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* La caricature du Charivari oranais fait allusion à la campagne menée par la presse anglaise contre la France. C'est le 13 juillet qu'a eu lieu l'ouverture des hostilites entre la France et le Siam, dont les envahissements préoccupaient depuis longtemps le gouvernement. Le 17, le gouvernement anglais faisait une déclaration au sujet du conflit. Le 18, à la suite des explications fournies par M. Develle, ministre des Affaires étrangères, la Chambre des Députés votait à l'unanimité un ordre du jour par lequel elle s'en rapportait au gouvernement pour faire reconnaître et respecter les droits de la France et exiger les garanties indispensables. Le 29, après un premier refus, le roi de Siam acceptait sans restriction l'ultimatum de la France. La veille, à la Chambre des Lords, lord Rosebery, ministre des Affaires étrangères, avait déclaré qu'il avait conseillé l'entente au gouvernement siamois et qu'il estimait comme important, que la France et l'Angleterre n'aient pas de frontières communes en Indo-Chine.

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* Comme la presse française, la presse illustrée allemande a toujours estimé que l'Angleterre jouait dans toute question de politique coloniale un rôle prépondérant. Et comme le Germain n'a pas une affection des plus tendres pour son frère des bords de la Tamise, il se fait un malin plaisir de le caricaturer chaque fois que l'occasion lui en est offerte. Kladderadatsch, Ulk, Deutsche Wespen, Lustige Blætter ont su créer un type de Gladstone fort amusant, celui-là même que l'on voit ici aux côtés du caporal Carnot. Si, pour nous, l'Anglais est derrière la coulisse, prêtant la main à tout ce qui peut nuire au développement de notre politique coloniale; pour les Allemands, c'est un rusé compère qui a l'oeil à tout, qui ne laisse rien échapper. Ne pouvant empêcher, il laisse faire, mais sans jamais perdre l'espoir d'arriver à ses fins d'une manière ou de l'autre. C'est pourquoi, dans les affaires du Siam, tout en se complaisant à représenter la France affamée de gloire, la caricature de l'autre côté du Rhin n'a pas été dupe des protestations et des jérémiades de l'Angleterre. Une vignette du Ulk, dont on peut voir la reproduction dans le Livre et l'Image du 10 septembre, est surtout significative. Tandis que le Français tire l'oreille à l'éléphant sacré de Siam, John Bull, qui regarde impassible, dit : « Fi, le vulgaire tourmenteur d'animaux! Est-ce qu'il ne lui déchire pas une oreille! Il ne me restera plus, alors, qu'à arracher l'autre au saint animal. »

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ANGLETERRE, FRANCE ET ÉGYPTE, par Johan Braakensick.

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Joh Braakensisk

John Bull (effrayé).

God bless my soul! Ce serait là le petit bonhomme d'il y a une année?... Est-ce que par hasard...? (Il saisit le truc de la croissance artificielle.)

(Weekblad voor Nederland, 22 janvier 1893).

* Quoique le khédive Abbas soit plus ou moins sous la coupe de l'Angleterre, il eut cependant quelques timides tentatives de résistance au sujet du choix de ses ministres. C'est ce qui fait l'objet de la présente

caricature.

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La grille vide (29 juillet).

* A propos des grèves des mineurs.

Les obsèques du Home Rule.

Ne vous pressez pas tant. Attendez encore un moment (24 juin).

CARICATURES ANGLAISES SUR GLADSTONE.

(Publiées par les journaux Moonshine et Fun.)

*Le home rule bill en Irlande, destiné à rendre à l'ile sœur son autonomie, sous la souveraineté du Parlement impérial, fut voté le 2 septembre par la Chambre des Communes et repoussé le 8 par la Chambre des Lords. Dans un grand discours à Édimbourg, le 27 du même mois, M. Gladstone critiqua vivement l'attitude de la Chambre des Lords.

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