| Alfred François Nettement - 1888 - 500 lehte
...M. Sainte-Beuve. 2. Voici les deux vers qui auraient blessé l'Académie : Moi qui, fuyant toujours les cités et les cours. De trois lustres à peine ai vu finir le cours. prendre cette indication que comme une plaisanterie respectueuse et fit descendre le poète au second... | |
| Alcée Fortier - 1889 - 212 lehte
...de l'Académie Française et eut un accessit. Il aurait eu le prix, dit-on, s'il n'avait écrit : " Moi qui, toujours fuyant les cités et les cours, De trois lustres à peine ai vu finir le cours." Les juges crurent qu'il voulait se moquer d'eux, en prétendant n'avoir que quinze ans. C'est alors... | |
| Gustave Adolphe Henri Frédérix - 1900 - 438 lehte
...jeune poète y dénonçait son âge dans ces deux vers que ses juges ne crurent pas absolument exacts : Moi, qui toujours fuyant les cités et les cours, De trois lustres à peine ai vu finir le cours. De quinze à quatre-vingt-trois ans, c'est un bel espace de temps pour qu'un génie puissant y développe... | |
| Émile Duché - 1901 - 104 lehte
...y publia en 1818, Bug-Jargal. rir, il se mit au travail et fit 320 vers. Il y avoue son jeune âge. Moi, qui toujours fuyant les cités et les cours De trois lustres à peine ai vu finir le cours. A cause de ce jeune âge il n*eut qu'une mention ; Casimir Delavigne qui avait concouru en même temps... | |
| Ernest Dupuy - 1902 - 90 lehte
...suspect : Si le ciel, me lançant sur le torrent du monde1, Livre mon frêle esquif a la merci de l'onde, Moi qui toujours fuyant les cités et les cours, De trois lustres à peine ai vu finir le cours, Qui pourra me guider ? Il se peut qu'en écartant la pièce du concours, l'Académie ait voulu punir... | |
| Alfred Barbou - 1902 - 528 lehte
...peut-être, il doit un jour sentir! Malheureusement, plus loin, le concurrent parlait de son âge et disait : Moi qui toujours fuyant les cités et les cours De trois lustres à peine ai vu finir le cours... Avec une adorable et enfantine naïveté ce futur philosophe se vantait d'avoir fui les cités et les... | |
| Tristan Legay - 1902 - 658 lehte
...thème imposé, Victor Hugo avait laissé échapper ce distique révélateur de son âge d'éphèbe : Moi qui, toujours fuyant les cités et les cours, De trois lustres à peine ai ou finir le cours. Les immortéls se crurent mystifiés. Comment ! l'auteur de ces vers n'avait pas... | |
| Ernest Dupuy - 1905 - 420 lehte
...suspect : Si le ciel, me lançant sur le torrent du monde, Livre mon frêle esquif à la merci de l'onde, Moi qui toujours fuyant les cités et les cours, De trois lustres à peine ai vu. finir le cours, Qui pourra me guider ? Il se peut qu'en écartant la pièce du concours, l'Académie .ait voulu punir... | |
| Victor Hugo - 1912 - 858 lehte
...mort? Si le ciel, me lançant sur le torrent du monde, Livre mon frêle esquif à la merci de l'onde, Moi, qui, toujours fuyant les cités et les cours, De trois lustres à peine ai vu finir le cours, Qui pourra me guider? Quelle main courageuse Dirigera ma nef sur la mer orageuse ?. . . Etude, tes... | |
| Marcel Coulon - 1923 - 340 lehte
...Contemplations et celui de Namouna, nul ne soupçonnait la perte des lettres ? A l'époque où il peut écrire : Moi qui, toujours fuyant les cités et les cours, De trois lustres à peine ai vu finir le cours, qu'est-ce que Hugo ? — Un terrible rimailleur qui coule pêle-mêle épîtres, odes, élégies, tragédies,... | |
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