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OBJET DU DÉBAT.

ORATEURS.

VOTES.

à créer les ressources nécessaires à son exécution, dans le délai d'un mois. >> [2 avril 1903].

Art. 2 (5o S). - «Faute par le Conseil de prendre cette délibération, le Préfet approuve lui-même le projet, après avis de l'inspecteur d'académie, du Comité départemental des bâtiments civils; il fixe le montant de la dépense par arrêté et indique comment il y sera pourvu, sous réserve de ce qui est dit à l'article 4. » — Amendement de M. Ermant tendant à ajouter après les mots : « comité départemental des bâtiments civils »>, ceux-ci « et du Conseil départemental d'hygiène » [2 avril 1903].

Disposition add lle de M.Lefas portant que si le Conseil municipal repousse le projet préfectoral par une délibération motivée et qu'il propose en même temps, soit un autre emplacement, soit d'autres plans et devis, soit d'autres voies et moyens en vue d'assurer le service scolaire, il est statué sur cette opposition par décret en Conseil d'Etat, après avis du Conseil général [2 avril 1903].

Art. 3 fixant les conditions dans lesquelles le Conseil général devra délibérer lorsqu'il est appelé à donner son avis sur un dossier d'école dans le cas où le concours de l'Etat est demandé [2 avril 1903].

Art. 4 portant qu'il sera statué par décret en Conseil d'Etat 10 sur le chiffre de la dépense, lorsqu'il excède le maximum fixé par la loi du 20 juin 1885; 2° sur le montant et les conditions de l'emprunt à contracter ainsi que sur la désignation de l'établissement avec lequel la commune traitera; 3o sur l'imposition d'office de la somme annuelle applicable à l'amortissement de l'emprunt et quelle qu'en soit la quotité; 4° sur l'allocation de la subvention de l'Etat dans le cas où soit le Conseil général, soit la Commission départementale, aurait soit émis un avis défavorable, soit refusé ou de donner un avis ou de délibérer sur cette question; 5° sur la déclaration d'utilité publique, s'il y a lieu de recourir à l'expropriation pour

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MM. Thierry, Bienvenu Martin et le Rapporteur.

de

Rejet de l'amendt de M. Thierry par

312 voix contre 227. Vote de l'art. 4.

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Disposition addle de M. Lefas tendant à exonérer des nouvelles charges les communes de moins de 500 habitants qui, ayant à la fois une école de garçons et une école de filles, supportent des impositions extraordinaires supérieures au principal des contributions directes [2 avril 1903].

Disposition addle de M. Lacombe ayant pour objet de modifier les barèmes d'après lesquels les subventions de l'Etat sont accordées aux communes [2 avril 1903].

Disposition addle de M. de GailhardBancel portant qu'aucune contribution en vue des dépenses scolaires ne pourra être imposée aux communes qui auront été victimes de fléaux tels qu'inondations, grêle ou incendie [2 avril 1903].

Disposition addle de M. Camille Fouquet, ainsi conçue : « A la fin de chaque année, un rapport dressé par le Ministre de l'Instruction publique, et inséré au Journal officiel, fera connaître, par département, la quotité des subventions allouées aux communes en exécution de la présente loi [2 avril 1903].

Art. 6 abrogeant les dispositions contraires à la nouvelle loi [2 avril 1903].

(Sans débats.)

Adoption.

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Nomination des caporaux et brigadiers.

OBJET DU DÉBAT.

ORATEURS.

VOTES.

Discussion générale du projet de loi, adopté par le Sénat, tendant à modifier l'article 1er de la loi du 14 avril 1832 en ce qui concerne les nominations au grade de caporal ou de brigadier des militaires ayant justifié, avant leur incorporation, de certaines aptitudes [4 avril 1903].

Article unique portant que les militaires qui auront justifié avoir acquis, avant leur incorporation, la pratique de certains exercices susceptibles de faciliter l'instruction militaire et qui seront déterminés par un règlement ministériel pourront être nommés caporaux ou brigadiers après quatre mois de service actif. - Contre-projet de M. le Hérissé modifiant comme suit l'article 1er de la loi du 14 avril 1832 « Nul ne pourra être caporal ou brigadier s'il n'a servi activement au moins quatre mois comme soldat dans un des corps de l'armée. » [4 avril 1903].

Article unique ajoutant à l'article 1er de la loi du 14 avril 1832 un paragraphe ainsi conçu : « Toutefois, les militaires qui auront justifié avoir acquis, avant leur incorporation, la pratique de certains exercices susceptibles de faciliter l'instruction militaire et qui seront déterminés par un règlement ministériel pourront être nommés caporaux ou brigadiers après quatre mois de service actif. » [4 avril 1903].

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VIII

Interpellations adressées
au Gouvernement.

Pendant la première partie de la session ordinaire de 1903, il a été adressé au Gouvernement 28 interpellations, et, de la session précédente, il en restait 43 à discuter. En joignant les 28 interpellations déposées pendant la première partie de la session ordinaire de 1903 à celles qui avaient été antérieurement déposées, on constate que, depuis la réunion de la législature actuelle, 100 interpellations ont été adressées au Gouvernement.

Sur ces 100 interpellations, 40 ont été discutées, et 5 ont été retirées par leurs auteurs. Les interpellations discutées ont amené le dépôt sur le bureau de 72 ordres du jour motivés.

Sur les 40 interpellations discutées, 38 se sont terminées par un ordre du jour motivé et 2 sans ordre du jour.

Dans la séance du 15 janvier 1903, M. Ferrette a déposé une demande d'interpellation « sur les raisons pour lesquelles, connaissant depuis longtemps la retraite des Humbert, le Gouvernement a négligé de procéder à leur arrestation ».

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Dans la séance du 15 janvier 1903, M. Paul Meunier a déposé une demande d'interpellation sur la procédure que M. le Président du Conseil a suivie en ce qui concerne les demandes d'autorisation formées par les congrégations non

autorisées et sur la procédure qu'il compte suivre, ainsi que sur le délai dans lequel il compte statuer, en ce qui concerne les demandes d'autorisation formées par les établissements non autorisés des congrégations autorisées ».

Dans la même séance, M. Plichon a déposé une demande d'interpellation « sur la circulaire du 23 décembre 1902, par laquelle M. le Président du Conseil déclare refuser de transmettre au Conseil d'État les demandes d'autorisation formées par les établissements congréganistes, et invite les religieuses à se séparer dans la huitaine ».

Ces deux interpellations ont été jointes et discutées le 15 janvier 1903. MM. Paul Meunier, Plichon, Émile Combes, Président du Conseil, Ministre de l'Intérieur et des Cultes, de Grandmaison, Chenavaz et Pichat ont pris successivement part au débat. Trois ordres du jour ont été déposés: le 1er par M. Paul Meunier; le 2o par MM. Sarrien, Étienne, Dubief et Jaurès; le 3 par M. Gayraud. MM. Gayraud et Fernand Rabier ont été entendus sur les ordres du jour. M. Paul Meunier a déclaré retirer l'ordre du jour qu'il avait déposé et se rallier à celui de M. Sarrien. La priorité a été accordée à l'ordre du jour de M. Sarrien. Cet ordre du jour a été adopté par 312 voix contre 205, sur 517 votants. Il est ainsi conçu: « La Chambre, approuvant les actes et les déclarations du Gouvernement, passe à l'ordre du jour.

Dans la séance du 15 janvier 1903, M. Paul Meunier a déposé une demande d'interpellation « sur les mesures que le Gouvernement compte prendre vis-à-vis des chapelles et oratoires des congrégations ».

Dans la même séance, M. d'Estournelles a déposé une

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