Sécrétaire du Congrès au département des affaires Traduit en François, PAR F. LANTHENAS, D. M. Et par le TRADUCTEUR du Sens communį A PARIS, Chez les Directeurs de l'Imprimerie du CERCLE 1 7 9 2. L'AN QUATRIEME DE LA LIBERté, FILLE LYON On trouve au Bureau du Cercle Social, et chez GUEFFIER, Libraire, quai des Augustins, no. 17, LE SENS COMMUN, autre ouvrage de M. PAIN E, traduit en françois, prix, 1. liv. 4 sols. L'OUTRAG 'OUVRAGE dont nous offrons au public la traduction, a fait la plus vive sensation en Angleterre. Paine, cet homme libre, qui semble né pour prêcher, avec le même succès qu'en Amérique, le SENS COMMUN, à toute la terre, y explique LA THÉORIE ET LA PRATIQUE des droits de L'HOMME, au peuple Anglois. Cet écrivain a été obligé, par les préjugés qui gouvernent encore ce peuple, de descendre jusqu'à répondre à Burke. Il l'a, sur tout, fait dans une longue préface, qui n'est qu'une pièce polémique, très - fastidieuse. Paine s'y montre trop sensible à des critiques, dont les traits ne sauroient l'atteindre. On a donc cru que ce seroit faire injure aux François libres, que de la traduire et des raisons semblables ont engagé les éditeurs à supprimer encore une épître dédicatoire, adressée par Paine à Lafayette. Les François ne supportent plus les épîtres dédicatoires; on doit écrire privément à ceux qu'on estime mais " c'est au public seul, qu'on offre ses pensées, quand on fait paroître un livre. Paine, cet ami pur de la liberté, a cru aussi à la sincérité de Lafayette, mais il est si facile de tromper les hommes qui n'ont jamais médité que le bien! Elevé loin des cours, cet Américain austère ne paroît pas être plus en garde que des François qui lui ressemblent, contre les manières et le langage apprêté des courtisans. |