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de um para outro Reino, ponhão em perigo a tranquillidade daquelle mesmo Paiz aonde procurão o azilo e a impunidade, convierão os dous Governos, em que á Força Armada de uma e outra banda seja licito perseguir taes Facciosos, separada ou conjunctamente com a Força Armada do Paiz contiguo, sem que a entrada por similhante motivo se haja de considerar como violação de territorio: antes as Authoridades Civis e Militares de ambos os Reinos, se prestarão em tal caso, todo o adjutorio que preciso fôr, para a destruição de similhantes bandidos, inimigos communs de ambos os Estados.

V. A presente Convenção terá o seu devido effeito, logo que seja ratificada pelas duas Altas Partes Contrahentes, e será trocada a sua Ratificação no mais curto espaço de tempo possivel.

Em fé do que, nós, os abaixo assignados, Plenipotenciarios de Suas Magestades Fidelissima e Catholica, authorizados de nossos Plenos Poderes, firmámos dous Originaes da presente Convenção, e os sellámos com o Sello de nossas Armas.

Madrid em 8 de Março, de 1823. JACOB FRED. TORLADE PEREIRA D'AZAMBUJA. SANTIAGO USOZ Y MOSI.

passing the Frontier, from the one Kingdom to the other, may endanger the tranquillity even of that Country in which they shall seek refuge and impunity, the two Governments have agreed, that it shall be lawful for the Armed Force of either side to pursue such factious People, separately or conjointly with the Armed Force of the contiguous Country; and that their entrance for this purpose shall not be considered as a violation of Territory; on the contrary, the Civil and Military Authorities of both Kingdoms shall in such case afford to each other all the aid that may be necessary for the destruction of such outlaws, the common enemies of both States.

V. The present Convention shall have its due effect as soon as the same shall have been ratified by the two High Contracting Parties, and the Ratifications thereof shall be exchanged within the shortest possible space of time.

In witness whereof, we, the Undersigned Plenipotentiaries of Their Most Faithful and Catholick Majesties, authorised so to do by our Full Powers, have signed two Originals of the present Convention, and have affixed thereunto the Seal of our Arms.

Madrid, the 8th March, 1823. JACOB FRED. TORLADE PEREIRA D'AZAMBUJA. SANTIAGO USOZ Y MOSI.

SPEECH of the King, on the Opening of the States General of Sweden, 23d January, 1823.

MESSIEURS,

DEPUIS 14 Ans, que la Suède se donna un nouveau pacte fondamental, ce jour est le premier, où les Répresentans de la Nation se réunissent en Diéte Ordinaire. Quatre Ans et demi sont écoulés depuis la clôture de vos dernières Séances. Une période aussi longue, au sein du calme intérieur, avec une Constitution nouvelle, adaptée à des Lois anciennes et à des Ordonnances plus anciennes encore, est un exemple rare dans les annales du monde. Les événemens de nos jours fournissent des preuves des malheurs auxquels les Révolutions exposent les Empires. Les fureurs de l'anarchie, les mouvemens convulsifs de la démocratie, ou enfin l'oppression despotique, voilà les fléaux dont peu de Nations ont su se préserver. Ils ont été dissipés, en Suède, par le souffle céleste de la Providence, et votre Constitution rédigée au milieu des orages politiques, a été réligieusement maintenue. Tout bon Citoyen jugera que les bienfaits inappréciables de la tranquillité dans l'intérieur et de l'indépendance au dehors, sont les résultats de l'attitude du Gouvernement et de la marche régulière qu'il a suivie. C'est à vous, Messieurs, qui représentez un des Peuples les plus vertueux de ce Globe, à m'aider à lui conserver les biens dont il a joui jusqu'ici, et auxquels il tient par les liens de ses intérêts les plus chers et de ses affections les plus douces. C'est à vous encore à réconnaître qu'un Etat gouverné par des Formes Constitutionelles ne peut pas jouir de la garantie que ces Formes présentent, si chaque individu ne reste dans les limites qu'elles prescrivent.

L'exposé qui vous sera fait de la situation du Royaume vous donnera une idée juste des soins que le Gouvernement a pris, et des peines qu'il s'est données pour amener des améliorations que la Nation apprécie déjà.

Le Comité secret que je suis dans l'intention de réunir, sera instruit des difficultés qu'il m'a fallu surmonter, et des obstacles que j'ai eu le bonheur d'applanir.

