tre centenaire de Venise, qui avait oublié de se faire enterrer : ce dernier venait d'éprouver une longue léthargie qui tenait moins à l'épuisement momentané des forces, qu'à l'absence totale des principes de la vie. Le Docteur Pangloss me l'avait bien assuré, dit Candide en entrant, que nous étions dans le meilleur des mondes : on nous donne la liberté de la Presse, et c'est un bienfait des Rois. De quels Rois, dit d'une voix éteinte et sépulcrale, le vieux Poco-Curante. - Des Rois qui tiennent le second Congrès de Lunéville. - Je vous entends ; les Rois détrônés donnent la liberté de la Presse , et les Rois sur le Trône la refusent : au reste que m'importe ? — Cette liberté de la Presse mène en droiture à la paix philosophique de l'Europe. — Etes-vous dignes de l'une pour mériter l'autre ? Au reste , peu m'importe, car je me meurs. — Alors la lampe de l'intelligence acheva de s'éteindre, et le centenaire expira. . CANDIDE prend des leçons à l'Opéra , sur la liberté de penser, pag. I Oracles sur la liberté des Journaux , émanés du trépied d'une Imprimerie, 9 Rencontre du Sénateur Molto-Curante dans Dialogue entre l'Homme qui raisonne et Désastre d'une grande Bibliothèque , au nom Candide demande un Privilege pour imprimer la vérité, Mémoire au premier Consul de la République De parenthèse en parenthèse on aborde la Des Paix dictées par la raison, et des Paix Petite anecdote sur la saisie d'un Livre un Lettre d'un ami de la Paix , contre la Paix Dénonciation du Citoyen Français, à tout Français digne du nom de Citoyen , par le Sénateur Molto-Curante, 155 Un Théatin circoncis donne des lumières sur une question de politique qui embarrasse les Hommes d'Etat de mauvaise foi, 174 Entrevue de Molto - Curante et de Poco- Candide étudie , sur des Têtes Royales, les Congrès des Souverains détrônés, 248 Entr’acte où Candide joue un rôle , 262 Lettre d'un Homme d'Etat du vrai Congrès · de Lunéville au Président du Congrès Fin de la vingt-troisième et dernière séance |