Mélanges historiques, satiriques et anecdotiques, 2. köide

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Chèvre et Chanson, 1807
 

Common terms and phrases

Popular passages

Page 273 - Assemblage confus de l'être et du néant, Triste avorton, informe enfant, Rebut du néant et de l'être ; Toi que l'amour fit par un crime, Et que l'honneur défait par un crime à son tour...
Page 194 - Quand on rendit compte à ce monarque des transports inouïs de joie qui avaient succédé à ceux de la désolation, il en fut attendri jusqu'aux larmes; et en se -soulevant par un mouvement de sensibilité qui lui rendait des forces : « Ah ! s'écria-t-il , qu'il est doux d'être aimé ainsi ! « et qu'ai-je fait pour le mériter?
Page 221 - Un bruit assez étrange est venu jusqu'à moi, Seigneur, je l'ai jugé trop peu digne de foi, On dit, et sans horreur je ne puis le redire', Qu'aujourd'hui par votre ordre Iphigénie expire, Que vous-même, étouffant tout sentiment humain, Vous l'allez à Calchas livrer de votre main.
Page 245 - M'ordonnât elle-même une absence éternelle. Moi-même j'ai voulu vous entendre en ce lieu. Je n'écoute plus rien ; et pour jamais, adieu. Pour jamais ! Ah ! Seigneur, songez-vous en vous-même Combien ce mot cruel est affreux quand on aime ? Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous, Seigneur, que tant de mers me séparent de...
Page 245 - Pour jamais ! Ah ! Seigneur, songez-vous en vous-même Combien ce mot cruel est affreux quand on aime? Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous, Seigneur, que tant de mers me séparent de vous? Que le jour recommence et que le jour finisse Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice, Sans que de tout le jour je puisse voir Titus?
Page 224 - D'Iphigénie encor je respecte le père. Peut-être, sans ce nom, le chef de tant de rois M'aurait osé braver pour la dernière fois. Je ne dis plus qu'un mot; c'est à vous de m'entendre. J'ai votre fille ensemble et ma gloire à défendre : Pour aller jusqu'au cœur que vous voulez percer, Voilà par quels chemins vos coups doivent passer.
Page 190 - Par le traité définitif signé le 18 novembre 1788 , le roi Stanislas qui avait abdiqué le trône de Pologne, devait en conserver les titres et les honneurs , et être mis en possession des duchés de Lorraine et de Bar , pour être réunis après sa mort à la couronne de France. Il n'en coûta , pour avoir cette belle province , qu'une pension de trois à quatre millions payée au duc de Lorraine , jusqu'à ce que la Toscane , qu'on lui donnait en échange , lui fut échue.
Page 242 - Qui devaient dans les cœurs consacrer ma mémoire? Depuis huit jours je règne, et, jusques à ce jour, Qu'ai-je fait pour l'honneur? J'ai tout fait pour l'amour. D'un temps si précieux quel compte puis-je rendre? Où sont ces heureux jours que je faisais attendre? Quels pleurs ai-je sèches? dans quels yeux satisfaits Ai-je déjà goûté le fruit de mes bienfaits? L'univers at-il vu changer ses destinées? Sais-je combien le ciel m'a compté de journées?
Page 393 - D'ailleurs, c'est le personnage d'Espagne le plus rempli de lui-même. Il a passé les douze premiers lustres de sa vie dans une ignorance crasse; mais, pour devenir savant, il a pris un précepteur qui lui a appris à épeler en grec et en latin.
Page 95 - Cardinal en fut si persuadé qu'il ne disputa plus que sur les grands frais dans lesquels cette entreprise jetterait la France. Il craignit qu'elle n'épuisât ses épargnes, et ne dérangeât son système d'économie. On lui fit entendre que la France en serait peut-être quitte pour se montrer seulement , ou du moins qu'il en coûterait peu d'hommes et peu d'argent. Il se laissa séduire, il...

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