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Florentiæ, Albizzini, Brufcagli, Viviani. Genua, Ripitto, Gravier.

Lucæ, Venturini, Benedeni, Marefcandoli, Mantuæ, Pazzoni.

Mediolani, Malatesta, Agnelli, Cagnolo, Cetti.

Meffanæ, Chiaromonti, Lazzari.

Mutinæ, Torri.

Neapoli, Ciccarelli,

Geflari, Rifpoli.

Panormi, Gramignani, Valenza, Cortefe, Felicella, Amato.

Parmæ, Rozati, Gozzi, Monti.

Patavii, Comine, Conzati, Manfre.
Perufiæ, Conftantino.

Pifauri, Gavelli.

Pifis, Carotti.

Placentia, Giacopazzi.

Romæ, Monaldini, Amidei, Barbiellini.

Tarvifii, Eus, Bergami.

Tridenti, Parone, Monaumi.

Venetiis, Coleti, Albrizzi, Pafquali. Veronæ, Tumarmani, Vallarfi, Ramanzini, Fratelli Merlo, Garottoni.

VI. IN HISPANIA & LUSITANIA.

Madriti, Angelo Corradi, Sanz, P. Simond, Fr. Man. ac Mena, Pedro Jozef Alonzo y Padilly, Jo. de Zunniga, Jof. Fr. Martinez Abad. Salmanticæ, Vid. Greg. Ortiz Gallardo, Ant. Jof Villargordo Alcaraz, Eugen. Garcia de Honsrato.

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Valentia, Vidua Bordazar de Artazu, Jof. Th. Lucas, Pafq. Garcia, Jo Eft. Dols, & Director Typographie Academiæ. Ulyffipone, Fratres Reicend, da Fonfeca.

ARTICLE ONZIEME.

HISTOIRE DE L'UNIVERSITE' DE PARIS, depuis fon Origine jufqu'en l'Année 1600. Par M. CREVIER, Profeffeur Emérite de Rhétorique en l'U niverfité de Paris, au Collège de Beauvais. Paris, chez Defaint & Saillant 1761. fept Vol. grand in 12. Tom. I. pagg. 510, fans la Préface qui en a 25. Tom. II. pp. 516. Tom. III. pp. 508. Tom. IV. pp. 500. Tom. V. pp. 503. Tom. VI. pp. 496. Tom. VII. pp. 465. y compris une Table générale des Matières qui fait plus de la moitié du Volume.

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de Paris eft une

poffeffion conftante & immémoriale d'être regardée comme la Mère des Sciences & des Beaux Arts, & du

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fein de laquelle eft forti, depuis fix fiè cles au moins, tout ce qui s'eft répandu de lumières dans l'Europe. Cette ,, Compagnie a joui pendant un très long,, tems de l'avantage & de la gloire d'être en quelque façon la feule fource du favoir. Elle a tout embraffé. Les connoiffances qui fervent d'introduction à toutes les autres l'étude de la Reli ,,gion, les Loix, la Médecine, rien de ,, ce qui peut aider & perfectionner par les recherches de l'efprit la fociété Humaine, n'a été omis dans fon plan. D'autres Universités ont été enfuite établies fur fon modèle: nous avons vu ,, paroître, furtout au fiècle dernier, des Compagnies Littéraires d'un nouveau "genre, & dévouées par leur deftination à certaines parties de la Littérature. Mais ces Univerfités, ces Compagnies, 99 font des émanations de l'Univerfité de Paris: & leur gloire qui eft grande, ,, augmente celle de la tige à laquelle elles doivent leur origine Ce Corps fi refpectable à tant de titres & qui a produit tant de grands Hommes, n'avoit pas encore trouvé d'Hiftorien qui fut digne de lui. Il eft vrai que dans le dernier fiècle Cefar Egaffe du Boulay (1) publia en fix Vo

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(1) Il étoit Profeffeur d'Humanités au Collège de Navarre, Greffier, Recteur & Hiftoriographe de l'U.

Volumes in folio une Hiftoire de l'Univerfité de Paris; mais quoi qu'elle foit utile, & pleine de recherches, & de quantité de pièces importantes, qu'il feroit difficile de trouver ailleurs, la forme en est si défagréable que perfonne presque n'a le coura ge de lire cette énorme compilation. La plupart des Pièces qui la composent font écrites en langage barbare, & parmi quelques grands faits plutôt indiqués que racontés, on y trouve une multitude de petits détails, qui paroiffent dégénérer en minuties, parce que l'Auteur en montre peu la lizifon, foit entr'eux, foit avec d'autres Objets plus importans. C'est une mine précieufe, mais qui préfente plutôt des matieres à façonner, que des richeffes toutes prêtes pour l'ufage. Il étoit donc bien à fouhaiter, que quelque Homme de goût prit fur foi la tâche pénible de mettre en œuvre ces matériaux informes, & per fonne affurément n'y étoit plus propre que le célèbre Mr. CREVIER, Membre lui même de l'Univerfité, habitué de longue main

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niverfité de Paris. Il étoit natif de St. Ellier ou Hellier (corruption du mot Hilaire) Village du Bas-Maine, & mourut le 16 Octobre 1678. Outre l'Hiftoire de l'Univerfité de Paris, il publia encore divers Ouvrages, entr'autres un Trefor des Antiquités Romaines, qui est estimé. On a de luf des Vers Latins, où l'on trouve du feu & de la latinité.

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main à écrire, jouiffant de l'eftime & de la confiance du Public, qui reconnoit depuis longtems en lui un Hiftorien fage, vrai, & judicieux Feu Mr. Piat, ancien Recteur & Greffier de l'Univerfité, qui favoit combien un tel Ouvrage convenoit à Mr. CREVIER, l'avoit fouvent exhorté à l'entreprendre, & c'eft furtout à fes confeils que le Public doit l'Hiftoire que nous ar nonçons aujourd'hui. Dans la Préface notre Auteur parle beaucoup de Mr. Piat, avec qui il avoit eu des liaisons intimes pendant plus de trente ans. Il en fait le plus bel éloge, & fans y penfer il confirme lui même la haute idée qu'on avoit de fon propre cœur. On en connoiffoit déjà la fenfibilité par l'empreffement avec lequel Mr. CRE'VIER avoit faifi toutes les occafions d'exprimer fes fentimens pour fon illuftre Maître Mr. Rolin; mais on revoit toujours avec plaifir ces effutions d'un cœur tendre, vertueux & reconnoissant:

Du Boulay eft le principal & prefque l'unique guide de notre Hiftorien, mais autant que l'Ouvrage du premier eft mal digéré & défagréable, autant celui-ci eft-il bien fait & intéreffant. Mr. CR E'VIER a omis une multitude d'inutilités, dont la prolixe Hiftoire qu'il abrège étoit chargée; peutêtre trouvera t-on qu'il en a encore confervé quelques-unes, & qu'il auroit pu fe refferrer davantage; mais à tout prendre. nous ne doutons pas que ce Livre n'ait Tome XVI. Part. I. N

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