Ils se sont remplis du sang des martyrs, comme les coupes et les cornes de l'autel. « Fecit et altare holocausti... Cujus cornua de angulis procedebant... Et in usus ejus paravit ex ære vasa diversa. » (Exod., cap. xxvII.) D'où viennent ces familles fugitives, etc. Saint Jérôme étant retiré dans sa grotte à Bethléem, survécut à la prise de Rome par Alaric, et vit plusieurs familles romaines chercher un asile dans la Judée. Enfants impurs des démons et des sorcières de la Scythie. Jornandès raconte que des sorcières chassées loin des habitations des hommes, dans les déserts de la Scythie, furent visitées par des démons, et que de ce commerce sortit la nation des Huns. Leurs chevaux sont plus légers que les léopards; ils assemblent des troupes de captifs comme des monceaux de sable! « Leviores pardis equi ejus... Et congregabit quasi arenam captivitatem. (Habac., chap. 1, v. 8 et 9.) La tête couverte d'un chapeau barbare. C'est encore Jornandès qui forme ici l'autorité. Il donne ce chapeau à certains prêtres et chefs des Goths. Les joues peintes d'une couleur verte. « Le Lombard se présente ses joues sont peintes d'une couleur verte; on diroit qu'il a frotté son visage avec le suc des herbes marines qui croissent au fond de l'Océan, dont il habite les bords. » (SIDON. APOLL., lib. VII, Epist. IX, art Lampr.) Fourquoi ces hommes nus égorgent-ils les prisonniers} (Voyez la note 69° du liv. vi.) Ce monstre a bu le sang du Romain qu'il avoit abattu. Gibbon cite ce trait dans son Histoire de la Chute de l'Empire Romain. Tous viennent du désert d'une terre affreuse. « Onus deserti maris. Sicut turbines ab Africo veniunt, de deserto venit, de terra horribili. » (Is., cap. xxi, v. 4.) « Mais parce que l'heure de mon sommeil est arrivée... Notre-Seigneur vous (Antoine) a envoyé pour couvrir de terre ce pauvre corps, ou, pour mieux dire, pour rendre la terre à la terre. » (Vie des Pères du désert, traduction d'Arnauld d'Andilly, t. I, p. 12.) Il tenoit à la main la tunique d'Athanase. « Je vous (Antoine) supplie d'aller querir le manteau que l'évêque Athanase vous donna, et de me l'apporter pour m'ensevelir. » (Vie des Pères du désert, traduction d'Arnauld d'Andilly, t. I, p. 12.) « J'ai vu Élie, j'ai vu Jean dans le désert; et, pour parler selon la vérité, i'ai vu Paul dans un paradis. » (Vie des Pères du désert, traduction d'Arnauld d'Andilly, t. I, p. 13.) Je vis, au milieu d'un choeur d'Anges. « Il (Antoine) vit au milieu des troupes des anges, entre les chœurs des prophètes et des apôtres, Paul, tout éclatant d'une blancheur pure et lumi neuse, monter dans le ciel... Il y vit le corps mort d saint qui avoi les genoux en terre, la tête levée et les mains étendues vers le ciel. Il crut d'abord qu'il étoit vivant et qu'il prioit. » ( Vie des Pères du désert, traduction d'Arnauld a'Andilly, t. I, p. 14.) `Je m'arrêtai aux Saints Lieux, ou je connus la pieuse Hélène. Préparation au voyage de Cynodocée à Jérusalem. 83e. PAGE 166. Je vis ensuite les sept Églises. Complément de la peinture de l'Église sur la terre. « Angelo Ephesi Ecclesiæ scribe... Scio opera tua, et laborem, et patientiam tuam. » Smyrne : « Scio tribulationem tuam. » Pergame: « Tenes nomen meum, et non negasti fidem meam. «<1hyatire: «Novi... charitatem tuam. » Sardes: « Scio opera tua quia nomen habes quod vivas, et mortuus es. » Laodicée : « Suadeo tibi emere a me aurum... ut vestimentis albis induaris. » Philadelphie : « Hæc dicit Sanctus et verus qui habet clavem David... Ego dilexi te. » (Apocal., cap. 11 + UI.] J'eus le bonheur de rencontrer à Byzance le jeune prince Constantin, qui... daigna me confier ses vastes projets. Regard jeté sur la fondation de Constantinople, que saint Augustin appelle magnifiquement la compagne et l'héritiere de Rome. (De Civ. Dei.) LIVRE DOUZIÈME. L'action recommence dans ce livre au moment ou le lecteur l'a laissée à la fin du livre de l'Enfer l'amour dans Hiéroclès, l'ambition dans Galérius, la superstition dans Dioclétien, sont réveillés à la fois par les esprits des ténèbres; et ces esprits conjurés, ignorent qu'il ne font qu'obéir aux décrets de l'Éternel et concourir au triomphe de la foi. 1re REMARQUE. PAGE 168. La mère de Galérius, etc. (Voyez pour tout ceci levre au réc. ou le iv de l'ouvrage. Voyez aussi les notes de ce même livre.) J'attribue à Marcellin la touchante histoire de saint Laurent. Celui-ci, somme par le gouverneur de Rome de livrer les trésors de l'Église, rassembla tous les malheureux de cette grande ville, les aveugles, les boiteux, les mendïants: « Tous, dit Prudence, étoient connus de Laurent, et ils le connoissoient tous. >> Tel fut le trésor qu'il présenta au persécuteur des fidèles. (Voyez PRUD., 18 Coron., et Act. Mart.) Dans lá vaste enceinte, etc. Καλή ὑπὸ πλατανίστῳ, ὅθεν ῥέεν ἀγλαὸν ὕδωρο Dioclétien commença en effet la persécution par forcer les officiers de son palais, et même sa femme et sa fille, à sacrifier aux dieux de l'empire. Montagne de Lydie. Elle étit célèbre par ses vins et par la culture du safran : . Nonne vides croceos ut Tmolus odores, etc. (Georg., 1, 56.) ge. PAGE 170. Fils de Jupiter, etc. Les formes de l'adulation la plus abjecte étoient en usage à cette époque: on le verra dans les notes du livre x vio. Eudore a déjà parlé, livre iv, du titre d'Éternel que prenoient les empereurs. Il franchit rapidement cette mer qui vit passer Alcibiade, etc. Ce fut dans la fatale expédition de Nicias contre Syracuse. Dans l'ile de Schérie, aujourd'hui Corfou. (Odyssée, lv. VII.) |