Oeuvres de Boileau-Despréaux, 1. köideP. Didot l'aîne, et de F. Didot, 1800 |
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... pensée neuve , brillante , extraordinaire ? Ce n'est point , comme se le persua dent les ignorants , une pensée que personne n'a jamais ene , ni dù avoir : c'est au contraire une pen = sée qui a dû venir à tout le monde , et que quelqu ...
... pensée neuve , brillante , extraordinaire ? Ce n'est point , comme se le persua dent les ignorants , une pensée que personne n'a jamais ene , ni dù avoir : c'est au contraire une pen = sée qui a dû venir à tout le monde , et que quelqu ...
Page vii
... pensée . Quelle ex- travagance , bon Dieu ! de vouloir que la rougeur du sang dont est teint le poignard d'un homme qui vient de s'en tuer lui - même soit un effet de la honte qu'a ce poignard de l'avoir tué ! Voici encore une pensée ...
... pensée . Quelle ex- travagance , bon Dieu ! de vouloir que la rougeur du sang dont est teint le poignard d'un homme qui vient de s'en tuer lui - même soit un effet de la honte qu'a ce poignard de l'avoir tué ! Voici encore une pensée ...
Page viii
Nicolas Boileau Despréaux. Puisqu'une pensée n'est belle qu'en ce qu'elle est vraie , et que l'effet infaillible du vrai , quand il est bien énoncé , c'est de frapper lès hommes , il s'ensuit que ce qui ne frappe point les hommes n'est ...
Nicolas Boileau Despréaux. Puisqu'une pensée n'est belle qu'en ce qu'elle est vraie , et que l'effet infaillible du vrai , quand il est bien énoncé , c'est de frapper lès hommes , il s'ensuit que ce qui ne frappe point les hommes n'est ...
Page 5
... pensée ; Et , quelque grand que soit ton pouvoir souverain , Si mon cœur en ces vers ne parloit par ma main , Il n'est espoir de biens , ni raison , ni maxime , Qui pût en ta faveur m'arracher unc rime . Mais lorsque je te vois , d'une ...
... pensée ; Et , quelque grand que soit ton pouvoir souverain , Si mon cœur en ces vers ne parloit par ma main , Il n'est espoir de biens , ni raison , ni maxime , Qui pût en ta faveur m'arracher unc rime . Mais lorsque je te vois , d'une ...
Page 21
... penser je sens que je m'égare . Moi ! que j'aille crier dans ce pays barbare , Où l'on voit tous les jours l'innocence ... pensée , pourra voir la Seine à la Saint - Jean glacée ; Arnaud à Charenton devenir huguenot , On Saint - Sorlin ...
... penser je sens que je m'égare . Moi ! que j'aille crier dans ce pays barbare , Où l'on voit tous les jours l'innocence ... pensée , pourra voir la Seine à la Saint - Jean glacée ; Arnaud à Charenton devenir huguenot , On Saint - Sorlin ...
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Common terms and phrases
affreux aisément Alcippe Apollon audace auteur avoit beau bientôt Brontin bruit censeurs chagrin chanter charme chercher Childebrand ciel Clélie cœur Cotin courroux déja démon Dieu dire discours docteur douceurs doux écrits encens Enéide enfin ennemis esprit étoit faisoit fameux faux foible folle frivoles fureur gloire grace Guilleragues héros Homere honteux ibid Iliade j'ai jamais Jean-Baptiste Colbert jour Juvénal l'amour l'honneur l'univers Lamoignon lecteur lieux livre lois lumiere lutrin main marche au hasard matiere mettre au bas mille Moliere mortels mots muse Néron neuf sœurs noble ouvrage par-tout parler Parnasse passant pensée Perrault Pindare plaisant plein plume poëme POÉSIE poëte portrait prélat premiere pupitre qu'en qu'un quelquefois raison Rhin ridicule rien rime sage saint sais sait satire sauroit sens seul soin sort souvent style sujet sur-tout Tartuffe Térence trembler triste trouve vains vante vertu veut veux vice Virgile visage voit yeux zele
Popular passages
Page 210 - Il n'est point de serpent , ni de monstre odieux , Qui, par l'art imité , ne puisse plaire aux yeux ; D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 199 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence. D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la muse aux règles du devoir.
Page 195 - C'est en vain qu'au Parnasse un téméraire auteur Pense de l'art des vers atteindre la hauteur : S'il ne sent point du ciel l'influence secrète, Si son astre en naissant ne l'a formé poète, Dans son génie étroit il est toujours captif; Pour lui Phébus est sourd , et Pégase est rétif.
Page 197 - Voulez-vous du public mériter les amours? Sans cesse en écrivant variez vos discours : * Un style trop égal et toujours uniforme (1) Vers de Scuderi.
Page 210 - Voulez-vous sur la scène étaler des ouvrages Où tout Paris en foule apporte ses suffrages, Et qui, toujours plus beaux, plus ils sont regardés Soient au bout de vingt ans encor redemandés ? Que dans tous vos discours la passion émue Aille chercher le cœur, l'échauffe et le remue.
Page 200 - En vain vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux : Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme : Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 34 - S'en va frapper le mur, et revient en roulant. A cet affront l'auteur, se levant de la table, Lance à mon campagnard un regard effroyable; Et, chacun vainement se ruant entre deux, Nos braves s'accrochant se prennent aux cheveux.
Page 47 - Je saute vingt ruisseaux, j'esquive, je me pousse; Guenaud ' sur son cheval en passant m'éclabousse : Et, n'osant plus paraître en l'état où je suis, Sans songer où je vais, je me sauve où je puis.
Page 148 - C'est au repos d'esprit que nous aspirons tous , Mais ce repos heureux se doit chercher en nous. Un fou rempli d'erreurs , que le trouble accompagne , Et malade à la ville ainsi qu'à la campagne , En vain monte à cheval pour tromper son ennui : Le chagrin monte en croupe et galope avec lui.
Page 200 - L'expression la suit ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.