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Cron Frankreich mit loblicher Eydgenossenschaft und dero Zugewandten insgesamt und insbesondere aufgerichtet. Bern, 1732; 8.

2. (Du même.) Die Bündnusse und Vertrage der helvetischen Nation, welche theils die unterschiedene Stadte und Republiquen mit einander, theils alle insgesamt mit auswartigen Potentaten haben. Bern, 1732; 4.

3. On trouve aussi quelques traités dans H. J. LAU'S allgemeinem helvetisch - eidgenossischem Lexicon. Zürich, 1747-1765. Th. I-XX; 4. Continué par H. J. HOLZHALB, ibid. 1786-1794 (RS). Th. I-V; 4.

4. Les Capitulations qu'a conclues le canton de Berne avec des puissances étrangères, ont été imprimées à Berne en 1764; 8.

5. Pundtnerische Tractate etc., durch Andr. PFEFFER. Chur, 1728; 4.

6. Les ouvrages suivants méritent aussi d'être consultés : a. Traité historique et politique des alliances entre les treize cantons, depuis Charles VII jusqu'à présent; par M. V. (VOGEL), G. J. D. G. S. (c'est-àdire grand juge des gardes suisses); à Paris, 1733; 8. - b. Priviléges des Suisses accordés aux villes impériales et anséatiques et aux habitants de Genève résidant en France, par M. V. (VOGEL) G. J. D. G. S. à Yverdon, 1770; 4.-c. C. E. ROSSELET'S Versuch einer Abhandlung von den schweizerischen Schutz- und Schirm-Bündnissen. 1757; 4. d. J. H. GLESER Specimen observationum circa Helvetiorum foedera. Basil. 1760; 4.

7. C. L. LE SUR, Précis historique des Alliances et des Capitulations militaires conclues entre la France et les Cantons suisses; suivi de la liste des Actes diplomatiques, des extraits des principaux traités

et du texte des dernières capitulations. Paris, 1818, in-8°.

8. Offizielle Sammlung der das schweizerische Staatsrecht betreffenden Actenstücke der im Lande bestehenden eidgenossischen Beschlüsse, Verordnungen, Concordate, und der Zwischen der Eidgenossenschaft und den benachbarten Staaten abgeschlossenen besonderen Vertrage. Zurich, 1821, in-4°.

S 21. 17. ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE.

On trouve des traités conclus par ces États dans les collections suivantes :

1. The Laws of the United States of America (17891799). Philadelphia, 1799. T. I-IV; 8.

2. Actes et mémoires concernant les négociations qui ont eu lieu entre la France et les États-Unis d'Amérique depuis 1793 jusqu'à la conclusion de la convention du 30 septembre 1800; par A. G. GEBHARDT, ancien secrétaire de la légation de Saxe à Londres. 1807, 3 vol in-8°.

3. ELLIOT, american diplomatic code.

ÉTUDES DIPLOMATIQUES.

On ne peut disconvenir que la diplomatie, considérée comme science, ne forme un corps de doctrine, une spécialité parfaitement distincte; cependant jusqu'à nos jours où elle a pris un si grand ascendant, elle n'était point devenue l'objet d'une étude systématique; nous avons, ailleurs, essayé d'en tracer le cadre, et nous ne saurions mieux faire, pour donner

ici une idée générale de la science, que d'esquisser les principales divisions de ce premier travail.

Nous ferons observer d'abord que l'ensemble des études diplomatiques, quoique formant un tout homogène, s'appuie encore sur des éléments puisés à des sources diverses, et qui en sont les moyens subsidiaires. Ainsi, le jeune homme destiné à la carrière politique, préparé qu'il est nécessairement par de fortes études en littérature, en législation et en droit, devra réunir aux qualités morales et aux autres avantages qui dépendent de son caractère, de ses habitudes, de ses formes et de son éducation, des connaissances approfondies dans l'histoire éclairée par l'étude des traités et par la comparaison des intérêts et des institutions propres à chaque pays; en géographie, en statistique, en économie politique et en droit public; il aura des notions générales sur l'art militaire; il sera familiarisé avec l'histoire généalogique des maisons souveraines, l'art héraldique et la diplomatique : il observera soigneusement la marche et la tendance des divers cabinets; il s'attachera à connaître les principes et les vues des hommes qui les dirigent; aucun événement n'échappera à son attention, aucune découverte importante dans les sciences et les arts ne restera ignorée de lui; enfin, au moyen des papiers publics, des informations particulières et de ses relations avec les fonctionnaires, les savants et les hommes distingués de toutes les classes de la société, il s'appliquera à suivre le développement de l'esprit public, l'accroissement des lumières et les progrès généraux de la civilisation1.

