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en évitant de recourir à la justice ordinaire. Que le poison fasse l'office du bourreau, cela est moins odieux et beaucoup plus profitable."

NOTE 2.

By the infamous statutes of the State Inquisition, etc. Page 20, note 3.

M. Daru has given an abstract of these Statutes, from a manuscript in the Bibliothèque du Roi, and it is hardly credible that such a system of treachery and cruelty should ever have been established by any government, or submitted to, for an instant, by any people. Among various precautions against the intrigues of their own nobles, we find the following:-" Pour persuader aux étrangers qu'il était difficile et dangereux d'entretenir quelque intrigue secrète avec les nobles Vénitiens, on imagina de faire avertir mystérieusement le Nonce du Pape (afin que les autres ministres en fussent informés) que l'Inquisition avait autorisé les patriciens à poignarder quiconque essaierait de tenter leur fidélité. Mais craignant que les ambassadeurs ne prêtassent foi difficilement à une délibération, qui en effet n'existait pas, l'Inquisition voulait prouver qu'elle en était capable. Elle ordonna des recherches pour découvrir s'il n'y avait pas dans Venise quelque exilé au-dessus du commun, qui eût rompu son ban; ensuite un des patriciens qui étaient aux gages du tribunal, reçut la mission d'assassiner ce malheureux, et l'ordre de s'en vanter, en disant qu'il s'était porté à cet acte, parce que ce banni était l'agent d'un ministre étranger, et avait cherché à le corrompre."—"Remarquons," adds M. Daru, que ceci n'est pas une simple anecdote ; c'est une mission projetée, dé

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libérée, écrite d'avance; une règle de conduite tracée par des hommes graves, à leurs successeurs, et consignée dans des statuts."

The cases, in which assassination is ordered by these statutes, are as follow:

“Un ouvrier de l'arsenal, un chef de ce qu'on appelle parmi les marins le menstrance, passait-il au service d'une puissance étrangère, il fallait le faire assassiner, surtout si c'était un homme réputé brave et habile dans sa profession."-(Art. 3, des Statuts.)

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"Avait-il commis quelque action qu'on ne jugeait pas propos de punir juridiquement, on devait le faire einpoisonner." (Art. 14.)

"Un artisan passait-il à l'étranger en y exportant quelque procédé de l'industrie nationale : c'était encore un crime capital, que la loi inconnue ordonnait de punir par un assassinat.”—( Art. 26.)

The facility with which they got rid of their Duke of Bedfords, Lord Fitzwilliams, etc. was admirable; it was thus :

"Le patricien qui se permettait le moindre propos contre le gouvernement, était admonété deux fois, et à la troisième noyé comme incorrigible.”—(Art. 39.)

NOTE 3.

Reflections on reading, etc.

Page 32, Extract VI.

The "Conjuration de Nicolas Gabrini, dit de Rienzi," by the Jesuit de Cerceau, is chiefly taken from the much more authentic work of Fortifiocca on the same subject. Rienzi was the son of a laundress.

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"Les gentilshommes conjurés portaient devant lui trois étendarts. Nicolas Guallato, surnommé le bon diseur, portait le premier, qui était de couleur rouge, et plus grand que les autres. On y voyait des caractères d'or avec une femme assise sur deux lions, tenant d'une main le globe du monde, et de l'autre une Palme pour représenter la ville de Rome. C'était le Gonfalon de la Liberté. Le second, à fonds blanc, avec un St. Paul tenant de la droite une Epée nue et de la gauche la couronne de Justice, était porté par Étienne Magnacuccia, notaire apostolique. Dans le troisième, St. Pierre avait en main les clefs de la Concorde et de la Paix. Tout cela insinuait le dessein de Rienzi, qui était de rétablir la liberté, la justice, et la paix."-DU CERCEAU, liv. 2.

NOTE 5.

That Ghost of Her,

The world's Imperial Mistress.

Page 36, lines 12, 13.

This image is borrowed from Hobbes, whose words are, as near as I can recollect :-" For what is the Paрасу, but the Ghost of the old Roman Empire, sitting crowned on the grave thereof ?"

MISCELLANEOUS POEMS,

BY

DIFFERENT MEMBERS OF THE POCO-CURANTE

SOCIETY.

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