Messieurs les Membres de la Noblesse,

Votre ordre a été institué pour la défense de l'Etat; il tire son origine des services que vos Ancêtres ont rendus à leurs Concitoyens. En vous transmettant leurs noms et le souvenir de leurs vertus, ils vous ont aussi légué leurs devoirs. Continuez d'avoir pour devise: l'honneur, la Patrie, et le Roi.

Messieurs les Membres du Clergé,

Si l'obligation de la Noblesse est de défendre, contre l'ennemi du dehors, les temples de Notre Sainte Religion, le palais du riche et la chaumière du pauvre, si le sacrifice de la vie est le plus léger de ses devoirs, votre vocation est de répandre et de faire germer la doctrine

de Jésus Christ. Ministres d'un Dieu de Paix, prêchez la concorde et l'union, dirigez les esprits vers un centre commun: l'obéissance aux Lois et à ses Organes.

Messieurs les Membres de la Bourgeoisie,

Faites fleurir le Commerce et l'Industrie; attachez vous à donner du prix à nos produits. Dans un Etat libre, les professions honorables que vous exercez sont au niveau des avantages que donnent les succès des armes, et la gloire qui marche à leur suite.

Et vous, Bons et Loyaux Paysans,

Glorifiez vous toujours d'être les pères nourriciers de la génération actuelle et de celles qui lui succéderont. Ne regardez jamais avec dédain cette charrue qui, en attestant vos travaux, vous donne le droit de dire avec une noble satisfaction: "la Force d'un Etat repose dans le nombre de ses Agriculteurs." La Terre que nous cultivons fournit à nos Concitoyens leurs premiers besoins, et les mêmes bras qui cultivent ce sol sont aussi toujours prêts à le préserver des invasions étrangères.

Messieurs,

La garantie publique exige que nous nous occupions de donner à la Nation des Lois, en harmonie avec la Constitution qui régit l'Etat. L'administrateur et l'administré méritent également la constance de notre sollicitude. Le Peuple veut connaitre, d'une manière claire et précise, ses obligations et ses droits; il veut aussi que ses Représentans et le Gouvernement se prêtent un mutuel appui; il attend, de ce concours de forces, de volontés, et de patriotisme, sa félicité et sa considération; car la loi de la conservation de soi-même est aussi impérieusement imposée, par la nature, aux Nations qu'aux individus.

De longues méditations m'ont convaincu que la Puissance Royale doit être distincte et séparée du Pouvoir Judiciaire, hors le cas de la demande en grâce: la Présidence du Tribunal Suprême, dévolue au Roi par la Constitution, doit cesser, et le Pouvoir Judiciaire être ainsi dégagé de l'influence que peut exercer le Souverain sur la Première Cour du Royaume. Il vous sera fait, d'après les Formes Constitutionelles, un Message à ce sujet.

Le Signe Monétaire constitue la fortune des Citoyens, puisqu'il représente le prix des Immeubles et celui de toutes les Productions. Le maintien de sa valeur doit être un des principaux objets de la Législature; mais préservez vous, Messieurs, des dangers qui résultent des innovations trop promptes, et évitez de tout perdre en voulant trop réparer.

L'expérience, cette sublime institutrice des hommes, vous guidera dans les résolutions que vous prendrez. La Constitution ne me donnant pas une intervention directe dans le Système Financier du Royaume, je dois me borner à faire des vœux pour que vos mesures

soyent de nature à éloigner, de ce Pays, les effets funestes que tant d'états ont eus à déplorer.

Le premier besoin de mon cœur, toujours lié avec l'intérêt du Pays, me portera constamment à diminuer les Charges Publiques; cependant le sentiment de votre conservation, sentiment qui se rattache à la stabilité de votre indépendance, m'est garant que vous saurez distinguer tout ce qu'exigent les conjonctures actuelles, de ce qui, au premier coup-d'œil, pourrait vous paraitre superflu.

Au milieu de l'abondance et de la Paix la plus profonde, la Providence a voulu nous faire connaitre qu'il n'existe point, dans cette vie, de bonheur sans mélange. Deux grands incendies ont, le même jour, menacé la Capitale, et détruit les deux tiers de la Ville de Norrkoping. Il y a à peine un mois que la ville de Boras a disparu presqu'en totalité, par un événement semblable. Je me suis empressé de faire parvenir des secours aux victimes de ces désastres. Les pertes en argent sont faciles à réparer, et je compte, avec confiance, sur votre co-opération pour la réconstruction de ces deux Villes, si essentiellement liées avec le bien-être des coutrées voisines. Les devoirs des Souverains sont multipliés au point que la compensation de pouvoir soulager le Peuple et l'humanité souffrante, ne doit pas leur être contestée.

