Galerie des contemporains illustres, 1. köideau Bureau Central, 1840 |
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Popular passages
Page 8 - ... elle chargea en mourant une de mes sœurs de me rappeler à cette religion dans laquelle j'avais été élevé. Ma sœur me manda le dernier vœu de ma mère. Quand la lettre me parvint au delà des mers, ma sœur elle-même n'existait plus*; elle était morte aussi des suites de son emprisonnement. Ces deux voix sorties du tombeau, cette mort qui servait d'interprète à la mort, m'ont frappé. Je suis devenu chrétien. Je n'ai point cédé, j'en conviens, à de grandes lumières surnaturelles...
Page 32 - La poésie née du christianisme, la poésie de notre temps est donc le drame; le caractère du drame est le réel; le réel résulte de la combinaison toute naturelle de deux types, le sublime et le grotesque, qui se croisent dans le drame, comme ils se croisent dans la vie et dans la création. Car la poésie vraie, la poésie complète, est dans l'harmonie des contraires.
Page 36 - Moi, j'étais si pauvre : la plus petite partie de plaisir me forçait à vivre de panade pendant huit jours, que je faisais moi-même, tout en entassant rime sur rime, et plein de l'espoir d'une gloire future. Rien qu'en vous parlant de cette riante époque de ma vie, où sans appui, sans pain assuré, sans instruction , je me rêvais un avenir, sans négliger les plaisirs du présent, mes yeux se mouillent de larmes involontaires. Oh! que la jeunesse est une belle chose, puisqu'elle peut répandre...
Page 13 - Ce siècle avait deux ans! Rome remplaçait Sparte, Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte, Et du premier consul déjà, par maint endroit, "Le front de l'empereur brisait le masque étroit. Alors dans Besançon, vieille ville espagnole, . , Jeté comme la graine au gré de l'air...
Page 4 - Qui découvrit un nouveau monde? Un fou qu'on raillait en tout lieu. Sur la croix que son sang inonde, Un fou qui meurt nous lègue un Dieu. Si demain, oubliant d'éclore, Le jour manquait, eh bien ! demain Quelque fou trouverait encore Un flambeau pour le genre humain.
Page 13 - ... de l'air qui vole, Naquit d'un sang breton et lorrain à la fois Un enfant sans couleur, sans regard et sans voix; Si débile qu'il fut, ainsi qu'une chimère, Abandonné de tous, excepté de sa mère, Et que son cou ployé comme un frêle roseau Fit faire en même temps sa bière et son berceau. Cet enfant que la vie effaçait de son livre, Et qui n'avait pas même un lendemain à vivre, C'est moi.
Page 15 - La foi dans la Providence, la sainteté du devoir, la soumission à l'autorité paternelle, le respect dû aux lois, au prince, aux droits de tous, tels sont les sentiments qu'il s'attachera à développer.
Page 36 - ... étaient images; sa belle et noble et suave figure réfléchissait, dans sa physionomie rayonnante, tout ce qui brûlait dans son cœur, tout ce qui se peignait dans sa pensée; et le son argentin, affectueux, solennel et passionné de sa voix, ajoutait à tout ce qu'elle disait un accent de force, de charme et d'amour, qui retentit encore en ce moment dans mon oreille, hélas ! après six ans de silence!
Page 19 - L'orage des partis avec son vent de flamme Sans en altérer l'onde a remué mon âme. Rien d'immonde en mon cœur, pas de limon impur Qui n'attendît qu'un vent pour en troubler l'azur! Après avoir chanté, j'écoute et je contemple, A l'empereur tombé dressant dans l'ombre un temple, Aimant la liberté pour ses fruits, pour ses fleurs, Le trône pour son droit, le...