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DE GRAMMAIRE

GÉNÉRALE,

APPLIQUÉS A LA LANGUE FRANÇAISE;

PAR R. A. SICARD,

DIRECTEUR de l'Institution des Sourds - Muets,
Membre de l'Institut national de France, et de
l'Athenée de Lyon.

SECONDE ÉDITION,

Revue, corrigée, et considérablement augmentée.

TOME SECON D.

A PARIS,

Chez DETERVILLE, Libraire, rue du Battoir, no. 16,
quartier de Saint-André-des-Arcs.

AN X (1801)..

DU SECOND VOLUME.

Page 43, lignes 4 et 5, ou plutôt les règles, lisez, ou plutôt où les règles.

Page 73, lignes 15 et 16, forment à eux seuls, lisez, forme à elle seule.

Page 119, ligne 3, après ces mots: sans parties, supprimez, et qui est.

Page 208, ligne 20, bergères, lisez, bergers.

RÉFLEXIONS

SUR LES CHANGEMENS

FAITS

DANS CETTE SECONDE PARTIE.

Ox sera étonné, sans doute, après les motifs qui, dans la première Edition de cet Ouvrage, m'avoient déterminé à renvoyer à la seconde Partie, non-seulement la syntaxe générale, la syntaxe particulière et la ponctuation, mais encore les Chapitres et les Leçons, où je traitois des mots invariables, tels

que

l'ADVERBE, la PRÉPOSITION, la CONJONCTION et l'INTERJECTION, de voir que, dans cette seconde Edition, la distribution des matières n'est plus la même, et que j'ai suivi l'ordre que Beauzée a mis dans son travail; c'est qu'il m'a paru que cet ordre étoit le plus convenable et le plus naturel.

Tome II.

a

L'art de la parole consistant dans les signes de nos idées et dans la combinaison de ces mêmes signes ou mots, la division des matières qui doivent former tout ouvrage sur cet art important n'a plus rien d'arbitraire, et se trouve indiquée par la nature même des objets que doit traiter le Grammairien.

En effet, les mots considérés comme signes de nos idées, sans aucune sorte de rapport entre eux, et formant la nomenclature de la langue; voilà la première partie de tout Traité de Grammaire. La manière dont ces mots doivent être travaillés pour être employés dans le cadre de la période ou de la phrase, et y servir, par leur liaison et leur valeur relative, à l'énonciation de la pensée; c'est la seconde partie.

J'ai cru devoir céder à cette importante considération, en remettant à leur place les chapitres qui, dans le second volume de la première Edition, précédoient la syntaxe; et c'est à cette transposition que le Public devra des augmentations considérables, soit sur la conjonction, soit sur les deux syntaxes;

un Traité nouveau sur l'Orthographe et la Prononciation, et un Traité de la Versification. C'est maintenant que je peux annoncer, avec une juste confiance, que cette distribution présente, d'elle-même, des limites qu'il ne faudra franchir qu'après avoir long-temps retenu, en deçà, les élèves qu'on voudra initier dans la science grammaticale. Il eût manqué quelque chose à cette partie élémentaire de leur instruction, si on les eût arrêtés à l'ancienne borne que j'avois cru devoir poser, et qui séparoit des autres élémens de la parole, des mots qui leur étoient étroitement unis, tels que la préposition, l'adverbe et la conjonction, qui, tout invariables qu'ils sont, tiennent tellement aux autres, que ce sont, en quelque sorte, les mêmes mots, un peu altérés, seulement, et fixés enfin, force d'être devenus usuels, à de constantes terminaisons.

à

Pourquoi renvoyer au temps où la syntaxe peut être étudiée avec succès, l'explication de ces mots, que tous les Grammairiens avoient compris dans la classe des par

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