tre centenaire de Venise, qui avait oublié de se faire enterrer: ce dernier venait d'éprouver une longue léthargie qui tenait moins à l'épuisement momentané des forces, qu'à l'absence totale des principes de la vie. Le Docteur Pangloss me l'avait bien assuré, dit Candide en entrant, que nous étions dans le meilleur des mondes on nous donne la liberté de la Presse, et c'est un bienfait des Rois. De quels Rois, dit d'une voix éteinte et sépulcrale, le vieux Poco-Curante. - Des Rois qui tiennent le second Congrès de Lunéville. Je vous entends; les Rois détrônés donnent la liberté de la Presse, et les Rois sur le Trône la refusent: au reste que m'importe ? Cette liberté de la Presse mène en droiture à la paix philosophique de l'Eu Etes-vous dignes de l'une pour mé riter l'autre ? Au reste, peu m'importe, car je me meurs. Alors la lampe de l'intelligence acheva de S'éteindre, et le centenaire expira. FIN. CANDIDE prend des leçons à l'Opéra, sur la liberté de penser, pag. I Rencontre du Sénateur Molto-Curante dans Petite anecdote sur la saisie d'un Livre un Dénonciation du Citoyen Français, à tout Français digne du nom de Citoyen, par Un Théatin circoncis donne des lumières sur une question de politique qui embarrasse les Hommes d'Etat de mauvaise foi, 174 Entr'acte où Candide joue un rôle, Lettre d'un Homme d'Etat du vrai Congrès. de Lunéville au Président du Congrès Fin de la vingt-troisième et dernière séance Fin de la Table. |