Mémoires historiques sur la catastrophe du duc d'EnghienBaudouin frères, 1824 - 326 pages |
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Common terms and phrases
29 ventose affaire agens aide-de-camp anglais arrestation arrêté avaient Bade baronne de Reich Bas-Rhin Boileau Bourbon calomnie capitaine-rapporteur Carlsruhe catastrophe chargé Charlot château de Vincennes citoyen colonel commandant commission militaire comte conseiller d'État conspiration copie d'avoir d'Ettenheim déclaration demandé Dracke duc d'En duc d'Enghien duc de Rovigo duc de Vicence Dumouriez émigrés Ettenheim eût exécuter gendarmerie gendarmes général Caulaincourt général Hulin général Ordener Georges ghien gouvernement gouverneur guerre heures homme Hulin J'ai l'honneur j'avais j'étais jour juges du duc Kelh l'électeur l'empereur l'exécution l'interrogatoire l'ordre laincourt lettre Leval ment mier consul ministre mission monseigneur le duc Monsieur mort du duc Murat n'avait n'était Napoléon nommé notaire Offenbourg officier ordres OSSELL passer personnes Pichegru pièces police porté pouvait préfet premier consul président prince de Condé Puyvert rapporteur Réal république reste Rhin sera seul Signé OSSELL Spencer-Smidt Stras Strasbourg sûreté Talleyrand tion troupes trouve ventose an XII Wilstadt Wissembourg
Popular passages
Page 190 - La commission qui lui sera la plus agréable sans « doute est celle qu'elle a reçue expressément de vous « témoigner le dévouement de la compagnie : permet...
Page 110 - D'avoir pratiqué des intelligences dans la place de Strasbourg, tendantes à faire soulever les départements circonvoisins pour y opérer une diversion favorable à l'Angleterre 3 ; 6° D'être l'un des fauteurs et complices de la conspiration tramée par les Anglais contre la vie du Premier Consul, et devant, en cas de succès de cette conspiration, entrer en France.
Page 103 - Real connu par son activité et sa pénétration , fut attaché au département du grandjuge ministre de la justice et spécialement chargé de l'instruction et de la suite de toutes les affaires relatives à la tranquillité et à la sûreté intérieure de la République '. Ces dispositions annonçaient un danger et que le gouvernement était sur ses gardes.
Page 101 - Le président a fait retirer l'accusé ; le conseil, délibérant à huis-clos, le président a recueilli les voix en commençant par le plus jeune en grade; le président ayant émis son opinion le dernier, l'unanimité des voix l'a déclaré coupable, et lui a appliqué l'art. de la loi du , ainsi conçu, et, en conséquence, l'a condamné à la peine de mort.
Page 123 - lui répondis-je, pour lui exprimer le vœu du » conseil et celui du condamné. — Votre affaire est » finie , me dit-il , en reprenant la plume : mainte» nant cela me regarde. » J'avoue que je crus, et plusieurs de mes collègues avec moi , qu'il voulait dire : Cela me regarde d'avertir le premier consul. La réponse , entendue en ce sens, nous laissait l'espoir que l'avertissement n'en serait pas moins donné. Je...
Page 292 - Dieu veuille qu'il n'y ait pas beaucoup de victimes, et que cette malheureuse histoire, comme toutes celles de ce genre, passées ou à venir, ne fasse grand tort aux personnes dévouées à la bonne cause! Jusqu'à présent, il paraît que le gouvernement sortira vainqueur de cette crise, si tant est que c'en soit une et que tout ceci ne soit pas supposé, chose que je ne sais ni ne désire savoir, car ces moyens ne sont pas de mon genre (13).
Page 97 - A lui demandé s'il n'est point passé en Angleterre, et si cette Puissance lui accorde toujours un traitement. A répondu n'y être jamais allé; que FAngleterre lui accorde toujours un traitement, et qu'il n'a que cela pour vivre. A demandé à ajouter que les raisons qui l'avaient déterminé à rester à Ettenheim ne subsistant plus, il se proposait de se fixer à Fribourg, en Brisgaw, ville beaucoup plus agréable qu'Ettenheim , où il n'était resté qu'attendu que l'électeur lui avait accordé...
Page 91 - On vient m'enlever à une heure et demie du matin ; on ne me laisse que le temps de m'habiller; j'embrasse mes malheureux compagnons, mes gens; je pars seul avec deux officiers de gendarmerie et deux gendarmes. Le colonel Charlot m'a annoncé que nous allons chez le général de division, qui a reçu des ordres de Paris.
Page 77 - ... de la loi du , ainsi conçu, et, en conséquence, l'a condamné à la peine de mort. » Ordonne que le présent jugement sera exécuté de suite , à la diligence du capitaine-rapporteur, après en avoir donné lecture, en présence des différents détachements des corps de la garnison, au condamné. » Fait , clos et jugé sans désemparer, à Vincennes, les jour, mois et an que dessus, et avons signé.
Page 272 - L'empereur avait coutume de considérer cette affaire sous deux rapports bien distincts : celui du droit commun , ou de la justice établie, et celui du droit naturel , ou des écarts de la violence. Avec nous , il raisonnait volontiers , et d'ordinaire , d'après le droit commun, et l'on eût dit que c'était à cause de la familiarité...