Lettres d'Abailard et d'Héloïse, 1. köideE. Houdaille, 1839 |
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... esprit ouvert , mais peu docile ; il cher- chait dans l'étude , non des opinions faites , mais la matière de ses propres opinions ; et le besoin de penser par lui- même , uni à l'ambition du succès , ne lui permettait guère d'écouter ...
... esprit ouvert , mais peu docile ; il cher- chait dans l'étude , non des opinions faites , mais la matière de ses propres opinions ; et le besoin de penser par lui- même , uni à l'ambition du succès , ne lui permettait guère d'écouter ...
Page xxv
... De là une prodigieuse subtilité d'interprétation pour échapper à l'hérésie , redoutée pres- que autant comme péché que comme danger , une singu- d lière force d'esprit employée à choisir , étendre , assouplir SUR ABAILARD ET HÉLOÏSE .
... De là une prodigieuse subtilité d'interprétation pour échapper à l'hérésie , redoutée pres- que autant comme péché que comme danger , une singu- d lière force d'esprit employée à choisir , étendre , assouplir SUR ABAILARD ET HÉLOÏSE .
Page xxvi
... esprit , natu- rellement ferme , droit , tendant au vrai et ramenant au simple , mais perpétuellement détourné ou arrêté dans sa route par de minutieuses arguties , auxquelles l'entraînent les habitudes des esprits avec lesquels il ...
... esprit , natu- rellement ferme , droit , tendant au vrai et ramenant au simple , mais perpétuellement détourné ou arrêté dans sa route par de minutieuses arguties , auxquelles l'entraînent les habitudes des esprits avec lesquels il ...
Page xxix
... éclairées , en les accoutumant à un exercice d'esprit et à des jeux d'imagination sans rapport avec les faits extérieurs . Il en est résulté sur plusieurs points une habitude de faux et SUR ABAILARD ET HELOÏSE . XXIX.
... éclairées , en les accoutumant à un exercice d'esprit et à des jeux d'imagination sans rapport avec les faits extérieurs . Il en est résulté sur plusieurs points une habitude de faux et SUR ABAILARD ET HELOÏSE . XXIX.
Page xxxv
... esprit énervé n'avait plus même la force de rajeunir . Ses disciples virent avec consternation la chute de leur maître , et le deuil se répandit dans toute la nation philosophique . Le public ne pouvait être long - temps discret : ce ...
... esprit énervé n'avait plus même la force de rajeunir . Ses disciples virent avec consternation la chute de leur maître , et le deuil se répandit dans toute la nation philosophique . Le public ne pouvait être long - temps discret : ce ...
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Common terms and phrases
Abai Abailard abbé Abélard Albéric Albéric de Reims amant amour apôtres Astrolabe avaient avez bientôt Bretagne chair cher chose Christ ciel clergé Cluni cœur concile de Sens consolation crime D'ABAILARD ET D'HÉLOÏSE devant disciples dit-il divine doctrine douleur douzième siècle ecclésiastiques école écrit EDGAR QUINET Eloisa ennemis enseignait épouse esprit évêque eyes Ézéchiel femme force Fulbert fût gloire Grégoire VII Guillaume de Champeaux heav'n Héloïse hommes j'ai j'avais j'étais Jésus-Christ jour juger l'abbaye l'abbé l'ame l'amour l'Église l'évêque laisser larmes légat LETTRE D'ABAILARD livre long-temps love lui-même m'avait maître malheur mariage ment monastère monastique monde montagne Sainte-Geneviève n'avait Paraclet paroles passion péché peine pensée Père personne philosophie Pierre le Vénérable plaisirs pouvait pray'r prière PUBLIE PAR HOUDAILLE puisse qu'Héloïse raison Religieuses d'Argenteuil religion réputation reste rien rivaux s'était saint Bernard Saint-Denis Saint-Gildas science scolastique Seigneur sentiments serait seul sœur tears théologie tion Trinité trouver yeux
Popular passages
Page cl - Love, free as air, at sight of human ties, Spreads his light wings, and in a moment flies, Let wealth, let honour, wait the wedded dame, August her deed, and sacred be her fame; Before true passion all those views remove, Fame, wealth, and honour! what are you to Love?
Page cxlix - Then share thy pain , allow that sad relief; Ah, more than share it, give me all thy grief. Heav'n first taught letters for some wretch's aid , Some banish'd lover, or some captive maid...
Page cxlvii - Why feels my heart its long-forgotten heat ? Yet, yet I love! — From Abelard it came, And Eloisa yet must kiss the name.
Page clviii - And swelling organs lift the rising soul, One thought of thee puts all the pomp to flight, Priests, tapers, temples, swim before my sight : In seas of flame my plunging soul is drown'd, While Altars blaze, and Angels tremble round. While prostrate here in humble grief I lie.
Page cliv - But o'er the twilight groves and dusky caves, Long-sounding isles, and intermingled graves, Black Melancholy sits, and round her throws A death-like silence, and a dread repose: Her gloomy presence saddens all the scene, Shades ev'ry flow'r, and darkens ev'ry green, Deepens the murmur of the falling floods, And breathes a browner horror on the woods.
Page cl - Some emanation of th' all-beauteous Mind. Those smiling eyes, attemp'ring ev'ry ray, Shone sweetly lambent with celestial day. Guiltless I gaz'd; heav'n listen'd while you sung; And truths divine came mended from that tongue. From lips like those what precept fail'd to move? Too soon they taught me 'twas no sin to love: Back thro' the paths of pleasing sense I ran, Nor wish'd an Angel whom I lov'da Man.
Page clx - Come, sister, come!" it said, or seem'd to say, "Thy place is here, sad sister, come away! 310 Once like thyself, I trembled, wept, and pray'd, Love's victim then, though now a sainted maid: But all is calm in this eternal sleep; Here grief forgets to groan, and love to weep, Ev'n superstition loses ev'ry fear: 315 For God, not man, absolves our frailties here.
Page cli - Ev'n thought meets thought, ere from the lips it part, And each warm wish springs mutual from the heart. This sure is bliss (if bliss on earth there be) And once the lot of Abelard and me.
Page clxxxvi - Abailard qui l'érigea en principe : c'est donc lui qui contribua le plus à fonder la scolastique; car la scolastique n'est pas autre chose. Depuis Charlemagne et même auparavant, on enseignait dans beaucoup de lieux un peu de grammaire et de logique; en même temps un enseignement religieux ne manquait pas; mais cet enseignement se réduisait à une exposition plus ou moins régulière des dogmes sacrés : il pouvait suffire à la foi, il ne fécondait pas l'intelligence. L'introduction de la...
Page cxlix - Yet write, oh write me all, that I may join. Griefs to thy griefs, and echo sighs to thine. Nor foes nor fortune take this power away; And is my Abelard less kind than they?