Les Ouvrages pour joindre la Baltique avec le Lac de Mälarn, par le Canal de Södertelje, ont été terminés à la fin de 1819. Le Commerce des Provinces d'Upland, de Westmannie, de Sudermannie, et de Néricie doit s'accroitre par suite de cette nouvelle communication.

La jonction des Lacs de Wenern et de Wettern, si ardemment désirée par les Provinces Intérieures du Royaume, a été achevée l'Année dernière. Des côtes de la Smalande et de l'Ostrogothie, la Navigation est ouverte, jusqu'à la Mer du Nord; et les travaux ont été continués depuis le Wettern à la Baltique. Ce grand monument, qui date de l'époque où la Suède était menacée de perdre même son nom, attestera, en passant à la postérité, les conceptions hardies des hommes qui portèrent leur pensée jusqu'à la réunion des deux mers,

Je vous remercie, Messieurs, des moyens que vous m'avez fournis pour l'achèvement de la plus grande moitié de ces Travaux, et j'es père que vous me seconderez pour leur continuation. Les resultats qu'ils doivent amener se lient avec la dignité de la Nation et la persévérance qui la distingue.

Le Pacte d'Union conclu entre la Suède et la Norvège s'est consolidé. La bonne foi réciproque avec laquelle les deux Peuples reconnaissent et respectent leurs droits, garantit la tranquillité de la presqu'ile et sa prospérité toujours croissante.

Les relations avec les Puissances Etrangères continuent d'être confiantes et amicales. Le système de mon Gouvernement, purement

AUSTRIA, RUSSIA, AND PRUSSIA, AND SARDINIA.

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conservateur et pacifique, ne peut que maintenir la bonne intelligence qui existe entre la Scandinavie et les Etats de tous les rangs.

Mon Fils, autorisé par moi, a demandé la main de la Princesse JOSEPHINE de Leuchtenberg et d'Eichstedt, Petite-fille du Roi de Bavière; ce Souverain a donné son consentement à cette union. Je n'ai pu résister au plaisir de vous en faire la communication, même avant l'arrivée des Ratifications. Cet évènement heureux, en remplissant vos vœux et les miens, assure à la presqu'ile Scandinave la solidité, que l'amour de ses Habitans pour moi et pour mon fils, et nos sentimens réciproques, lui donnent le droit d'attendre.

Je vous renouvelle, Messieurs, l'assurance de tous mes sentimens et de ma bienveillance royale.

CONVENTION between Austria, Russia, and Prussia, and Sardinia, relative to the cessation of the temporary Military Line of Occupation in the Sardinian States. Signed at Verona, 14th December, 1822.

LES Cours d'Autriche, de Russie, et de Prusse, ayant pris en considération avec le Plénipotentiaire de Sa Majesté le Roi de Sardaigne, d'après les termes de l'Article 8 de la Convention de Novare du 24 Juillet, 1821, si dans la situation actuelle du Piémont il y avait lieu à prolonger ultérieurement, ou à faire cesser l'occupation d'une ligne militaire par un corps auxiliaire: Et ayant jugé que les soins de Sa Majesté Sarde et les progrès de la réorganisation de Son Royaume offrent des gages suffisans de tranquillité; Leurs Majestés Impériales et Royales sont convenues d'un commun accord de la retraite du corps auxiliaire; et afin de règler par une Convention expresse le mode et les termes de cette retraite, ont nommé Plénipotentiaires, savoir:

Sa Majesté l'Empereur d'Autriche; le Sieur Clément Wenceslas Lothaire, Prince de Metternich-Winnebourg, Prince d'Ochsenhausen, Duc de Portella, etc. etc. Chambellan et Conseiller Intime Actuel de Sa Majesté Impériale et Royale Apostolique, Son Ministre d'Etat et des Conférences; Chancelier de Cour et d'Etat, et de Sa Maison, etc. etc. etc.

Sa Majesté l'Empereur de Russie, Roi de Pologne; le Sieur Charles Comte de Nesselrode; Conseiller Privé, Membre du Conseil de l'Empire, Secrétaire d'Etat dirigeant le Ministère des Affaires Etrangères, Chambellan Actuel de Sa Majesté l'Empereur de Russie, etc.

Sa Majesté le Roi de Prusse; le Sieur Chrétien-Gouthier Comte de Bernstorff, Son Ministre d'Etat, du Cabinet et des Affaires Etrangères, &c.

Et Sa Majesté le Roi de Sardaigne; le Sieur Victor Comte Sallier de la Tour; Général de Cavalerie, Ministre et Premier-Secré

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