les abonnés, 15 fr.; franco en province, 20 francs.

Prix de vente, 40 francs

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Aux personnes de la province qui s'adresseront directement à la Gazette des Beaux-Arts des Albums seront envoyés dans une caisse sans augmentation de prix.

RAPHAEL ET LA FARNÉSINE

Par Ch. BIGOT

AVEC 15 GRAVURES HORS TEXTE, dont 13 EAUX-FORTES DE M. de Mare

Un volume in-40 tiré sur fort vélin des papeteries du Marais

Il a été tiré de cet ouvrage 75 exemplaires numérotés sur papier Whatman, avec gravures avant la lettre, au prix de 75 fr.

Prix de l'exemplaire broché, 40 fr.

en Province ou à l'Étranger, Union postale.

Pour les abonnés, 20 fr. pour Paris; 25 fr. franco

Ajouter 5 fr. pour un exemplaire relié en toile, non rogné, doré en tête.

L'ŒUVRE ET LA VIE

DE

MICHEL-ANGE

PAR

MM. Charles Blanc, Eugène Guillaume,

Paul Mantz, Charles Garnier, Mézières, Anatole de Montaiglon,

Georges Duplessis et Louis Gonse.

L'ouvrage forme un volume de 350 pages, de format in-8° grand aigle, illustré de 100 gravures dans le texte et de 11 gravures hors texte. Il a été tiré à 500 exemplaires numérotés, sur deux sortes de papier :

1o Ex. sur papier de Hollande de Van Gelder, gravures hors texte avant la lettre, nos 1 à 70; 2o Ex. sur papier vélin teinté, nos 1 à 430.

Le prix des exemplaires sur papier de Hollande est de 80 fr.- Pour les abonnés, 60 fr. Le prix des exemplaires sur papier teinté est de 45 fr. Pour les abonnés, 30 fr.

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LES DESSINS DE MAITRES ANCIENS EXPOSÉS A L'ÉCOLE DES BEAUX-ARTS

EN 1879

Par le marquis PH. DE CHENNEVIÈRES
Directeur honoraire des Beaux-Arts, membre de l'Institut

Réimpression, avec additions, du travail publi dans la Gazette: Illustrations nouvelles.
L'ensemble comprend 18 gravures hors texte et 56 dans le texte.
Prix du volume broché, 20 fr.

- Pour les abonnés, 12 fr.; franco en province, 15 francs. En vente au bureau de la « Gazette des Beaux-Arts » 8, RUE FAVART ▲ PARIS

Le Rédacteur en chef, gérant : LOUIS GONSE.
GRANDE IMPRIMERIE, 19, rue du Croissant, Paris. J. GUSSET iny.

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Les abonnés à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitemen
la Chronique des Arts et de la Curiosité.

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PRIX EN MARKS

La vente de tableaux, faite à l'hôtel Drouot, salle 8, le lundi 29 novembre, par M. P. CHEVALLIER, assisté de M. FÉRAL, a produit 24.565 francs. 2. Bega (Corneille). Villageois dansant au cabaret: 550. - 24. Oudry (J.-B.). Oiseau de proie fondant sur des canards qu'il surprend dans un marais. Tableau signé en toutes lettres et daté 1745 2.650. 25. Id. Pendant du précédent : Chien blanc moucheté en arrêt devant des perdrix. Signé en toutes lettres et daté 1744: 2.500. 27. Kubens (attribué à P.-P.). Moïse sauvé des eaux : 925. - 28. Vernet (Carle) deux pendants : Lancier rentrant au fort. Hussard sautant un ruisseau : 410. Esquisse 350. échappé 520.

Daubigny (Ch). Champ de labour.

- 44. De Dreux (Alf.). Le Cheval - 45 Harpignies. La Solitude: 305. 46. Ingres. Têtes d'hommes et études de mains. Etude pour le Jésus au milieu des docteurs : 300.-49. Id. Françoise de Rimini. Signé Ingres, à Rome : 1.450. 48. Jacque (Ch.). Pacage en Normandie : 2.000.-49. Lemaire (Mme Madeleine). Femme espagnole tenant un éventail: 250.-53. Roybet. Le Musicien 600 55. Willems (F.). Jeune châteleine: 460. 58. Bellengé (H.) Enfants jouant aux soldats. Aquarelle signée et datée de 1830: 225. 64. Gavarni. Paysane des Pyrénées. Aquarelle : 260. 63. Id. Bohémienne couchée. Aquarelle gouachée: 303.75. Ingres. Atelier de Ingres, à Rome, de 1806 à 1820. Le maître est représenté travaillant au Romulus vainqueur d'Acron. Aquarelle signée: 680.

Objets en étain. 719. Grande canette de la corporation des bouchers de Bresnitz. Cylindrique, la pause ornée de sujets à figures, d'orne

ments en relief et d'inscriptions en creux datée de 1527 3.100. 726. Aiguière à anse ornée et surélevée. Médaillons avec allégorie des Saisons. L'Europe, l'Afrique et l'Amérique bordées d'arabesques au centre. Et 727. Grand plat circulaire à ombilic. Madone debout sur un croissant, et l'Enfant Jésus portant un globe: 1.950. 728. Grand plat. Snr l'ombilic, Hercule tuant le lion de Némée: 1.000.

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Ustensiles de table. 784. Grande fourchette bi-dent, à manche quadrangulaire, en argent en partie niellé, ciselé et terminé par un cartouche ciselé et doré. Italie, xv. siècle : 420.785. Trousse d'ouvrier une scie, trois couteaux de formes diverses, une hachette, un fer et un tournevis-lime en parti gravé et doré manches en ivoire gravé et terminés par un ornement profilé, cannelé et gravé en fer doré. Aux armes de Lorraine : 6.000. 786. Couteau présentoir, couteau et fourchette à découper. Manches quadrangulaires en fer gravé à rinceaux en partie dorés, terminés par une petite boule; xvie siècle : 8.000.- 801. Cuiller en vermeil gravé. Sur le revers du cuilleron : la Foi, l'Espérance et la Charité dans la manière de de Bry; au-dessus, deux écus avec les initiales H G et AD surmontent la date 1598 1.450.-803. Cuiller. Cuilleron en nacre, manche recourbé à huit pans en vermeil gravé à imbrications, palmettes, etc. Lion supportant un écu; xvIe siècle : 1.010.

Nielles et plaques gravées au burin. — 866. Baiser de paix orné au centre d'un nielle quadrangulaire, le Christ assis sur le bord de son tombeau,

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