Almanach des muses, 61. köideClaude-Sixte Sautreau de Marsy, Charles-Joseph Mathon de La Cour, Vigée (M., Louis-Jean-Baptiste-Étienne), Marie Justin Gensoul, Jean Lesguillon Chez Delalain, 1829 |
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Common terms and phrases
Adieu amour Anacréon asyle autans beau beauté bientôt Bignan bois bonheur bosquet du vieux BOUCHER DE PERTHES bras brillant bruit chants charme cher ciel cieux cinq actes cœur comédie cri d'amour crime cyprès désert Dieu dieux douce douleur doux ÉMILE DESCHAMPS encens enfant Éole FABLE feux fille flétris fleurs flots frémir front gloire guerriers hélas heureux imitée J'ai j'y voudrais mourir jamais jeune jour joyeux l'abyme l'amour l'oiseau l'onde l'orage LANGRUNE lauriers légère loin long-temps Lydie lyre main malheur Melchtal mère mort Muette de Portici murmure muse Nautile neuf sœurs noble nuit œil ombre opéra-comique pâle parfum Pasithée passé père peuple Phœbé plaisir plaisirs pleurs printemps qu'un rameaux ravie rayons regards remords rêve rose s'élance Sachems saint Saulx Scorpion seul sœur soir soleil solitaire sombre sommeil soudain souffle terre Tibulle tombe tombeau tout-à-coup trépas triste trône vallon vient vœux voile voix yeux zéphyr
Popular passages
Page 29 - Suspend son schal, en guise de rideau. Sa robe aussi va parer ma couchette ; Respecte, Amour, ses plis longs et flottans.
Page 28 - De francs amis et l'amour des chansons Bravant le monde et les sots et les sages, Sans avenir, riche de mon printemps, Leste et joyeux je montais six étages. Dans un grenier qu'on est bien à vingt ans ! C'est un grenier, point ne veux qu'on l'ignore. Là fut mon lit, bien chétif et bien dur ; Là fut ma table; et je retrouve encore Trois pieds d'un vers charbonnés sur le mur. Apparaissez, plaisirs de mon bel âge, Que d'un coup d'aile a fustigés le temps,' Vingt fois pour vous j'ai mis ma montre...
Page 28 - JE viens revoir l'asile où ma jeunesse De la misère a subi les leçons. J'avais vingt ans, une folle maîtresse, De francs amis et l'amour des chansons Bravant le monde et les sots et les sages, Sans avenir, riche de mon printemps, Leste et joyeux je montais six étages. Dans un grenier qu'on est bien à vingt ans ! C'est un grenier, point ne veux qu'on l'ignore. Là fut mon lit, bien chétif et bien dur ; Là fut...
Page 238 - Qui, dédaignant ces dieux qu'adoré en vain le monde. Plus loin, plus haut encor cherche un unique autel Pour le Dieu véritable, unique, universel : Le cœur plein tous les deux d'une tendresse amère , T'adorent dans ta poudre, et te disent : ma mère .' Le vent, en ravissant tes os...
Page 237 - Italie! Italie! ah ! pleure tes collines, Où l'histoire du monde est écrite en ruines! Où l'empire, en passant de climats en climats, A gravé plus avant l'empreinte de ses pas ! Où la gloire, qui prit ton nom pour son emhlême, Laisse un voile éclatant sur ta nudité même.
Page 29 - Les rois jamais n'envahiront la France. Dans un grenier qu'on est bien à vingt ans ! Quittons ce toit où ma raison s'enivre. Oh ! qu'ils sont loin ces jours si regrettés ! J'échangerais ce qu'il me reste à vivre Contre un des mois qu'ici Dieu m'a comptés, Pour rêver gloire, amour, plaisir, folie, Pour dépenser sa vie en peu...
Page 32 - Qu'il blasphème plus qu'il ne pleure, Et que le grand diable d'enfer Par les pieds le traîne en une heure De la montagne à sa demeure Avec ses dix ongles de fer ! Ils étaient sur ce point bizarre Et sur quelques autres encor, Dont semblait frémir la guitare, Quand du comte en aigre fanfare On entendit sonner le cor...
Page 237 - Italie! Italie! ah! pleure tes collines, Où l'histoire du monde est écrite en ruines! Où l'empire, en passant de climats en climats, A gravé plus avant l'empreinte de ses pas; Où la gloire, qui prit ton nom pour son emblème, Laisse un voile éclatant sur ta nudité même! Voilà le plus parlant de tes sacrés débris ! Pleure ! un cri de pitié va répondre à tes cris ! Terre que consacra l'empire et l'infortune, Source des nations, reine, mère commune, Tu n'es pas seulement chère aux nobles...
Page 238 - Le malheur pour toi seule a doublé le respect; Tout cœur s'ouvre à ton nom , tout œil à ton aspect ! Ton soleil, trop brillant pour une humble paupière, Semble épancher sur toi la gloire et la lumière ; Et la voile qui vient de sillonner tes mers, Quand tes grands horizons se montrent dans les airs , Sensible et frémissante à ces grandes images , S'abaisse d'elle-mêrne en touchant tes rivages.
Page 128 - Qu'un voyageur, qu'un téméraire enfant Jette une pierre en son cristal humide, Un noir limon s'en élève à l'instant. Mais, par degrés plus tranquille et plus claire, On voit bientôt la vague s'aplanir. Et , tout brillant de sa splendeur première. L'azur du ciel revient s'y réfléchir. Souvent ainsi le tourbillon du monde , De mes pensers troublant la douce paix, Vient y mêler comme une fange immonde, Qui dans mon sein voile un moment tes traits. Mais lorsqu'à fui la foule murmurante, Lorsque...