Un homme d'esprit a fait une remarque aussi judicieuse que piquante à l'égard de la société diplomatique : « Son caractère, dit-il, est marqué d'un type particulier, de quelque chose à la fois de national et d'étranger, véritable mélange qui a son charme. Le jeune homme qui

Plus le sujet que doit embrasser l'étude de la diplomatie est vaste dans son étendue, varié dans ses détails, plus il est nécessaire d'y introduire un ordre qui puisse le simplifier, et faire ressortir d'une bonne distribution, cet enchaînement logique capable de lier sans efforts les principes à leurs conséquences et les règles à leur application.

Dans cette vue, nous saisissons d'abord l'ensemble du Droit international théorique et appliqué, pour en indiquer les sources, pour montrer comment il s'est formé, dire quels ont été ses progrès, et quelles sont ses autorités. Ces considérations forment une sorte de prolégomènes et d'introduction historique.

Nous attachant ensuite à chacune des parties de la science, nous les rapportons sous huit principales di

visions.

Avant d'aborder directement les rapports d'État à

se voue à la carrière diplomatique garde une empreinte du pèlerin ; sur la simple disposition d'un ministre, il passe d'une capitale à une autre, de Pétersbourg à Londres, en Perse ou à Constantinople: il réside çà et là deux ou trois ans, vient en son pays à chaque intervalle; de sorte que lorsqu'il arrive au milieu de sa vie, ce caractère nomade laisse sur lui un cachet particulier; avec le sentiment de sa nationalité dans ses actes, il n'a plus rien de national dans ses formes; il tient à la bonne compagnie de tous les pays; avec des paroles d'une certaine distinction, il a vu l'élite du monde partout, et s'il a de l'esprit, une bonne naissance, il en recueille une politesse plus raffinée, et des manières plus éminentes; ses habitudes ressemblent un peu à l'accent français dans la bouche d'une dame russe de grande maison. La femme même diplomatique garde aussi un caractère à part; elle a la prétention et souvent le mérite des affaires, et toujours l'esprit de tenue : si elle a vu Naples et Portici, Madrid et son Prado, Pétersbourg et ses palais d'hiver, elle conserve dans sa toilette des débris de tout cela; et si j'étais inventeur de modes, je m'attacherais principalement aux femmes des ambassadeurs, pour créer quelque chose de neuf, parce que comme ces abeilles d'or, elles ont passé sur toutes les fleurs, pour en recueillir tout ce qu'elles ont de coquet, de gracieux; et pour peu que cela soit corrigé par le goût français, on pourrait trouver là des innovations admirables. >>

État, nous expliquons dans le premier livre l'origine et l'établissement des sociétés civiles; les différentes formes de gouvernement; la souveraineté et la division des pouvoirs; puis, en suivant le développement des moyens physiques et moraux du gouvernement, et, en appliquant les principes d'économie politique de l'école moderne, nous étudions successivement les généralités sur la population, l'agriculture, le commerce, les impôts, les lois, l'armée, l'éducation, les mœurs, la religion, etc.; et nous présentons ainsi l'aperçu de l'organisation intérieure de l'État; organisation qu'il importe d'autant plus de connaître qu'elle exerce nécessairement une grande influence sur les relations extérieures.

Dans le second livre, après des considérations sur les États de l'Europe en général, nous exposons les droits absolus des États; savoir le droit de propre conservation, le droit d'indépendance, et le droit d'égalité; nous les étudions dans l'ordre des différentes branches du gouvernement et du système administratif, et nous faisons voir ce qu'une puissance doit, à cet égard, aux puissances étrangères et à leurs sujets, et quels effets, en vertu de la coutume et des traités, résultent, même hors de son territoire, des actes de souveraineté qu'elle exerce chez elle. Parmi ces droits, nous avons particulièrement distingué ceux qui sont relatifs au commerce, et à cette occasion nous avons traité des Consulats; nous examinons la nature et les avantages de leur établissement, et nous traçons l'ensemble des devoirs et la juridiction des consuls.

Les deux carrières diplomatique et consulaire sont intimement unies; le Consul recueille les faits, le Diplomate les combine pour en faire sortir des mesures de gouvernement ou des Traités à l'avantage de sa nation.

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