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que

la liberté ne soit plus une abstraction, nì la société

un roman.

» La société toute entière repose sur l'industrie. L'indus trie est la seule garantie de son existence, la source unique de toutes les richesses et de toutes les prospérités. L'état de choses le plus favorable à l'industrie est donc par cela seul le plus favorable à la société. Voilà tout à la fois et le point de départ et le but de tous nos efforts.

» Mettre dans son jour véritable l'importance de l'industrie, l'influence politique qu'elle peut exercer et qui lai appartient, l'avertir elle-même de ses intérêts, lui faire connaître de plus en plus la nature de ses forces et de ses moyens, lui montrer les obstacles qu'elle a à vaincre > la soutenir et la seconder dans ses entreprises, veiller sans cesse avec elle d'un côté pour contenir le despotisme, de l'autre pour prévenir les révolutions; en fortifiant l'industrie, fortifier une constitution essentiellement industrielle voilà notre tâche. Heureux si nous la remplissons avec succès, nous l'entreprenons au moins avec courage.

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:

L'ouvrage que nous annonçons ne sera pas périodique, et nous ne prenons point l'engagement de le continuer; nous promettons seulement six volumes qui paraîtront dans le cours d'une année à des époques plus ou moins rapprochées.

» Le prix de la souscription pour chaque volume in-8°. est de 4 fr. 50 cent., et 5 fr., franc de port, pour les départemens on souscrit pour le nombre de volumes qu'on veut.

» Il paraîtra un volume le 10 du mois de mai prochain.

» Le bureau d'administration est rue Git-le-Cœur,

n°. 10. »

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Voltaire jugé par les faits; par M. *** (br. in-8°. de 72 pages.) —Quand un écrivain est accusé d'avoir propagé l'erreur, la meilleure réponse à faire, c'est de produire ses œuvres. Quand il est attaqué dans ses mœurs ou dans sa conduite, le meilleur moyen de le défendre c'est de donner l'histoire de sa vie ; c'est ce qu'a fait M. *** à l'égard de Voltaire, et les amis de ce grand écrivain doivent lui en savoir quelque gré. Toutefois nous ne pouvons nous empêcher de faire observer que sa brochure, quoiqu'agréable pour les amis de la philosophie, produira peu d'effet; ceux qui auront pu lire sans rire le mandement des vicaires-généraux, ne liront point la brochure qui le réfute, et ceux qui liront cette brochure n'auront probablement lu le mandement que pour en

rire.

-Essais sur quatre grandes questions politiques; par M. Scheffer. (Brochure in-8°. de 63 pages.) L'auteur traite, 1o. de l'impossibilité d'asservir une grande nation; 2o, des secours étrangers que la France pourrait trouver si son indépendance était menacée; 3o. des moyens de créer la coalition des peuples; 4°. des moyens de défense que la France doit chercher en elle-même. On connaît déjà quelques écrits de M. Scheffer, et l'on peut juger de celui-ci par ceux qu'il a déjà publiés.

Le Paysan et le Gentilhomme. (Brochure in-8°. de 151 pages.) Cet ouvrage est une sorte de roman politique, dialogué, dans lequel l'auteur a mis en scène un émigré rentré avec un honnête paysan du village dont il était

jadis seigneur. Il se recommande par l'extrême fidélité des portaits qui y sont tracés.

-Lettre à M. Clausel de Coussergues, sur l'inquisition d'Espagne, par M. Llorente. (Brochure in-8°. de 42 pag., chez Delaunay, libraire au Palais-Royal.) Tel est le titre de l'une des brochures auxquelles a donné lieu la motion faite à la dernière session de la chambre des députés, de retirer aux réfugiés Egyptiens, Espagnols et Portugais les secours que leur accorde la France. L'objet de cette brochure est de relever l'erreur dans laquelle sont tombés plusieurs écrivains, en parlant de l'inquisition d'Espagne. M. Llorente y a fait l'énumération des personnes condamnées par ce tribunal depuis 1481 jusqu'en 1808. En voici le nombre en résumé ;

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Nous nous proposions de parler dans ce volume de la

motion qui a donné lieu à cette brochure. Le défaut d'espace ne nous l'a pas permis.

FIN DU TOME SECOND

PÉTITION à la la Chambre des députés, sur la garde nationale.

321

PÉTITION de plusieurs Élèves de l'Ecole de droit de Rennes, à la chambre des députés, sur l'ordonnance du 15 février 1817, et sur l'arrêté pris par la commission nommée par la même ordonnance. 124 De deux circulaires du préfet du Bas-Rhin

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344

371

FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES.

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