Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, avec les renseignements bibliographiques et l'indication des sources à consulter: Hol-IrwHoefer (M., Jean Chrétien Ferdinand) Firmin Didot frères, fils et cie, 1858 |
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allemand Amsterdam anglais Angleterre années arabe avaient Bâle Berlin Bibliothèque bientôt Biogr Biographie Brême célèbre Charles comte concile d'Horace devint Dictionary donna écrits ed-Din Édimbourg édition Égypte ensuite entra évêque fils frère Gandellini général grec guerre Guillaume de Humboldt Hist Histoire hollandais Homère hommes Honorius Hooke Horace Horn Hotman Huet Hugo Hugues Hume Hunald Hunter Huskisson Huygens Hyde Hypatie Hyrcan ibid Ibrahim Ignace in-fol intitulé Jean Jean Hus Khorassan l'Académie l'auteur l'Église l'empereur l'histoire l'Iliade l'Odyssée laissa latin Leipzig lettres Leyde Littéraire livre Londres lord mamelouks manuscrits médecin Mémoires ment mort mourut nommé obtint œuvres ouvrage pape passa peintre pendant père philosophie Pisistrate poëmes poésie poëte Prague premier prince prit publié Quito recueil réimprimé reste romaine Rome royale s'était saint siècle Société Suétone Syrie teur tion titre trad traduit traité trouve Victor Hugues vint voyage vrage Zurich
Popular passages
Page 419 - C'est que l'amour, la tombe, et la gloire, et la vie, L'onde qui fuit, par l'onde incessamment suivie, Tout souffle, tout rayon, ou propice ou fatal, Fait reluire et vibrer mon âme de cristal, Mon âme aux mille voix, que le Dieu que j'adore Mit au centre de tout comme un écho sonore.
Page 415 - La poésie née du christianisme, la poésie de notre temps est donc le drame; le caractère du drame est le réel; le réel résulte de la combinaison toute naturelle de deux types, le sublime et le grotesque, qui se croisent dans le drame, comme ils se croisent dans la vie et dans la création. Car la poésie vraie, la poésie complète, est dans l'harmonie des contraires.
Page 529 - C'est un excellent homme, que David Hume; il est naturellement serein, il entend finement, il dit quelquefois avec sel, quoiqu'il parle peu; mais il est lourd, il n'a ni chaleur, ni grâce, ni agrément dans l'esprit , ni rien qui soit propre à s'allier au ramage de ces charmantes petites machines qu'on appelle jolies femmes.
Page 413 - Au reste, il faut bien se garder de confondre l'ordre avec la régularité. La régularité ne s'attache qu'à la forme extérieure; l'ordre résulte du fond même des choses, de la disposition intelligente des éléments intimes d'un sujet. La régularité est une combinaison matérielle et purement humaine ; l'ordre est pour ainsi dire divin.
Page 415 - Il ne doit pas écrire avec ce qui a été écrit, mais avec son âme et avec son cœur. De tous les livres qui circulent entre les mains des hommes, deux seuls doivent être étudiés par lui, Homère et la Bible.
Page 407 - Mémoire sur les moyens de suppléer à la traite des nègres par des individus libres, et d'une manière qui garantisse pour l'avenir la sûreté des colons et la dépendance des colonies...
Page 415 - C'est alors que, l'œil fixé sur des événements tout à la fois risibles et formidables, et sous l'influence de cet esprit de mélancolie chrétienne et de critique philosophique que nous observions tout à l'heure, la poésie fera un grand pas, un pas décisif, un pas qui, pareil à la secousse d'un tremblement de terre, changera toute la face dui monde intellectuel.
Page 415 - Le christianisme amène la poésie à la vérité. Comme lui, la muse moderne verra les choses d'un coup d'oeil plus haut et plus large. Elle sentira que tout dans la création n'est pas humainement beau, que le laid y existe à côté du beau, le difforme près du gracieux, le grotesque au revers du sublime, le mal avec le bien, l'ombre avec la lumière.
Page 411 - Les années 1819 et 1820 furent sans doute les plus remplies, les plus laborieuses, les plus ardentes, les plus décisives de sa vie. Amour, politique, indépendance, chevalerie et religion, pauvreté et gloire, étude opiniâtre, lutte contre le sort en vertu d'une volonté de fer, tout en lui apparut et grandit à la fois à ce degré de hauteur qui constitue le génie. Tout s'embrasa, se tordit, se fondit intimement dans son être au feu...
Page 411 - Tout s'embrasa, se tordit, se fondit intimement dans son être au feu vulcanien des passions, sous le soleil de canicule de la plus âpre jeunesse, et il en sortit cette nature d'un alliage mystérieux, où la lave bouillonne sous le granit, cette armure brûlante et solide, à la poignée éblouissante de perles, à la lame brune et sombre, vraie armure de géant trempée aux lacs volcaniques. Sa passion pour la jeune fille qu'il aimait avait fini par devenir trop claire aux deux familles, qui,...