Précis de la géographie universelle: ou Description de toutes les parties du monde, sur un plan nouveau, d'après les grandes divisions naturelles du globe, 4. köideF. Buisson, 1813 |
Other editions - View all
Common terms and phrases
Abyssins anciens anglais animaux Arabes arbres archipel baie Batavia Begamder Bengale Birmans bois bords Bournou Bruce Caire canal Célèbes cent Ceylan chaîne climat colonie commerce Cook Coptes côte coton couvertes d'or Darfour Décan Description désert détroit eaux Edrisi Egypte environs espèce Etats Européens exporte Fayoum fertile Fezzan fleuve forêts Forster Gange géographes golfe Guinée habitans Hindous Hist ibid Idem îles indigènes Java l'Abyssinie l'Afrique l'ancienne l'Arabie l'Atlas l'Egypte l'est l'île l'Inde l'intérieur l'Océan l'ouest langue Léon l'Africain Mamelouks Maroc Maures Mém mer Rouge méridionale mille Moluques montagnes nations navigateurs nègres Niger nommé nord Nouvelle-Guinée Nubie occidentale orientale palmiers paraît pays Pégou peuple pieds plaines plantes Pline port Portugais presque princes Productions province Ptolémée rajah renferme rivière rochers royaume s'étend sable sauvages Sénégal septentrionale située Strabon sultan Sumatra Syène temple tems terre tion Tombouctou trad tribus Tripoli trouve Valentyn vallée végétaux villes Voyage voyageurs
Popular passages
Page 441 - Ces dernières montagnes commencent, près de la ville de Syouth, en descendant vers le Fayoum, à s'éloigner de plus en plus vers l'ouest, de sorte qu'il se trouve entre elles et la vallée cultivée un espace désert qui va toujours en s'élargissant, et qui, dans beaucoup d'endroits, est bordé du côté de la vallée par une ligne de dunes de sables dirigée à peu près du nord au sud.
Page 285 - On éprouve ici à peu près la même variété de saisons que celle que l'on remarque sur les côtes de Coromandel et de Malabar, variété qui vient de la même cause , car la principale chaîne de montagnes court du nord au sud comme les Ghatles 2.
Page 444 - ... cause de ces crues, communes à tous les fleuves de la zone torride, et qui, dans des terrains bas comme l'Egypte, occasionnent des inondations. « La crue du Nil commence au solstice d'été ; le fleuve acquiert sa plus grande élévation à l'équinoxe d'automne, reste permanent pendant quelques jours, puis diminue, mais avec plus de lenteur. Au solstice d'hiver il est déjà très-bas; mais il reste encore de l'eau dans les grands canaux. A cette époque les terres sont mises en culture. Le...
Page 360 - Les jeunes filles de quatorze ans avaient des traits fort agréables et un sourire qui devint plus touchant à mesure que leur frayeur se dissipa; elles avaient les formes sveltes, les bras d'une délicatesse particulière, les seins ronds et pleins : elles n'étaient couvertes que jusqu'au genou. Leurs cheveux...
Page 224 - Mille ruisseaux bondissent de coteaux en coteaux-, leur murmure plaintif se mêle aux joyeux concerts des oiseaux, qui animent les bocages. Sous l'ombre des cocotiers se montrent des cabanes riantes et modestes-, la feuille de bananier les couvre, la guirlande de jasmin les enlace. C'est là que les hommes, s'ils pouvaient se dépouiller de leurs vices, mèneraient une vie exempte de troubles et de besoins-, le pain leur croît sur ces mêmes arbres qui ombragent leurs/gazons, qui protègent leurs...
Page 223 - Chaque bas-fond devient une île et chaque île devient un jardin. Plus loin, c'est un sombre volcan que nous voyons dominer sur la fertile contrée produite par la lave qu'il a vomie; une rapide et superbe végétation brille à côté d'un amas de cendres et de stOries.
Page 229 - Souvent chaque petite chaîne est terminée par une île plus grande que les autres. Ainsi les îlesdeTaïti et de Haouaï se présentent à la tête d'une suite de moindres îles, comme dans les opérations chimiques, on voit un grand cristal suivi d'une série de moindres. Malte-Brun fait, à ce sujet, une observation aussi exacte qu'importante, et qui aurait pu servira hâter les progrès ¡es découvertes, et surtout à compléter la reconnaissance de chaque archipel.
Page 235 - Amérique, par des femmes qui, ayant beaucoup de lait, se faisaient téter par des chiens, pour dessécher leurs mamelles. d'autres, d'une couleur verdâtre et tachetés de rouge, se montrent ordinairement parmi les bananes, et souvent dans les habitations des naturels, qui les apprivoisent et qui estiment beaucoup leurs plumes rouges. On y admire les belles tourterelles kourou-kourou, et le martin-pêcheur d'un vert sombre, avec un collier de la même couleur sur son cou blanc.
Page 592 - Les lions, les panthères, les serpens, souvent d'une dimension énorme, ajoutent à l'horreur de ces affreuses solitudes ; les corbeaux et divers autres oiseaux se précipitent sur les cadavres qu'ils disputent aux dogues des Maures. Ces animaux vivent ici presque sans boire. Les troupeaux consistent en chameaux, chèvres et moutons ; ils vivent dans les oasis. Les chevaux, très-rares, sont quelquefois abreuvés de lait au lieu d'eau (4).
Page 445 - ... des campagnes en revêtent leurs maisons. Ce limon renferme des principes favorables à la végétation. Les cultivateurs le regardent comme un engrais suffisant. La salubrité de l'eau du Nil , vantée par les anciens, paraît reconnue par les modernes avec certaines restrictions. Cette eau est très-légère et peut, sous ce rapport, mériter l'éloge qu'en fait Maillet : « C'est, parmi les eaux, ce que le Champagne est parmi les vins. » Si Mahomet, disent les Égyptiens, en eût bu, il eût...