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Revenez! revenez ! Et soyez persuadés que nous adorons les ouvriers italiens... pourvu qu'ils se fassent recevoir Français.

(Pasquino, 24 septembre 1893.)

* Les affaires d'Aigues-Mortes (rixes entre ouvriers français et italiens aux salines de Peccaix, 6 août) qui tinrent une si grand place dans la caricature étrangère, ont été en quelque sorte laissées de côté par l'image satirique française estimant, non sans raison, qu'il est des incidents regrettables devant lesquels le comique perd ses droits.

Les Italiens n'en ont pas jugé ainsi, et de même qu'ils ont provoqué dans diverses villes, à Milan et à Naples notamment, des troubles sérieux peu faits pour rétablir la paix entre les deux nations sœurs, de même leurs dessinateurs se sont plu, dans le Pasquino, dans le Fischietto, dans la Rana, à représenter les Français comme des sauvages se jetant sans rime ni raison sur de paisibles et pacifiques ouvriers italiens dont tout le tort serait de passer les Alpes pour mieux gagner leur vie. La promulgation de la loi relative au séjour des étrangers en France et à la protection du travail national (8 août) n'a, du reste, pas été étrangère à ces rixes, et c'est bien à la question de naturalisation que fait allusion la caricature du Pasquino ici reproduite.

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VICTOIRE ÉLECTORALE RÉPUBLICAINE ET MANŒUVRES
ALLEMANDES EN ALSACE-LORRAINE.

La satisfaction intime de la dame est quelque peu mélangée d'amertume. *Allusion aux manoeuvres de l'armée allemande à Metz.

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En France, on s'amuse à faire renaître l'épopée napoléonienne et la grande armée.

(Pasquino 17 décembre 1893.]

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* Arrivé à Marseille le 11 mai, le général Dodds recevait le lendemain soir, à Paris, les félicitations du gouvernement.

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LA GRANDE ET LA PETITE REVANCHE, par Johan Braakensick.

Déroulède. Hourrah, général! Tout notre espoir est en vous. Le coursier de Boulanger vous

attend!

Le Général Dodds. Laisse-moi, drôle ! Béhanzin rirait de tes criailleries, et les Prussiens, donc !...

(Weekblad voor Nederland, 21 mai 1893.)

* L'accueil enthousiaste fait au vainqueur du Dahomey a donné lieu à quantité de caricatures dans la presse illustrée étrangère et, tout particulièrement, en Allemagne et en Autriche. L'attitude prise par M. Déroulède en la circonstance fit même craindre, un instant, le retour de scènes encore trop récentes pour être oubliées. A côté de l'image hollandaise, ici reproduite, voici la légende d'une caricature du Floh de Vienne représentant Thusnelda (l'Allemagne) qui, une verge en main, tient au petit Dodds le propos suivant : « De ce que tu as terrassé un couple de noires petites amazones, tes compatriotes voudraient déjà te transformer, en un autre Boulanger, en un héros de la Revanche! Je te conseille, petit, de ne pas te laisser tourner la tête et de continuer honnêtement à soigner ta renommée au Dahomey, sans quoi il pourrait t'arriver malheur.»

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ARRIVÉE DE DUONG-CHACR A DJELFA (Algérie), par Assus.

Le prince. -« Et quoi! moi vais manger, ici?
L'adjoint.

« Douze mille francs de rente, Excellence!

(Le Charivari oranais et algérien, 10 septembre 1893.)

* Duong-Chacr, fils de Norodom I" roi du Cambodge, a été célèbre à Paris huit jours durant, lui et son épouse; il a eu les honneurs de la publicité, les réclames de la presse et de ses crieurs. On a entendu sur les boulevards et vu en manchettes sur les journaux l'expulsion d'un prince. Et, un beau jour, on a appris que le pauvre expulsé, mis à l'ombre parce qu'il cherchait à embrouiller les affaires de Siam, avait été appelé à aller vivre en Algérie, - paradis des princes dahoméens, annamites et autres exotiques à cirage, à parasol, à ceinture de plumes de paon, des 12.000 livres de rente que le gouvernement français, toujours généreux, voulait bien consentir à lui faire.

« EelmineJätka »